Depuis quelques jours, la galerie a de nouveau ouverte ses portes.
La nouvelle collection « Automne 2009 » que je vous avais présenté un peu plus bas sur le blog est arrivée hier et il m’aura fallu toute la journée de vendredi pour déballer et trier et toute la journée d’aujourd’hui pour ranger et accrocher, tout en accueillant les premiers visiteurs des vacances de Noël.
En 10 ans, je crois que je n’ai jamais eu autant de choix disponible tant par le style des photos que par les formats proposés.
il y en a pour tous les goûts et pour tous les budgets, de 29 € pour une photo 20×30 encadrée à 430 € pour un grand panoramique 60×180 cm laminé sur bois, numéroté et signé.
Cette année, les triptiques sont à l’honneur avec pas moins de 45 modèles différents en 50×50 pour créer votre ambiance ou raconter une balade sur le Bassin, mais aussi une nouveauté :
les triptiques en 20×20 laminés sur bois avec chassis !
venez les découvrir, c’est mignon et très abordable (100 € les 3 photos en 20×20 au choix)
Idée cadeau : le livre « Balade en altitude » avec son DVD et le poster-dépliant offert. Et pour les dédicaces, je suis présent tous les jours jusqu’à la fin des vacances de Noël.
Pour ceux qui souhaitent acheter le livre à distance, les frais de port sont offerts pendant cette période de fêtes !
La galerie est ouverte tous les jours de 10h00 à 12h30 et de 14h00 à 19h00 avec possibilité d’ouverture jusqu’à 20h00 sur demande (appelez moi au 06 61 63 52 62)
13 avenue Gambetta (à côté de la patisserie Marquet) à Arcachon – tel : 05 56 22 52 62
à bientôt et très bonnes fêtes de fin d’année !
POUR DECOUVRIR LES 80 PHOTOS DE LA NOUVELLE COLLECTION « AUTOMNE 2009 », CLIQUEZ ICI !
Et bien voilà, c’est prêt !
Ouf… un bon mois de post-production aura été nécessaire pour trier, sélectionner et optimiser 80 nouvelles photographies prises entre le 15 septembre et le 31 octobre.
Je me suis efforcé de vous proposer une vision très éclectique du Bassin, des formats et des couleurs différentes, une atmosphète paisible qui collait bien avec le climat exceptionnel d’été indien dont nous avons bénéficié.
Avec cette nouvelle collection, vous pourrez composer les triptiques de votre choix parmi 45 photos au format carré. Je vais d’ailleurs vous proposer à la galerie à partir de mi-décembre, des triptiques à partir d’images carrées en format 20×20 cm laminés sur bois avec chassi à un tarif très étudié.
Pensez aux cadeaux de Noël ! frais de port offerts pour toute commande passée avant le 20 décembre 2009, valable pour les photos et pour les livres. J’annoncerai également des promos très prochainement aux abonnés de la newsletter et aux abonnés facebook. Alors n’hésitez plus à vous inscrire !
POUR DECOUVRIR LA NOUVELLE COLLECTION « AUTOMNE 2009 », CLIQUEZ ICI !
Ce soir j’ai vraiment le cafard.
Je savais qu’en me rendant à ce « débat public » du SCOT (Shéma de Cohérence Territorial ) organisé par le SYBARVAL (Syndicat du Bassin d’Arcachon et du Val de l’Eyre), je serai déçu. Mais pas à ce point.
Après avoir essayé, en vain, de convaincre mes propres amis de m’accompagner, je m’y suis donc rendu seul ce soir, à la Salle des Fêtes de Biganos.
Première constatation : 45 personnes dans la salle !
Pour un territoire qui comporte 140 000 habitants, un débat qui porte sur son avenir de façon très concrète, seuls 45 personnes ont jugé utile d’y participer. C’est désespérant.
Mais il est vrai que nos élus n’ont pas fait beaucoup d’efforts pour proposer à leurs concitoyens de participer au débat… quel est l’habitant du Bassin et du Val de l’Eyre qui a été informé de cette réunion pourtant d’une importance capitale ? Même la presse locale a brillé par son absence. Il n’y avait dans la salle qu’un correspondant de Sud Ouest (même pas journaliste professionnel), une correspondante de la Dépêche du Bassin, et… c’est tout !
Parmi elles, beaucoup de retraités, des Présidents d’Associations diverses et variées (qui manifestement n’ont même pas réussi à mobiliser leurs adhérents), les Verts, et une représentante du Parti Communiste.
Je balaye du regard la salle à la recherche d’un ostréiculteur. Pas un seul. Il me semble pourtant les avoir bien entendu cet été crier au complot immobilier qui se préparait derrière leur mort annoncée… Il faut dire que les souris ne meurent plus, et qu’ils sont invités au cirque Pinder à Paris le 1 er décembre pour promouvoir leurs huîtres. C’est tellement plus facile de dompter les tigres en cage plutôt que les promoteurs « bétonneurs » !
Donc pas d’ostréiculteurs ce soir et c’est bien dommage car si il y a bien une corporation qui peut sauver le Bassin ce sontcertainement les paysans de la mer.
Sur 17 maires de la circonscription, 5 sont présents !!! Il y a Marie Hélène DesEgaulx (MHDE) sénateur-maire de Gujan-Mestras, le Maire de Biganos Bruno Lafon, la Maire d’Audenge Nathalie Le Yondre ( bien placée pour savoir les conséquences que peuvent représenter les ordures ménagères de 10 communes déversées sur sa ville pendant des années…), Christiane Dornon , maire du Barp et Jean-Guy Perrière le maire d’Arès qui « anime » la soirée. On notera donc l’absence du Président de la Cobas Yves Foulon qui était occupé à donner une interview sur Radio Côte d’Argent après un conseil municipal sur sa comune. Quelques élus conseillers municipaux ou conseillers régionaux sont là aussi : Vital Baude et Michel Daverat des Verts, et René Serano ancien conseiller général pour la Teste.
De toute évidence, à presque 40 ans, je suis le plus jeune dans la salle… (à part Vital Baude des Verts). Finalement j’ai honte de ma génération, qui a le devoir de s’investir pour changer les choses et les améliorer, et qui est totalement démissionnaire, préférant de loin aller se bourrer la gueule dans les bars du Moulleau et aller surfer plutôt que d’aller se faire chier à écouter parler de SCOT, de SYBARVAL, de PADD, de SDAU 1 et même de SDAU 2 !!!! Comment leur en vouloir, tout est conçu pour repousser le jeune citoyen vers ses préoccupations quotidiennes et finalement assez insignifiantes.
En face de ce maigre public non représentatif de la population du Bassin, une estrade et 3 intervenants. Ce sont les ingénieurs de l’étude qui a été commandée par le Sybarval pour définir les enjeux et les perspectives de développement du SCOT. J’apprends que cette étude commandée au cabinet A’URBA aura coûté aux contribuables la coquette somme de 830 000 € ! Dépensons sans compter, c’est du « développement durable »…
La présentation commence…
Projections de cartes et de simulations démographiques et urbaines au mur, annonces de chiffres (presque à voix basse tellement c’est indécent…), et solutions envisagées, adaptations… tout cela enrobé de jolies phrases dans un vocabulaire qui rapellerait presque le menu d’un restaurant étoilé !
3 aspects sont développés : l’urbanisation, le transport, et l’offre économique et touristique.
Dès le début, je suis pris d’un mal être. Je m’aperçois en effet que comme tous les habitants du Bassin (qui ne le savent pas encore…) je suis mis devant le fait accompli. Les élus ont bel et bien décidé d’assumer les + 100 000 habitants (minimum) annoncés pour 2030 sur le Bassin d’Arcachon et ont commandé (en toute discrétion) cette étude sérieuse afin de savoir quelle était la meilleure façon de bétonner et d’offrir les infrastructures nécessaires pour accueillir ces nouveaux arrivants. Pourtant, l’année dernière, lors du débat de la journée « L’eau en partage » organisée par le SIBA, deux élus d’importance et de bords différents : François Deluga Député-Maire du Teich et Michel Sammarcelli, maire du Cap-Ferret, Président du SIBA, avaient donné publiquement leur avis sur la question : c’était « NON, STOP, on a atteint la limite ». Mais ce soir ces deux élus ne sont pas là… faut-il en déduire quelque chose …?
Il aurait été plus simple et moins coûteux de geler l’urbanisation pendant 10 ans et d’observer les dégats occasionnés par les 10 années de bétonnage qui viennent de s’écouler. Mais non, cela réclame un courage politique que nos élus n’ont pas. Quelque part je les comprends. Difficile de dire à un jeune ménage qui voudrait bien s’installer dans le coin et profiter lui aussi de la qualité de vie qu’offre ce territoire : « désolé il n’y a plus de place pour vous, il fallait venir avant ». Et pourtant, aussi injuste que cela puisse être, j’en suis convaincu c’est la seule et unique solution pour protéger la nature exceptionnelle du Bassin d’Arcachon qui fait tout le charme de la qualité de vie qui nous attire. Alors, depuis des années, sous prétexte de limiter la spéculation foncière, on a autorisé la construction de nouveaux lotissements, on a mordu et mordu encore sur la forêt, sur le bord de mer (Gujan-Mestras, vers le Chateau Madère), même inondable c’est pas grave… on a autorisé la division de terrains et la construction de « cages à lapins » mitoyenne spécialité du constructeur Palma Immobilier, au beau milieu de villas arcachonnaises classées au patrimoine ! incohérence totale ! anarchie permanente ! manque de respect de l’identité de nos villages, et on ne pourra pas faire marche arrière. Ce qui est construit ne sera pas détruit. Il faudra vivre avec. Ce soir pour nous rassurer, les élus ont affirmé leur volonté de ne plus ouvrir de nouveaux territoires à la construction. Nous allons donc « densifier » les communes… heureux propriétaires d’une jolie villa arcachonnaise ou d’un chalet en bois de pêcheur, préparez vous car si votre voisin vend son bien, il aura tout intérêt à vendre son terrain à un spécialiste de la « cage à lapin » qui optimisera chaque cm2 constructible, ne laissant aucune place pour un petit bout de jardin. Sur la commune sur laquelle je vis, La Hume/ Gujan-Mestras, c’est la politique menée malgrè les belles promesses de campagne.
Mais revenons à cette belle présentation du SYBARVAL…
Après avoir évoqué donc l’urbanisation, nous voici sur le sujet du transport. On nous parle de transports collectifs mais moi je sais que sur un tel territoire, on utilisera toujours plus sa voiture que le bus ou le train. Il y a un individualisme sur le Bassin assez évident et il sera difficile de changer les mentalités. On aura beau doubler les voies rapides, il y aura toujours plus de voitures, plus de camions et donc… plus d’embouteillages qui rendront la vie de ceux-là même qui voulaient vivre ici, de plus en plus proche de la vie qu’ils avaient dans la grande ville qu’ils ont fui…
Puis le sujet de l’économie. Alors là je dois dire que j’ai été épaté par l’imagination et la créativité de nos ingénieurs ! On nous propose de construire des bureaux, beaucoup de bureaux car il n’y en a pas sur le Bassin. De miser sur une usine de fabrication de panneaux solaires car nous avons du silicium sur place (mais l’intervention d’un monsieur qui avait l’air bien renseigné sur la question a vite fait perdre son enthousiasme à l’ingénieur-économiste : en effet il semblerait que le marché des panneaux solaires soient définitivement occupé par les chinois, faute d’avoir anticipé sur la demande. Et qu’en plus, une nouvelle technologie plus performante n’utilisant pas du silicium soit déjà à l’étude…). On nous propose aussi de développer la filière bois en la diversifiant. Là par contre, je trouve que l’ingénieur à vu juste en précisant au Maire de Biganos que l’usine Smurfit ne sera certainement plus là dans 20 ans et qu’il faudra donc trouver de nouveaux débouchés pour tous ces pins. Personnellement je pense que Smurfit ne sera plus là dans 5 ans du fait des crises économiques mondiales à répétition que nous allons subir. En revanche j’ai été choqué par l’idée de clôturer les forêts pour « protéger » des promeneurs du dimanche la ressource sylvicole. C’est un comble quand même : on livre de l’espace naturel aux promoteurs mais on « protège » la forêt des promeneurs indésirables !!! Le monde à l’envers.
Il a également évoqué l’industrie nautique que l’on pourrait développer en créant des… ports à sec ! ben voyons ! tout le monde à bien remarqué cet été qu’il n’y avait pas assez de bateaux sur le Bassin !!!
A ce stade de la présentation je me rends compte que nos élus ont fait le choix d’adapter le territoire à l’Homme sous couvert du mot magique : « développement durable » parsemé par ci par là… pourtant la seule chose qui « dure » dans le « développement » c’est la pollution. Et la nature dans tout ça ? oh et bien elle s’adaptera à l’Homme elle aussi. Enfin… on verra ça plus tard…
Au bout de deux heures, la présentation se termine enfin. Le débat peut commencer.
C’est Michel Daverat, élu des Verts au Conseil Régional, qui prend la parole le premier. Il reprend un chiffre annoncé lors de l’exposé : 38 000 logements en plus ! Oui vous avez bien entendu : 38 000 logements !!! dont 15000 logements sociaux. Multiplié par 3 ou 4 personnes par logement = 130 000 habitants en plus. Et il s’interroge : que vont faire ces gens ? quels emplois pour eux sur un territoire déjà bien touché par le chômage et les emplois précaires et saisonniers ? il rappelle aux élus présents qu’ils avaient parlé de « freins à l’urbanisation » mais qu’au final c’est un schéma tout à fait contraire qui a été présenté ce soir. Et de conclure : » développement durable, je ne vois pas ce qu’il y a de durable dans tout ça ».
Jean-Claude Laloubere, personnalité politique du Barp saisit le micro et se lance dans une critique fort bien faite sur la qualité du travail effectué par le cabinet A’URBA et soulève le manque de démocratie qui règne au sein de ce débat majeur.
Puis c’est Monsieur Duhard, président du COBARTEC (collectif pour le transport en commun) qui prend la parole et s’engage dans la lecture interminable du tract qu’il a distribué à l’entrée. Tout ce qui est dit dans ce tract est vrai, bien éclairé, et très clair. Le seul problème c’est qu’il fait deux pages A4, que tout le monde l’a déjà lu et qu’il nous faut maintenant l’écouter en totalité. Des voix s’élèvent : « faites le taire ! », « pfffffffffffff », tout le monde en a marre mais l’élu chargé d’animer le débat laisse parler. Au bout de 10 minutes c »est enfin terminé et le débat reprend.
C’est très tendu et désordonné. Cela part dans tous les sens. Le maire d’Arès chargé de mener le débat ne semble pas motivé pour créer une animation constructive. C’est un peu comme si il laissait parler les « empêcheurs de tourner en rond » dans un désordre volontaire, histoire que le débat ne mène à rien… pipo, pipo !
Moi même je me suis lamentablement fait remarqué dans une intervention excessive en réclamant le micro de façon maladroite et impolie… Bref, je suis passé pour un con. Je décide donc de me calmer un peu et d’attendre avant d’intervenir à nouveau.
J’arrive enfin à avoir le micro. Je précise à la salle que je ne suis « membre de rien », ce qui fait sourire Jean-Guy Perrière. Mon intervention se limitera à exprimer mon désarroi aux élus présent. Leur dire que je me sens bien seul dans cette salle, leur rappeler que le Bassin est très fragile, qu’il souffre déjà beaucoup de surpopulation et qu’il faut s’arrêter là. Je conclu par la phrase d’un ami, un jeune architecte de 26 ans amoureux du Bassin : » le Bassin c’est comme un cannot de sauvetage prévu pour 10 personnes… si on monte à 30 dessus, il coule et tout le monde meurt ». Je m’attendais à quelques applaudissements pour cette phrase tellement significative mais rien. Et Monsieur Jean-Guy Perrière, maire d’Arès de rétorquer que les élus du Bassin sont des gens responsables. Responsables peut-être mais conscients j’en doute.
Enfin, c’est Vital Baude, élu d’Arcachon pour les Verts qui prend à son tour la parole. Il précise, et je tiens à l’en remercier, qu’il comprend très bien ma réaction puisque j’ai fait l’effort de venir à cette réunion et que j’ai découvert que j’avais été mis, comme tout le monde, devant le fait accomplit, sans aucun débat préalable à cette étude, et que cela n’était pas normal de considérer les citoyens du Bassin de cette façon. Il intervient sur un point qui n’a pas été pris en compte dans cette étude pourtant très coûteuse: la nourriture. Qu’allons nous en effet donner à manger aux 250 000 habitants du Bassin ??? Il interpelle MHDE car il est vrai que depuis la projection du film « Nos enfants nous accuseront » et le débat violent qui a suivit (voir mon article en cliquant ici), elle a fait la démarche d’amener le bio dans les cantines de sa commune et c’est une très bonne mesure. Comment faire donc pour offrir une nourriture de qualité à une population aussi importante qui vit sur un territoire ou la pression foncière est telle qu’il est difficile voir impossible pour un maraîcher de s’y installer. Allons nous subir un va et viens permanent de camions remplis de nourriture industrielle vendue dans les hyper qui viendront s’installer dans les nouvelles Zones Industrielles crées pour l’occasion ? cet aspect pourtant capital n’a pas été pris en compte dans le SCOT.
A ce stade, il ne reste plus que 20 personnes dans la salle, il est 21h30 et je décide de rentrer.
Dans ma voiture j’ai eu envie de pleurer.
Ce soir j’ai compris que c’était foutu. Il n’y a plus rien à faire. Le compte à rebours de la déchéance du Bassin à commencé. Dans 5 ans, on commencera à s’en rendre compte mais il sera trop tard pour faire marche arrière. Finalement j’en arrive à la conclusion que, de part leur manque d’implication, ni les habitants, ni les ostréiculteurs du Bassin ne méritent ce territoire merveilleux. Ils vont donc le perdre au profit des bétonneurs. Je ne veux pas assister impuissant à l’agonie d’un endroit aussi magique qui méritait tellement plus de respect.
Je décide donc de partir avant le désastre.
A partir de ce jour, je vais réfléchir sérieusement à une nouvelle expatriation.
Cela devrait prendre deux ans à peine.
Certains seront contents de me voir partir, d’autres moins, mais je partirai la conscience tranquille car moi, au moins, j’aurai fait l’effort de m’informer, de m’exprimer, de participer aux différents débats et d’essayer de vous sensibiliser, tout en restant un simple citoyen apolitique et indépendant.
Si vous avez lu cet article jusqu’au bout, je vous en remercie.
intervention de Michel DAVERAT, Conseiller Régional des Verts après les deux heures d’exposé:
[gv data= »http://www.dailymotion.com/swf/xazyl5&related=0″][/gv]
Archives vidéos (deux Maires au moins affirmaient il y a moins d’un an qu’il n’était pas raisonnable de ne pas mettre un frein à l’augmentation démographique sur le Bassin):
Dans cette vidéo tournée lors du débat qui suivait la journée « L’eau en Partage » en février 2008, François DELUGA, député-Maire du Teich répond à la question d’un habitant concernant la pression démographique. Il parle alors de +70 000 habitants évalués alors que nous parlons désormais de… + 130 000 habitants !!!:
[gv data= »http://www.dailymotion.com/swf/xb00nk&related=0″][/gv]
[gv data= »http://www.dailymotion.com/swf/xb01bk&related=0″][/gv]
Dans cette vidéo, la réaction de Michel SAMMARCELLI, Maire de Lège-Cap-Ferret et Président du SIBA:
[gv data= »http://www.dailymotion.com/swf/xb01xg&related=0″][/gv]
Après un été presque caniculaire il était à prévoir un magnifique été indien.
Et ce fut le cas ! depuis le début du mois de septembre nous avons l’impression d’être… en juin !
Et c’est donc tout naturellement que nombre de personnes que je croise me font cette remarque :
» vous devez faire des magnifiques photos en ce moment…! »
Et bien NON !
Car en fait, il ne suffit pas d’avoir du soleil et un ciel bleu pour réussir des photos suffisamment exceptionnelles pour que vous ayez envie de les mettre sur vos murs.
Il faut quelque chose de magique en plus. Et en général, c’est dans le ciel que cela se passe.
Il fallait donc que j’attende mi-octobre pour retrouver la lumière qui me permette de retrouver l’inspiration.
Cette année encore, j’ai pu compter dessus. Depuis une semaine je multiplie donc les prises de vues en quête d’originalité.
La collection automne 2008 fut largement aérienne mais depuis la sortie de mon dernier livre « Balade en altitude », j’ai décidé d’atterrir…
Me voici donc dans la préparation d’une nouvelle collection plutôt orientée sur l’eau.
Ce plan d’eau est merveilleux et puisque j’ai la chance de posséder un bateau, je me promène donc à petite allure depuis quelques jours autour de l’Ile aux Oiseaux et de la Conche du Mimbeau, comptant sur le hasard des rencontres.
C’est ainsi que j’ai pu croiser le magnifique canot mixte « Pétrel » devant l’Ile aux Oiseaux avant de le retrouver une heure plus tard au Mimbeau.
Pour la première fois je me suis aventuré dans le « fond » du Bassin et j’ai remonté l’embouchure de la Leyre jusqu’au port des Tuiles. Mais la lumière n’avait finalement rien d’exceptionnel. Tans pis, j’y retournerai un peu plus tard…
Et puis comme ce fut la pleine lune, j’en ai profité pour réaliser quelques vues insolites du Port de la Teste.
Lundi et mardi, j’ai bénéficié de la marée montante aux limites du couché de soleil et d’un fort coefficient ce qui m’a permis d’aller explorer le Village d’Afrique.
Moments magiques et rencontres de gens authentiques qui profitent du calme privilégié dans leurs cabanes de l’Ile, loin des tumultes du « test souris » et de la polémique (justifiée) autour d’un Bassin d’Arcachon qui me paraît de plus en plus menacé.
L’ile aux Oiseaux est un endroit qui se mérite.
D’abord il faut pouvoir (et savoir) se faufiler au milieu des esteys et des parcs à huîtres, puis il faut mouiller au bon endroit pour pouvoir ensuite repartir. Ne pas oublier donc de lever l’ancre avant que la marée ne redescende sous peine de passer la nuit sur l’Ile… Et là attention : il faudra affronter avec courage et ténacité les nombreux insectes qui pullulent tout naturellement dans une végétation plus dense et variée que l’on ne pourrait l’imaginer : fourmis rouges (j’en ai fait les frais !), moustiques, puces d’eau, ahoutas, etc… sans parler des rats.
Mais la récompense est là : comment dire… c’est magique ! oui magique c’est bien le mot !!!
Comment envisager depuis la Jetée Thiers, qu’en face, à seulement 15 minutes de bateau, on puisse passer du tourisme de masse à la simplicité d’une Île sur laquelle s’est épanouit dans notre enfance Babar et sa famille !
Je rencontre des heureux propriétaires de cabanes.
Accueillants, ils me proposent de monter en haut d’un mirador de fortune en bois qui me permet de faire des photos de l’Ile à 15 mètres du sol.
Puis c’est l’invitation à l’apéro avec bonne tranche de rigolade garantie !
Le soleil se couche vite en cette fin d’automne, et la marée ne va pas tarder à redescendre. Il est temps de quitter l’Ile et de revenir à la réalité.
Sortir du Village par l’estey d’Afrique aux reflets roses et mauves, dans le silence absolue, est un instant inoubliable.
Dans les jours qui viennent je me consacrerai à la Dune du Pilat, au lever et au coucher du soleil.
J’attends la bonne lumière.
à suivre…
Facebook est devenu un outil incontournable pour communiquer efficacement.
C’est pourquoi je vous propose de venir rejoindre mon profil professionnel :
Stéphane Scotto photographe
Mon actualité y est mise à jour en temps réel et plus régulièrement que sur mon blog. De plus vous pourrez participer aux discussions avec d’autres membres.
à bientôt sur fb !
Samedi 19 septembre, pour la troisième année consécutive je suis invité à participer aux Journées du Patrimoine par l’aquareliste Maurice BENITAH.
Comme l’an passé, nous serons nombreux, artistes et écrivains, à vous recevoir à la Villa Régina en Ville d’Hiver d’Arcachon, pour vous présenter nos oeuvres et partager cette journée.
En ce qui me concerne, je serais à votre disposition pour discuter de mon dernier livre « Bassin d’Arcachon, Balade en altitude », accompagné de Tom PERRIN, auteur des textes, libre plume naturaliste.
Nous pourrons effectuer des dédicaces sur vos livres déjà acquis précédemment. Si vous souhaiter acheter l’ouvrage sur place ce sera l’occasion idéale puisque mes deux livres seront disponibles au tarif exceptionnel de 40 € (au lieu de 49 €). Profitez-en !!!
Si le temps le permet, la photo aérienne la Plus Longue du Monde (la première de 52 mètres réalisée il y a 3 ans) sera également exposée. Si vous n’avez jamais eu l’occasion de la voir, ne ratez pas cette opportunité !
Nous vous attendons nombreux à partir de 14h00 et jusqu’à 18h30.
Villa Régina
11 allée de Corrigan – Arcachon (près du Parc Mauresque)
Tel : 06 61 63 52 62
Reportage diffusé au JT 19/20 du 24.08.2009
Merci à Laure et Sophie, les deux journalistes de France 3 Aquitaine qui ont réalisé ce petit sujet.
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Mardi 4 août 2009, 2 ème tentative pour réaliser la photo aérienne la plus longue du Monde.
Le premier vol de la semaine dernière n’ayant pas été satisfaisant, on recommence !
Décollage à 18h30 direction la Salie, puis nous longerons le bord de mer jusqu’au Teich.
Passage au dessus des plages du Pyla vers 18h45, au dessus d’Arcachon vers 19h00 et du Teich vers 19h30.
Nous serons beaucoup plus bas que la dernière fois. N’hésitez pas à faire signe au passage de l’ULM ou a écrire des messages dans le sable !
Le prochain vol aura lieu en fonction des conditions météo et partira du Teich pour aller jusqu’à la pointe du Cap-Ferret. Ce sera cette fois ci un vol du matin.