Ce mois-ci, le magazine Réponse Photo consacre un dossier complet sur le retour d’expérience de différents photographes qui utilisent le moyen format. Et j’ai l’honneur de faire partie des quatre photographes retenus par la rédaction.
Je vous parle souvent du moyen format, soit quand vous venez à la galerie, soit dans mes publications. Mais pour celles et ceux qui ne savent pas de quoi il s’agit, je vous explique en quelques lignes:
Il existe 3 tailles de capteurs numériques (à l’époque on parlait de pellicules photo mais c’était pareil, il y avait deux tailles de film : le 24×36 (2,4×3,6cm) et le 120 (12 cm de large)).
Les capteurs format « APS-C ». Par exemple la gamme des appareils Fuji X. Ce sont des petits capteurs qui ne vont pas au delà de 26 millions de pixels. Donc les tirages sont limités au format 90×120.
Les capteurs « plein format » (équivalent à la pellicule 24×36). Ils équipent la grande majorité des appareils réflex, pros et entrées de gamme. Leur résolution va de 36 Mp à 50 Mp, mais ce sont des petits pixels.
Les capteurs « moyens formats ». Plus larges que les « plein format », ils permettent d’atteindre 100 millions de pixels, voir plus, avec des pixels plus gros que ceux du « plein format ». Donc une meilleure qualité, une meilleure dynamique et surtout la possibilité de réaliser des tirages en très grand format ! En revanche, ce sont des appareils lourds et encombrants, tout comme leurs objectifs. Ces appareils sont destinés à des photographes de paysages (qui ne sont pas gêné par le poids de leur matériel), de photographie aérienne, de mode et de portrait. Ce n’est pas un matériel performant pour des photographes de reportage, de sport, ou de photographie sociale.
Je travaille en moyen format depuis mes débuts. Mais tout cela est très bien raconté dans l’article puisque le journaliste est revenu en détails sur mon parcours professionnel.
Pour illustrer son dossier, l’auteur a choisi trois photos représentatives de mon travail : « Dune » : une photo aérienne du Pilat, « Western Stars » : un paysage figuratif de Joshua Tree, « Bucket Reggatta » : une photo de régate de voiliers prestigieux à St Barth.
Actuellement, je travaille avec un appareil moyen format hybride très performant : le Fuji GFX 100 (100 Mp). Mais j’ai conservé mon Pentax 645Z de 53 Mp que j’affectionne particulièrement et que je continue d’utiliser pour du paysage figuratif. J’ai également toujours avec moi un Fuji XT2 (capteur APS-C de 24 Mp) qui est discret et pratique tout en produisant des très belles images.
Pour la 47 ème édition de la mythique régate des « 18 heures d’Arcachon », j’avais envie de réaliser quelques photos aériennes.
Comme souvent lors de cette régate, le beau temps n’était pas au rendez-vous.
Ce sera mon dernier vol avec Olivier Chaldebas, qui vient de passer le relais à une autre équipe de pilotes d’ULM. Il fallait bien marquer le coup pour nous dire au revoir et cette régate tombait bien.
Le plus difficile pour photographier le départ d’une régate, c’est de trouver la bonne position et le bon angle.
Cette vidéo vous permettra de comprendre comment cela se passe à l’intérieur de l’ULM:
Après avoir survolé les voiliers de toutes tailles et de toutes catégories pendant une heure, je m’aperçois en regardant au loin que la lumière au dessus des passes semble vraiment intéressante.
Le ciel nuageux créé une lumière douce et diffuse qui vient illuminer les bancs de sable à peine recouverts. Résultat de cette combinaison : les couleurs sont à dominantes bleues et vertes pastel et… c’est splendide !
E 20 ans de photographies aériennes sur le Bassin, je n’avais encore jamais rencontré ces nuances.
Nous demandons illico à la base de Cazaux l’autorisation de nous positionner à hauteur du Wharf de la Salie afin que je puisse avoir suffisamment de recul pour réaliser des vues d’ensemble de l’entrée du Bassin.
Dans cette vidéo, vous allez découvrir comment je réalise mes prises de vues panoramiques par assemblage, en demandant au pilote de jouer de la dérive pour faire pivoter l’aéronef de gauche à droite pour e permettre de prendre plusieurs photos les unes à la suite des autres, sachant que mon cadre doit tenir entre l’hélice et le hauban de l’aile. Cet exercice requiert beaucoup de concentration tant pour le pilote que pour le photographe.
Si les prises de vues sont réussies, l’assemblage des 6 à 9 photos sur Photoshop aura alors des chances d’aboutir, et ce fut le cas pour cette fois ci !
Il m’aura fallu plusieurs jours pour réussir ce beau panoramique d’une définition sidérante, puisque chaque photo qui le compose a été prise avec mon moyen format numérique Fuji GFX100 de…100 Millions de pixels !
Concrètement, cette photographie que j’ai nommé « La Caraïbe » peut être envisagée sur un tirage de 3m de long sans aucune perte de netteté !
J’ai eu beau repousser au maximum cette échéance, au final j’ai dû m’y résoudre : j’ai bel et bien atteint le demi-siècle.
50 ans dont 25 à pratiquer le métier de photographe. Dans l’armée de l’air au Sénégal d’abord, puis comme photographe dans la pub, toujours en Afrique, puis dès 1999, photographe de paysages marins, ici sur le Bassin d’Arcachon.
Pour marquer cette étape, j’ai eu l’idée de faire un vol photo pour lequel j’ai ressorti d’une vieille malle entreposée au fond de mon garage, ma combinaison de vol de l’Armée de l’Air. J’étais surpris de découvrir qu’elle m’allait encore 😉
J’ai réalisé cette petite vidéo (à regarder avec le son) qui vous permettra de découvrir, depuis l’intérieur de l’ULM, ma méthode de travail.
Pour moi cela a toujours été très important de continuer à réaliser mes photos aériennes depuis un aéronef et non avec un drone.
Tout d’abord, je travaille en moyen format 53 et 100 Millions de pixels et aucun drone ne dépasse les 24 Millions de pixels. Mais surtout, sur le plan artistique, j’ai besoin de ressentir le paysage en direct et non pas au travers de l’écran d’une télécommande.
Pour ceux qui se posent la question du bilan carbone d’un vol photo en ULM ou en Autogyre, sachez que la consommation de ce type d’engin ne dépasse pas les 7 L de l’heure d’essence sans plomb. Rien à voir avec un hélicoptère qui englouti 350 L à l’heure. Bien entendu, je ne vole pas tous les jours. En moyenne, je dois réaliser à peu près 10 heures de vol par an.
Le temps passe vite, trop vite…
Cela fait maintenant 21 ans que je vous propose mes photographies du Bassin et d’ailleurs dans ma propre galerie. L’aventure avait commencé à Arcachon, puis, en 2016, j’ai ouvert ce nouvel espace à la Hume/Gujan-Mestras, commune où je vis depuis 17 ans.
Pour la ré-ouverture après un troisième confinement, j’ai décidé de faire quelques travaux d’agencement qui s’avéraient nécessaires.
J’ai donc le plaisir de vous accueillir dans une galerie toute neuve et beaucoup plus agréable, dans laquelle mes photos sont mieux mises en valeur. Et bien sûr j’ai hâte de vous y retrouver.
La situation sanitaire étant ce qu’elle est, c’est à dire toujours préoccupante, je tiens à vous informer que je respecte scrupuleusement les mesures d’hygiène, le port du masque bien entendu, et que je suis « pfizerisé » à 100 %.
Les horaires d’ouverture sont : du mardi au samedi de 10h00 à 12h30 et de 15h00 à 19h00 avec possibilité de rendez-vous en dehors de ces horaires, y compris le soir. Je m’adapte à vos contraintes dans la mesure du raisonnable.
Néanmoins, comme vous le savez, je travaille seul et la galerie peut être fermée en cas de reportage ou de livraison chez les clients. Il est donc toujours préférable de m’appeler avant de vous déplacer, histoire d’être sûr…
À très vite !
Le navigateur Armel Le Cleach nous a fait le plaisir d’une visite sur le Bassin à bord de son incroyable trimaran baptisé « Banque Populaire ».
Je devais réaliser des prises de vues aériennes lors de son passage des passes mais finalement le vol a dû être annulé.
Je me suis rattrapé pour le départ, quelques jours plus tard, mais cette fois-ci à bord de mon modeste voilier Jouet 680.
Mon objectif était de réussir une photo du trimaran permettant d’identifier le Bassin. La Dune du Pilat aurait pu être une possibilité mais l’orientation du soleil aurait provoqué un contre jour.
J’ai donc opté pour le phare du Cap Ferret en arrière plan.
Je suis parti suffisamment en avance pour pouvoir me placer au milieu du Bassin , entre le Moulleau et le Bassin, ceci afin d’avoir un recul suffisant pour utilisant une longue focale permettant « d’écraser les plans ».
Pour ce travail j’ai utilisé mon petit boitier fuji XT2 avec le zoom 100-400, qui du fait de la conversion du capteur APS me donnait un final une focale de 600 mm !
A peine le trimaran avait annoncé à la VHF son départ du Port d’Arcachon, qu’il était déjà en vue au niveau de la Vigne.
Et là, pris par l’accélération du vent à cet endroit précis, il décolla littéralement sur ses foils pour atteindre la vitesse de 38 noeuds !!!
Une fusée !
Du coup, il mit « un vent » (c’est le cas de le dire) à tous les bateaux qui le suivaient et j’eu ainsi la chance de pouvoir le capturer seul devant le phare.
Cela n’a duré que quelques secondes car à peine une rafale de photos engagées et il était déjà devant les passes.
Il faut voir ces navires à l’oeuvre pour prendre conscience de l’avancée technologique incroyable réalisée depuis l’apparition des foils. Une véritable révolution.
Je vous propose désormais la possibilité d’acquérir certaines de mes photographies en petits formats allant du 30×40 au 60×80, soit en tirage seul (que vous pourrez encadrer vous-même), soit en caisse américaine.
Il s’agit de tirages argentiques réalisés dans un laboratoire parisien bien connu des professionnels. Les caisses américaines ont une profondeur de 4cm et sont disponibles en Noir, Blanc et Chêne clair. La finition est impeccable. On reste sur du haut de gamme.
Bien entendu, les tirages sont intégrés dans la limitation à 30 exemplaires, tous formats et supports confondus. Vous recevrez votre certificat d’authenticité à part.
Les frais de livraison sont gratuits !
Attention: pour les caisses américaines, prévoyez un délais de 10 à 15 jours.
Pour découvrir la collection et les tarifs, cliquez ici.
Depuis quelques jours et jusqu’à fin janvier 2021, vous pourrez voir une de mes photographies aériennes de l’ile de St Barthélémy aux Antilles, accrochée sur les grilles du Jardin du Luxembourg dans le cadre d’une grande exposition consacrée aux territoires d’outre-mer.
« Outre-Mer, grandeur Nature » est une exposition qui regroupe une centaine d’images provenant de 30 photographes réputés parmi lesquels Laurent Ballesta, Alain Ernoult, Tim McKenna, Frédéric Larrey, Gregory Pol et aussi l’astronaute Thomas Pesquet.
Si vous passez par là, n’hésitez pas à aller admirer les richesses naturelles souvent oubliées de nos territoires ultramarins.
J’avais réalisé cette photographie de l’ile Fourchue (Réserve marine) lors d’un de mes séjours en Guadeloupe et à St Barth, depuis un autogire.
La vidéo embarquée de l’époque est ici
(remerciements à Luan Trinh Hiep et Malika Torres d’être allé sur place pour me rapporter quelques photos de l’expo)
Pando est un tout nouveau magazine consacré au bois, aux métiers du bois et à la forêt. Tous les sujets y sont abordés, de la construction aux arbres remarquables, des métiers de la filière bois aux innombrables espèces animales et végétales présentes dans les forêts du Monde entier. Il est réalisé et édité par la même équipe que Profession Photographe donc autant vous dire qu’une attention toute particulière est portée à la qualité des photos pour illustrer les articles. On y trouve ainsi parmi les collaborateurs des photographes aussi réputés que Pascal Bourguignon, Didier Charre, Michel Riehl et bien d’autres.
Pour ce N°2 de Pando, j’ai signé en collaboration avec mon ami Hervé Hélary (auteur des textes de mon dernier livre) un article de 6 pages consacré aux cabanes du Bassin d’Arcachon. Pas seulement les fameuses Cabanes Tchanquées mais TOUTES les cabanes, de la cabane de résinier à l’origine de tout, aux cabanes « de luxe » du Cap Ferret sans oublier la tonne de chasse et le chais ostréicole. L’article est illustré par 7 photos.
Le magazine Pando n’est disponible que sur abonnement ou au numéro directement sur leur site : https://www.pando-magazine.com/
Je vous recommande vraiment de vous abonner à ce magazine si vous aimez le bois et tout ce qui tourne autour,, de près ou de loin (sauf les chèques bien entendu 😉
Profession Photographe, le magazine consacré au métier de photographe, vient de publier un article de 4 pages dont j’ai signé les textes et les photos consacré à mon voyage à Lanzarote.
Vous saurez tout sur cette petite ile des Canaries aussi originale qu’attachante. Dans cet article je vous explique ma manière de travailler quand je découvre pour la première fois un nouveau territoire.
Si vous êtes professionnel-le de la photographie, je ne saurais trop vous conseiller de vous abonner à ce magazine qui n’est pas disponible en kiosque. Vous pouvez également l’acheter au numéro directement sur leur site : https://www.profession-photographe.com/