19h00 : les plaques d’impression sortent de la gravure.
Une plaque par couleur (Cyan, Magenta, Jaune, Noir) , soit 4 plaques pour un cahier.
Un cahier comprend plusieurs pages.
Pendant ce temps le conducteur machine prépare l’impression…
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18h00 : fin des ultimes correctionssur épreuves sorties au traceur en basse définition.
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Ca y est, c’est parti !
Dès demain mercredi je serai à l’imprimerie Escourbiac pour… IMPRIMER le livre !
Après avoir travaillé jour et nuit pendant 3 semaines pour respecter le planning d’impression et de reliure, ce sera demain le jour de vérité…
Je vais enfin savoir si la chromie des 220 photos respectera les couleurs initiales de mes prises de vues.
Je pars donc demain matin pour Graulhet dans le Tarn.
Dès le début d’après-midi le conducteur machine lancera l’impression de la couv et de la jaquette.
Pendant ce temps là, je relierai et re-vérifierai une énième fois la sortie « traceur » permettant de visualiser sur papier, à l’échelle, mais en basse définition, tout le livre. Avec toujours la crainte de trouver des fautes d’orthographe ou de frappe qui auraient échappé aux multiples re-lectures…
Vous allez pouvoir suivre l’impression du livre presque en direct puisque je réaliserai au fur et à mesure des petites vidéos que je posterai sur les pages de ce blog, même en pleine nuit ! mais aussi sur le groupe Facebook que je vous invite à rejoindre si ce n’est déjà fait. (groupe: » Bassin d’Arcachon – balade en altitude – le livre »)
Donc vous l’avez compris, plus question de faire marche arrière, le livre sortira bien à la date prévue, soit le 5 juin (journée Mondiale de l’Environnement et jour de la sortie du film HOME de Yann-Arthus Bertrand, produit par Luc Besson).
Une grande soirée ( qui grâce à la furieuse équipée Nico-Edouard et Steph, s’annonce mémorable) , sera donnée à l’occasion au restaurant-bar Aïtza au Pyla. Elle vous sera confirmée en temps voulu.
J’en profite pour vous rappeler, qu’il ne vous reste que quelques jours pour profiter du tarif avantageux de la souscription et du poster collector. CLIQUEZ ICI pour obtenir les infos.
Pour les presque 200 personnes qui ont déjà souscrit, je vous remercie pour votre confiance et vos encouragements car, croyez moi, je n’ai jamais autant dépensé d’énergie dans un projet !
Cette fois on peut dire que nous sommes proches de la sortie de l’ouvrage.
Je me suis rendu cette semaine à l’imprimerie Escourbiac à Graulhet dans le Tarn afin de réaliser la mise en page définitive du livre mais aussi de travailler la chromie sur les 224 photographies !
Comme toujours, l’équipe de Escourbiac a été accueillante et aux petits soins avec moi.
Pascal Perron, maquettiste a remarquablement bien travaillé sur la mise en page et Christophe a bien assuré la délicate conversion RVB/CMJN.
Je paufine désormais quelques pages, relie les textes à la chasse de fautes d’orthographes et de « coquilles », et j’apporte quelques améliorations à la mise en page, aidé pour cela par quelques volontaires.
Dès lundi, le livre sera « flashé » et l’impression est prévue pour le 6 et le 7 mai. Je me rendrai sur place pour contrôler la qualité, au « cul de la machine » !
Une fois imprimé, les 4000 exemplaires des 224 pages, soit 8 tonnes de papier, seront transportées chez le relieur Devel en Dordogne.
Pour le moment, n’ayant pas pris de retard, le livre est toujours prévu pour le 5 juin… si toutefois je parviens à réaliser le DVD dans les temps.
Dans le cas contraire, la sortie du livre sera décalée de une semaine.
Il ne vous reste que quelques jours pour souscrire à l’ouvrage et bénéficier du tarif de 45 € au lieu de 49 € et obtenir le poster collector.
Je rappelle qu’il est possible de payer via Paypal ou par chèque, ou encore de passer directement à la boutique-galerie à Arcachon.
Nous sommes le lundi de Pâques et, contre toute attente, il fait beau.
Un petit vol-photo s’impose donc !
Rendez-vous est pris avec Michel Boudigues à l’aérodrome pour 17h30. Nous installons avec beaucoup de précautions la petite caméra-paluche qui va me permettre de filmer le vol pour le dvd du prochain livre.
Nous décollons à 18h00. Michel me préviens: « tu vas voir, c’est incroyable, le banc d’arguin est coupé en deux »
« mais quest-ce que tu me racontes encore Michel ?! » lui répondis-je…
Nous décollons par « Whisky » c’est à dire vers la Dune du Pilat. Une fois au dessus de la Dune je suis stupéfait !!!
Je vous laisse regarder les photos. Et cette fois ci ce n’est pas un poisson d’avril !
Nous contournons le Banc d’Arguin puis nous longeons la côte jusque Arcachon ou je m’efforce de trouver quelques jolies villas d’époque pas trop entourées de béton. Il y a là quelques « résistants » au bétonnage et c’est agréable pour les yeux…
Puis nous essayons de prendre deux chalutiers qui sortent du port. Il me parait important dans le livre de ne pas oublier l’activité pêche et la criée, aujourd’hui en difficulté.
Nous poursuivons vers le port de la Teste. Alors là c’est difficile car nous n’avons pas le droit de le survoler en dessous de 5000 pieds, ce qui est beaucoup trop haut pour mes photos. Nous tentons plusieurs passages au plus près et finalement le résultat n’est pas si mal… (à découvrir dans le livre…)
Puis nous longeons les ports ostréicoles… le Rocher, La Hume, Meyran, Larros, avec sa formidable cale à bateaux à 9 millions d’euros (merci le CG33 !) du contribuable qui ne servira jamais à rien puisque les yacht Couach de 50 mètres ne verront surement jamais le jour…
Il commence à faire très froid. A vrai dire je suis gelé. Nous volons depuis 80 minutes et je commence même à avoir un peu la gerbe… alors nous décidons de rentrer. Atterrissage en douceur comme d’habitude.
Prochain vol : dès qu’il fait beau. Objectifs : Près salés, Le Teich, Andernos, Arès, ls ports ostréicoles du Cap Ferret et le phare. Et si je pouvais avoir un arc-en-ciel vu du ciel, ce serait un bonheur pour finir ce livre « Balade en altitude »…
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Lundi 13 Avril 2009
UN ARCACHONNAIS ÉDITE SA BALADE EN ULM. Stéphane Scotto publie un livre de plus de 200 photos, fruit d’un travail de trois ansLe Bassin vu du cielStéphane Scotto a installé son objectif à bord de l’ULM de Michel Boudigues. (photo s.m.)
Cela fait plus de trois ans que le photographe arcachonnais, Stéphane Scotto, a installé son objectif à bord de l’ULM de Michel Boudigues à l’aérodrome Villemarie de La Teste-de-Buch. Ayant accumulé des centaines d’heures de vol et des milliers de clichés, celui qui, il y a deux ans, sortait son premier beau livre dédié au Bassin, « Rencontre avec la lumière », a récidivé et signé « Balade en altitude ».« C’est le livre « African air » de George Steinmetz qui a servi de déclencheur à mon projet », explique-t-il. S’inspirant du format de ce livre dédié aux paysages africains vus du ciel et renouant avec son premier opus sorti en 18 x 39 cm, il s’est attaqué cette fois-ci au modèle 24 x 32 cm.Tous les aspects du Bassin« C’est un livre de photos, avec plus de 200 clichés pleine page. » Des clichés réalisés au moyen format argentique et au numérique pris à différentes altitudes – entre 150 et 3 000 pieds, soit entre 50 et 1 000 mètres d’altitude – à différentes saisons et en différents endroits du Bassin.
« J’aborde tous les thèmes et pas forcément les plus esthétiques », explique le photographe qui alterne des vues du port d’Arcachon avec sa multitude de bateaux, des rivages urbanisés et des images à couper le souffle de l’île aux Oiseaux ou du banc d’Arguin. Un dernier lieu immortalisé depuis 2005 jusqu’au lendemain de la tempête.
« C’est effarant », résume Michel Boudigues en évoquant la mobilité de cette langue de sable qui se déplace inexorablement du Cap-Ferret vers les plages océanes de La Teste-de-Buch.
Et le pilote qui vit le Bassin en permanence à bord de son ULM d’expliquer le redécouvrir. « Depuis que j’ai vu les photos de Stéphane, j’ai appris à regarder les choses plus en détail. Je trouve le bassin d’Arcachon merveilleux en général, mais là je le trouve merveilleux en particulier. »
Stéphane Scotto confesse lui aussi son sentiment d’être spectateur. « J’ai une vision plus dense. Je prends la mesure de la grandeur des lieux. En altitude, on passe en l’espace de cinq minutes d’un paysage de désert à celui d’une forêt, puis d’une lagune et de prés salés. C’est je crois ce qu’apporte le livre. La densité du Bassin. »
Documentaires en DVD
Une densité appuyée par une série de textes du naturaliste Tom Perrin, livrés à part des images. Le livre « Balade en altitude » fait actuellement l’objet d’une souscription (1).
Sa sortie est prévue pour le 5 juin à 4 000 exemplaires. Il sera accompagné d’un DVD réalisé par Stéphane Scotto. « J’ai eu une démarche documentaire pour parler des enjeux environnementaux du bassin d’Arcachon », explique-t-il en précisant que ce point de vue n’est pas militant, contrairement à son blog.
Crise de l’ostréiculture, plaisance traditionnelle, gemmage sont au programme. De même que l’histoire de Michel Boudigues qui fut, il y a vingt ans, le seul rescapé d’un crash d’avion. Accident qui lui coûta une jambe et changea le sens de sa vie.
(1) Les souscripteurs payent l’ouvrage moins cher avant sa sortie (prix de vente grand public : 49 euros) et bénéficient d’un poster pliable permettant de voir le Bassin à marée haute et marée basse.
Renseignements sur www.stephanescotto.com
Auteur : sabine menet
s.menet@sudouest.com
Changement de décors pour cette semaine.
Je reviens à mes premiers amours : le cinéma !
Mon ami réalisateur Renaud Philipps m’a proposé de venir faire les photos de plateau et le making-of de son nouveau court métrage : REFLEXION FAITE avec Delphine Rivière, Bruno Lochet, Shirley Bousquet, Elise Larnicol et Arthus de Penguern.
Ce n’est pas raisonnable de m’absenter une semaine alors que je suis déjà en retard sur mon prochain livre mais, « réflexion faite », je décide de ne pas rater cette opportunité de m’intégrer à nouveau dans une équipe de tournage pour une belle aventure cinématographique. Le tournage se déroule sur 9 jours à Paris mais, « tout bien réfléchi », je n’irait que 4 jours.
J’avais déjà signé le making-of du premier court métrage de Renaud Philipps : « Rien de Grave », avec Jean Dujardin. Avec ce film, Renaud avait remporté tous les prix ! 1 er prix à l’Alpes d’Huez et grand prix au plus grand festival de courts métrages à Tokyo.
Espérons que ce deuxième court-métrage aura autant de succès.
Vous pouvez découvrir le synopsis et de nombreux détails sur ce site :
www.reflexionfaite.com
Le tournage fut éprouvant. Basé sur des jeux de miroirs et de reflets, s’appuyant sur des effets spéciaux délicats, cette histoire avait aussi la particularité de se dérouler dans des lieux étroits : petit 2 pièces parisien, ascenseur, bureaux, salles d’attente…
On peut dire que l’équipe et les comédiennes en ont bavé mais comme à chaque fois, la bonne ambiance rattrape la fatigue.
Renaud m’étonnera toujours par son perfectionnisme et son énergie. A noter que ce film était tourné avec une « RED », une caméra cinéma HD !
Il me reste désormais à attendre que le montage du fil soit terminé pour pouvoir m’attaquer moi même au montage du making-of.
En attendant voici quelques photos du tournage.
Shirley Bousquet, de Caméra Café:
Delphine Rivière, l’actrice principale de ce film:
Renaud Philipps, le réalisateur, avec l’acteur-réalisateur Arthus de Penguern:
L’actrice Elise Larnicol des Robin des Bois:
Le making-of du premier court métrage de Renaud Philpps, réalisé par moi-même en 2005:
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Et bien voilà, ça y est.
Il avançait chaque année un peu plus et après la tempête Klaus j’avais pu constater une nette progression de son extrémité sud vers la plage du Petit Nice.
Les forts coefficients de marées de ces derniers jours ont eu raison de la passe sud, désormais quasiment fermée, comme l’atteste cette photo prise hier après midi à bord de l’ulm de Michel.
Le Banc atteint presque la plage du Petit Nice et il ne faut que quelques brasses pour le rejoindre.
Combien de personnes tenteront cette traversée l’été prochain ? Faudra t-il interdire l’accès au Banc pour le protéger de milliers d’estivants qui voudraient y planter leurs parasols ? Faudra t-il intervenir pour désensabler la passe sud ? quel sera l’impact sur l’hydraulique du Bassin ?
Tant de questions qu’il va falloir maintenant se poser.
… C’ÉTAIT UN POISSON D’AVRIL !
Depuis hier, une maquette avec 20 pages imprimées est visible à la Galerie. Venez le découvrir, le toucher, le peser, le feuilleter.
La souscription est lancée et j’ai créé un mini-site pour présenter le l’ouvrage en détail.
Rendez vous sur mon site: www.stephanescotto.com et cliquez sur « mes livres ».
Je rappelle que pour les 500 premiers exemplaires, un poster collector est offert.