Me voici de retour à New York pour y vivre les élections américaines.
Obama ou Mac Cain ?
Réponse dans deux jours.
Je serais à Times Square mardi soir en compagnie de Raphaël, un ami photographe vivant à NY.
Que se passera t-il en cas de défaite d’Obama ?
Et s’il l’emporte, New York deviendra t-elle la ville la plus festive du Monde ?
La planète toute entière à la regard tourné vers l’Amérique. Moi je serais là pour essayer de capturer cet instant au travers de mon objectif.
En attendant, voici un lien amusant (contribution de Pierre Marc Dufraisse via Facebook) :
Je n’ai pas de regrets de quitter Boston. J’avoue ne pas avoir été séduit par cette ville mais je dois aussi reconnaitre qu’une demie journée c’est peu pour se faire un avis.
Je prend le direction du Sud et de l’interstate 95.
Au bout d’une heure de route je quitte le Massachusetts et entre dans le Connecticut.
L’hôtel que j’ai réservé est correct. Style Motel avec chambre au rez de chaussé donnant directement sur la voiture garée devant. Tv cablée (chouette je vais pouvoir regarder un reality show et de la pub…), salle de bain spacieuse, cafetière, frigo, et grand lit King size bien confortable.
Pas le temps de rêvasser, je file 500 m plus loint à Mystic Seaport.
Il s’agit d’un port recréé où l’on peut découvrir des bateaux d’époque et la vie maritime du 19 ème et du début du 20 ème siècle.
C’est une visite très interessante et très reposante.
Ce qui est bien à Mystic Seaport c’est qu’il y a assez peu de panneaux et quasiment pas d’interdiction. On peut monter sur les bateaux, toucher le bois. On est libre de voir ce que l’on veut dans l’ordre que l’on veut.
Je rentre dans une cabane d’ostréiculteur de l’époque et je découvre que l’ostréiculture était extrèmement développée dans l’Etat de NY au début du 20 ème siècle.
Demain, je retourne à New York City.
Ce sera J-2 avant les éléctions et j’essaierai de vous faire partager mes impressions sur place.
J’aurais eu mauvaise conscience de quitter Cape Cod pour la deuxième fois sans aller faire une petite escale à Boston. Une ville chargée d’histoire, connue aussi pour sa prestigieuse université d’ Harvard et sa très brillante équipe de Base Ball : les Red Sox.
Boston est à une heure trente de Cape Cod. Un film que vous avez tous vu se passe entièrement à Boston : Backdraft (une histoire de pompiers).
Même avec le GPS, j’avoue que l’orientation dans la périférie de Boston est laborieuse du fait des nombreux échangeurs routiers.
Je dépose mes affaires à l’hotel, situé dans la périphérie de Boston et je pars à pied explorer ce que le peu de temps me permettra avant la tombée de la nuit.
Je met une heure à comprendre où je suis et où je vais… J’arrive finalement à Harvard. Les rues grouillent de jeunes et à chaque carrefour quelqu’un joue de la guitare.
Je prends le métro pour me rendre à Downtown Park Street. Le métro Bostonien est très bruyant et il y fait une chaleur épouvantable. Les stations sont très éloignées les unes des autres. Je mets enfin le nez dehors avec soulagement. Quel contraste avec Cape Cod !
Comme à New York, les grattes ciels cohabitent avec des vieux immeubles en briques. Le tout forme une architecture intéressante.
Je me ballade un peu au hasard mais il est déjà l’heure de rentrer car j’attends un mail d’un couple de Boston que j’avais rencontré à Cape Cod et qui m’avaient proposé de me joindre à eux pour une soirée Halloween. Le mail n’arrivera jamais et je devrais finalement me rendre à une autre soirée que j’avais repéré par internet. Quand j’arrive sur place il y a une file d’attente inouie devant le night club. Je suis déguisé en Ninja alors cela ne va pas m’arrêter ! Au bout d’une heure d’attente sans espoir d’atteindre un jour la porte d’entrée du club, je décide de renoncer et je hère dans les rues animées de la ville.
Je rentre dans un bar style pub irlandais, je prends une bierre, je discute avec un couple d’ américains très sympaet il est déjà minuit, heure de fermeture des bars… (le boites ferment à 2 heures !!!) et ce dans tout l’ Etat du Massachusetts. Malheureusement, j’ai oublié mon téléphone portable à l’hôtel et je n’ai donc fait aucune photo de la soirée.
Retour à l’hôtel pour une bonne nuit de sommeil.
Demain, je redescend en direction de New York et je fais une halte à Mytic SeaPort, dans le Connecticut.
J’avais rencontré Tom, photographe de Cape Cod par hasard sur une plage du National Seashore dans les premiers jours de mon périple à Cape Cod. Avant mon départ, je décidais donc de lui rendre visite dans sa galerie de Truro, entre Hyannis et Provincetown. Tom partage sa galerie avec sa femme qui est peintre dans leur maison, située sur Main Street. Je n’ai jamais vu une rue aussi longue de ma vie !
Je débarque donc à l’improviste chez eux et par chance, ils sont là.
L’occasion pour moi de découvrir son travail et de lui présenter le mien.
Nous discutons de notre métier, du matériel et je lui parle de mes différentes finitions (laminage bois, dibond alus, et plexiglass). Lui préfère reste à l’encadrement classique plus adapté à sa clientèle.
Je leur laisse un exemplaire de mon calendrier du Bassin en leur faisant promettre de passer me voir un de ces jours.
Sur le chemin du retour je m’arrête manger à un « diner » que j’avais repéré et pris en photo plusieurs fois.
Déco extérieure ravissante et créative, intérieur typiquement américain.
Je prends un hot dog, dans la plus pure tradition amèrloque !
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C’est ma dernière soirée à Cape Cod. Demain je prends la route pour Boston où j’ai décidé de passer l’aprés midi et la soirée Halloween.
Je pars au centre commercial à côté de l’hôtel pour acheter un magazine que j’avais repéré sur les bateaux en bois et je tombe sur une série de magazines sur les armes et notamment un spécialisé dans la paranoïa…
Puis au supermarché, je découvre avec amusement que grâce au surgelé on peut manger des « kha nuh lay de Bordeaux », même à Cape Cod !!!
Bon… je n’ai pas testé mais je suis persuadé que cela doit être délicieux…
Je vous présente également un petit zapping de la TV américaine (en tout cas du réseau câblé proposé par mon hôtel). C’est filmé avec mon téléphone portable alors il y a des barres noires horizontales dues au défilement du tube cathodique de la TV…). Au programme : Animal Channel, de la pub, de la météo, de l’info, des reality show en pagaille, de la pub pour de la bouffe, des vieux films, des plus récents diffusés en 4/3, de la pub pour de la bouffe… et puis aussi de la pub pour des bagnoles, … et puis de la pub pour de la bouffe…
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Voici aussi un reportage sur les ostréiculteurs à Cape Cod :
Demain… Boston.
Aujourd’hui il faisait un froid glacial.
Je décide de sortir un peu de la baie de Cape Cod et d’aller jeter un oeil sur Plymouth, une ville portuaire, chargée d’histoire, située entre Cape Cod et Boston.
J’arrive directement au petit port de pêche qui a tout d’un décors de cinéma style » En pleine tempête « .
Je rentre dans un « seafood » pour me restaurer. Ambiance populaire. On choisi son plat, on paye et on attends avec son ticket. Le plateau arrive avec bisque de hommard (4$), et friture de clam’s.
Vue sur le port de pêche, musique country, sourires, simplicité.
L’estomac bien rempli, je m’approche de cet étonnant trois mats : le Mayflower II
Puis, je reprends la route avec ma Toyota Prius. Il fait si froid dehors que je choisi de rouler au hazard en longeant la mer. Parfois je m’arrête et je prends quelques photos.
Sur cette plage je découvre le spectacle de la nature : quelques oiseaux qui se nourrissent du cadavre d’un bébé phoque.
Un peu plus loin : Lobster Pound. Ici on peut facilement voir les nombreux phoques qui viennent se prélasser sur les rochers.
Puis je me retrouve sur une petite route un peu plus dans les terres. Les couleurs de l’automne sont superbes. Du rouge, du jaune, des écureuils et… des buffles !
Le soleil commence à se coucher. Je reprends la route pour Mashpee où j’ai rendez-vous pour dîner avec Susan et George. On va parler un peu des élections américaines…
à suivre…
Une chose est sure, la météo américaine n’est pas très fiable…
Ils avaient annoncé de la pluie et une température de… 7 °c pour aujourd’hui et… il a fait un soleil splendide et au moins 22 °c !
Je me lève de bonheur et départ pour Woods Hole (une heure de route) pour ensuite prendre le Ferry pour l’ile de Martha’s Vineyard.
J’avais pris contact par email avec l’office du tourisme (Chamber of commerce) et la directrice m’avait répondu qu’elle m’aiderait à visiter l’ile.
Après 3/4 d’heures de traversée sur un énorme ferry, je pose le pied sur l’ile, qui déjà me semble très attrayante.
Je suis accueilli par Linda et Nancy dans l’office du tourisme. Je leur explique ma démarche et leur montre le livre du Bassin d’Arcachon. Comme à chaque fois elles sont émerveillées par la beauté de nos paysages. Je leur offre un calendrier. Linda se propose de me faire découvrir l’ile avec sa voiture. Je ne pouvais espérer mieux comme guide. Voici ce que j’appelle l’efficacité à l’américaine !
Nous partons pour Menemsha, un village de pêcheur entièrement fabriqué à l’époque pour le tournage du film de Steven Spielberg « Les dents de la mer » et qui est devenu par la suite un véritable village de pêcheurs.
Mais d’abord, Linda veut me montrer une petite fabrique de verrerie « Martha’s Vineyard Glassorks ».
L’atelier est situé dans une bâtisse en bois. Je découvre leurs oeuvres absolument magnifiques ! Je voudrais bien acheter une citrouille en verre mais j’ai trop peur de la casse dans l’avion du retour. Je me contente donc de faire des photos.
Nous arrivons à Menemsha sous un ciel bleu et un soleil radieux. Je suis tout excité d’être là car j’ai dû voir Les dents de la mer au moins 30 fois et je le connais par coeur.
Me voici sur le ponton où Richard Dreyfuss vient rencontrer le chef Brody !
Comme il est déjà midi, Linda me propose de manger quelque chose et nous rentrons dans une cabane qui abrite une sorte de petite poissonnerie. Le patron est très sympa et me fait goûter une soupe de homard délicieuse ! Je prends un feuilleté au homard, crevette et coquilles saint Jacques, et Linda un sandwiches au homard. Nous mangeons assis sur le rebord du ponton et les casiers à homard nous servent de table. C’est tellement incroyable pour moi de me retrouver là. je me dis que l’équipe du film a dû faire ça tous les jours et je mange peut-être à la même place que Steven Spielberg il y a 30 ans !
Après cette flictuaille qui me change des hamburgers et des pizzas, je reprend l’appareil photo et je shoote tout ce que je peux dans les moindres détails. mais il faut que je fasse vite car il y a encore d’autres lieux à voir.
Nous repartons pour le phare d’Aquinnah. Une falaise située à l’extrémité de l’île connue pour ses roches colorées.
Puis Linda m’emmène sur une plage océane bordée de rochers.
Puis nous allons à Edgartown, la ville chic de l’île.
C’est ici qu’il y a ce petit traversier qui permet de se rendre en voiture sur la presqu’île de Chappaquiddick (où l’actrice Meg Ryan s’est fait construire une immense propriété). Ce mini-ferry vous l’avez vu dans le film Les Dents de la Mer. Quand le shériff Brody essaye de convaincre le maire de fermer les plages…
Il est déjà l’heure de rentrer à Vineyard Haven. Je veux profiter de le lumière du couchant pour faire des photos du port.
Sur la route, Linda me fait remarquer que nous passons sur un petit pont qui surplombe un bassin ouvert sur la mer. C’est ici même qu’à été tourné la scène dans laquelle les enfants font du dériveur et sont attaqués par le requin…
10 minutes après, me voici à nouveau à Vineyard Haven. Un paradis pour les voiliers en bois qui sont nombreux, même en cette saison. J’en connais qui se feraient des potes ici (n’est-ce pas FX et Mat …?).
Le ciel devient rose, il n’y a pas de vent, juste le bruit des claquements d’ailes des goélands.
Ma plus belle journée à Cape Cod est en train de s’achever.
Cette île est magnifique et ses habitants d’une grande gentillesse.
J’en garderai un souvenir impérissable.
Un grand merci à Linda et Nancy de la Chamber of Commerce pour leur aide précieuse.
Aujourd’hui il devait pleuvoir et j’avais donc reporté mon projet de reportage sur l’ile de Martha’s Vineyard. Du coup je me suis accordé un peu de sommeil supplémentaire ce matin.
Mais quand je me suis levé je n’ai pu que constater qu’il n’était plus question de pluie mais de soleil ! et en plus la température est considérablement remontée. Trop tard pour partir sur l’ile.
Du coup, je décide de partir à l’aventure, guidée par la vue en 2D du GPS.
Je retrouve un petit restaurant que j’avais déjà repéré l’année dernière. La déco extérieure est très pittoresque. Et à l’intérieur on se croirait dans la série « L’homme qui tombe à pic » !
J’arrive à Cosuit. C’est un petit village de Barnstable où les milliardaires pour lequel les milliardaires semblent avoir eu le coup de foudre si l’on en juge par la beauté et l’immensité des demeures qui sont presque toutes en front de mer avec plage et ponton privé…
Heureusement que nous sommes en automne et que l’endroit est désert sinon je ne pourrais pas atteindre les plages pour faire mes photos.
Cosuit est une sorte d’enclave dans la baie. J’imagine le nombre de voiliers en été dans cette zone protégée de la houle mais ouverte sur l’Océan.
Je croise quelques amateurs de Clams (nos palourdes du Bassin), bien équipés et tous munis d’un permis spécial pour le ramassage de ce coquillage très apprécié dans la région.
Le silence est total. Un vrai régal pour les yeux et pour les oreilles. Pour mes objectifs aussi.
Il n’est que 17h mais le soleil amorce rapidement sa descente. Je me promène un peu sur l’estran et j’admire les magnifiques maisons perchées dans les hauteurs et toutes reliées à la plage par des immenses pontons en bois. Toutes les propriétés semblent vides.
Demain je tente Martha’s Vineyard. Enfin !
@ suivre…
Il devait pleuvoir aujourd’hui mais il n’en fut rien.
Je me mets en direction de woods Hole. Cet endroit m’avait beaucoup séduit l’année dernière. C’est un village orienté vers la pêche et la plaisance. Le petit port est vraiment mignon. Seulement voilà, aujourd’hui le petit pont qui faisait tout le charme de ce village est en rénovation. Le village est coupé en deux par un vaste chantier et il m’est difficile de faire des photos.
Je pars me renseigner pour le ferry qui emmène sur l’ile de Martha’s Vineyard. Je compte en effet y aller demain pour la journée.
Je fais un petit tour sur le petit quai des pêcheurs pour faire quelques photos de vieux rafios.
Il est déjà 14h00. Je décide de faire ce qui fut payant l’année dernière, c’est à dire de mettre le GPS en mode 2D est de rouler le plus près possible du rivage en espérant tomber sur quelque chose d’intéressant. Je roule depuis dix minutes à travers des petites routes à l’ombre des arbres et des pins et j’admire les maisons toutes aussi jolies les unes que les autres.
J’arrive à une petite marina. Vieux pontons en bois, petits bateaux à voile traditionnels et… le calme absolu.
Je reprends la route.
En contrebas de ma route j’aperçois un étang et une tâche rose dans l’eau… et oui ! ça y est, j’ai enfin trouvé une culture de cranberrys ! j’emprunte un petit chemin tortueux qui conduit au bord de l’étang. Des ouvriers sont là. Je demande l’autorisation de prendre des photos et c’est avec un grand sourire que les employés portoricains acceptent.
Je découvre alors cette méthode de récolte qui date du milieu du 19 ème siècle.
A l’époque les marins appréciaient les vertus de la canneberge pour sa haute teneur en vitamine C qui les protégeait du scorbut. La région de Cape Cod réuni les conditions idéales pour la culture du cranberry. Le fruit ne pousse pas directement dans l’eau mais sur une sorte de lit composé de sable, de tourbe, de gravier et d’argile. De septembre à novembre, cette tourbière est innondée afin que les fruits se détachent du plan pour flotter à la surface. Il ne reste plus ensuite qu’à les ramasser.
Si vous n’avez jamais goûté au jus de cranberry, pensez à en acheter lors de vos prochaines courses. C’est délicieux.
Je profite de cet article pour remercier celles et ceux qui suivent le blog. Nous venons de dépasser les 10 000 visites depuis les débuts du blog il y a un an.
Merci pour les commentaires. Je ne réponds pas par manque de temps mais sachez que cela me fait plaisir quand vous participez.
à suivre…
Beau temps aujourd’hui.
J’ai de plus en plus de mal à me lever. Le blog me prends du temps et je ne termine jamais mes articles avant minuit…
J’avale le « continental breakfast » c’est à dire du café au lait, des muffins grillés avec du beurre (enfin cela s’appelle comme ça ici aussi…) et de la confiture.
Ce qui me frappe c’est le recours aux mini doses en permanence. Même le sucre est en petits sachets. Il faut en user trois pour mon café. Pour me faire une tartine il me faut deux petits emballages plastiques de beurre et pour la confiture c’est pareil ! le café, le jus d’orange, sont servis dans des gobelets en plastique. Et tout cela part à la poubelle. Il va falloir changer tout ça.
Je prends tout le matos et je décide de foncer sur Provincetown, tout au bout de la baie, à 1H30 de Hyannis. Mon idée est d’arriver le plus tôt possible à Provincetown pour attraper un bateau qui pourrait m’emmener photographier et filmer les baleines qui sont très nombreuses au large de Cape Cod en cette saison. Malheureusement pour moi, la saison touristique étant terminée, les bateaux sont arrêtés.
Je me ballade dans les ruelles de Provincetown qui regorge de décorations très photogéniques
Une chose est sûre, les gays de Provincetown voteront pour Obama…
Je flane sur le petit port de pêche.
Quelques pêcheurs ramènent leurs casiers de homards (lobsters en anglais). Je repère un vieux flibustier sur un vieux rafiot et je vais à sa rencontre.
Je lui demande si je peux le prendre en photo car il a un look typique de pêcheur. Il me répond qu’il n’est plus pêcheur pour longtemps et que son bateau est à vendre. « Every thing is for sale in USA now » me lance t-il. Et le voilà qui m’explique les problèmes des pêcheurs américains, qui sont les mêmes que nos pêcheurs français : augmentation de pétrole, marges pas assez importantes et restrictions du gouvernement. Lui n’y crois plus et il n’a aucune confiance dans les deux candidats à l’élection à qui il reproche des dépenses de campagnes gigantesques et indécentes comparées à la situation économique et sociale d’un grand nombre d’américains. Je lui montre mon livre sur le Bassin et je le sens dubitatif sur la photo de la Dune du Pilat…
Je repars pour la pointe de Provincetown, sur le National Seashore à la recherche d’une vue interressante de la plage océane. La lumière commence à descendre et il ne me reste qu’une heure pour trouver quelque chose. Je ne trouve rien de vraiment beau. Je pense que les plus beaux coins sont à des endroits inaccessibles en voiture et qu’il me faudra beaucoup de temps pour les trouver.
Je pars donc en direction de Welfleet qui est le village des ostréiculteurs.
Au bout d’une petite route que j’avais repéré sur une carte détaillée, je trouve enfin une vue intéressante. Je me gare derrière la seule voiture en stationnement : une… Prius !!!
Il y en a partout et pas seulement à NY ! En regardant les publicités de bagnoles à la télé je m’aperçois que les américains ont un choix important de véhicules hybrides et plusieurs marques américaines proposent des berlines et des 4X4 hybrides. Nous en France : rien… on a tout misé sur le diesel… mais on a le grenelle de l’environnement pour nous donner bonne conscience.
Je sors le Widepan panoramique et m’applique pour réussir au moins une bonne photo de paysage aujourd’hui.
Le soleil se couche sur cet endroit très calme.
Je rentre à l’hôtel. Pour demain ils annoncent de la pluie. Je n’ai pas de programme.
à suivre…