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50 ans !

Petit montage photo du « scottographe » de 50 ans qui retourne dans le passé à la rencontre du « scottographe » de 22 ans de retour d’une mission photo en hélico au Sénégal (1994)

J’ai eu beau repousser au maximum cette échéance, au final j’ai dû m’y résoudre : j’ai bel et bien atteint le demi-siècle.

50 ans dont 25 à pratiquer le métier de photographe. Dans l’armée de l’air au Sénégal d’abord, puis comme photographe dans la pub, toujours en Afrique, puis dès 1999, photographe de paysages marins, ici sur le Bassin d’Arcachon.

Pour marquer cette étape, j’ai eu l’idée de faire un vol photo pour lequel j’ai ressorti d’une vieille malle entreposée au fond de mon garage, ma combinaison de vol de l’Armée de l’Air. J’étais surpris de découvrir qu’elle m’allait encore 😉

J’ai réalisé cette petite vidéo (à regarder avec le son) qui vous permettra de découvrir, depuis l’intérieur de l’ULM, ma méthode de travail.

Pour moi cela a toujours été très important de continuer à réaliser mes photos aériennes depuis un aéronef et non avec un drone.

Tout d’abord, je travaille en moyen format 53 et 100 Millions de pixels et aucun drone ne dépasse les 24 Millions de pixels. Mais surtout, sur le plan artistique, j’ai besoin de ressentir le paysage en direct et non pas au travers de l’écran d’une télécommande.

Pour ceux qui se posent la question du bilan carbone d’un vol photo en ULM ou en Autogyre, sachez que la consommation de ce type d’engin ne dépasse pas les 7 L de l’heure d’essence sans plomb. Rien à voir avec un hélicoptère qui englouti 350 L à l’heure. Bien entendu, je ne vole pas tous les jours. En moyenne, je dois réaliser à peu près 10 heures de vol par an.