Il fait froid ce matin.
Au petit déjeuner je fais la connaissance d’un couple français descendu dans le même hôtel.
Francis et Marie-Claude viennent de Bourgogne et font un trip assez original.
En France, Francis collectionne les voitures anciennes. Ils parcourent donc les USA à la recherche de véhicules hors du commun. Ils sont arrivés à NY, ont loué une voiture et sont partis pour la Pensylvanie où se tient chaque année le Hershey Car Meet: une concentration de voitures de collection. Puis ils sont montés jusqu’à Toronto au Canada pour redescendre par le Maine, puis Boston, puis Cape Cod. Ce sont des inconditionnels des USA depuis de longues années et ils me confient apprécier tout particulièrement l’Arizona.
Je les accompagne au parking et je les prends en photo avant leur départ.
Puis je pars au musée JFK. Comme vous le savez peut-être, Cape Cod fut le lieu de villégiature du clan Kennedy.
Là je rencontre la responsable de l’office du tourisme et je lui explique qui je suis et mon projet de jumelage entre le Bassin et Cape Cod. Je lui demande de m’aider à avoir des contacts utiles sur place. Elle me promet de faire le nécessaire et de me contacter avant mon départ.
Puis, je pars déjeuner au fameux « Pancake man ». Je prends une omelette et… des pancakes au sirop d’érable of course !
Retour à l’hôtel pour une heure de repos.
A 16h, je pars pour le port de Hyannis. Je voulais réaliser une prise de vue bien particulière d’un petit phare que j’avais repéré. Mais je vais être vite décontenancé car ce phare se trouve sur une propriété privée et il m’est impossible d’y accéder.
C’est une difficulté que je rencontre souvent ici. Tout étant privé, il est très difficile de pouvoir garer la voiture où je veux et je passe parfois à côté de belles photos.
Le soleil est en train de descendre alors je décide de rouler au hazard en essayant de longer la côte. Au bout de 10 minutes je tombe sur une boutique assez pittoresque où j’achète du savon et de la confiture de cranberry.
Un peu plus loin je trouve une route qui pars vers la mer et je tombe sur un paysage assez beau
Je me pose là pour faire quelques photos. Il fait vraiment froid. J’ai les doigts gelés.
Heureusement ils prévoient une remontée de température pour demain et après demain.
Il commence à faire nuit alors je rentre. En face de l’hôtel il y a un immense centre commercial et j’avais repéré une boutique de déguisements pour Halloween. Je vous laisse découvrir la petite vidéo que j’ai pu tourné avec mon Nokia jusqu’à ce que la vendeuse vienne me dire que c’était interdit de filmer…
[gv data= »http://www.dailymotion.com/swf/k1JPtvXrEv752fOy6K&related=1″][/gv]
à suivre…
Ce matin, on ne pouvait imaginer pire comme météo : pluie, vent et froid !
Impossible de faire quoi que se soit dans ces conditions.
Je décide donc de contacter Susan et George, un couple d’américains de Mashpee que j’avais rencontré dans ma galerie fin août. Ils me proposent de venir chez eux pour 13h00.
Je fais donc les 30 minutes de route pour me rendre à Mashpee, petit territoire de Cape Cod autrefois habitée par les indiens.
Je suis accueilli dans la résidence secondaire de Susan et George. C’est une petite maison située en haut d’une petite falaise avec une vue imprenable sur l’Océan et une petite plage privée en bas.
Susan gère des maisons de retraite et George travaille dans l’immobilier sur Boston.
Susan est issue d’une vieille famille de Mashpee et elle connaît très bien Cape Cod.
Autour d’une bouteille de vin nous parlons de leur séjour en France, en Bretagne, à Bordeaux, et sur le Bassin.
Nous discutons des différences qui existent entre la France et les USA. Je leur explique le système social français et ils n’en reviennent pas. Quand je leur dit que le pourboire est inclus en France dans les restaurants alors là ils ne comprennent pas. Et quand je leur explique le le salaire d’un employé coûte quasiment le double à l’employeur alors là ils sont effarés ! impensable pour eux.
J’apprends qu’aux USA, le chômage fonctionne à peu près de la même façon. 100 % du salaire pour la première année puis dégressif ensuite. Qu’il existe des allocations familiales et que l’on donne également de l’argent pour la nourriture aux plus pauvres.
La discussion nous amène à parler de la crise qui sévit actuellement. Ils conviennent avec moi qu’au lieu d’attendre le crash et d’aider les banques, l’Etat aurait mieux fait d’aider les familles endettées ce qui leur aurait permit de garder leurs maisons et de ne pas faire intervenir l’Etat dans les affaires privées.
Nous parlons politique. Ils sont conscients de l’image négative véhiculée sur la planète par l’administration Bush et de l’immense espoir de changement que représente Obama pour le monde entier. Mais ils demeurent sceptiques sur la réalité de cet éventuel changement, particulièrement pour les affaires internes du pays. Et surtout l’idée d’un système social et fiscal inspiré du notre les fait frémir de peur…
Ils m’invitent au restaurant. Nous prenons leur voiture, un immense monospace Oldsmobile et nous partons pour un centre commercial en plein air tout neuf et vraiment splendide. Des boutiques chics et spacieuses, des restaurants, des allées magnifiquement décorées. Il pleut des cordes alors je n’ai pas sorti l’appareil photo. Nous rentrons dans un restaurant français « Le Bleu » tenu par un chef français depuis 2003. Je prends un menu à 25 $ avec entrée plat et dessert. Une cuisine française bien travaillée et originale. Rien à dire c’est parfait.
Nous parlons à nouveau politique. Ils me confient que cette campagne est la meilleure et la plus passionnante depuis des années. Susan et George ne sont pas forcément d’accord sur tout et ce soir il était difficile de comprendre pour qui ils allaient voter. Je pense que leur choix n’était pas encore arrêté. Nous risquons d’avoir des surprises le 04 novembre au soir…
Je suis surpris car j’ai réussi à discuter avec eux pendant 9 heures d’affilé, sur des sujets complexes sans trop de difficulté. Finalement mon anglais n’est pas si mauvais. Mais je dois avouer qu’ils ont fait un effort pour parler lentement et avec des mots simples.
Ce fut vraiment un moment agréable et enrichissant pour moi.
Je vais essayer de trouver le temps de les revoir avant de quitter Cape Cod.
à suivre…
Il fait beau ce matin. Un ciel bleu et quelques nuages bas. Le vent est enfin tombé et la température est remontée de quelques degrés farenheit.
Aujourd’hui je pars explorer le National Seashore. C’est une vaste étendue de forêts et de plages océanes, qui regorge de spots pour les surfeurs. Dans les années 60, inquiet pour l’avenir de Cape Cod, JF Kennedy est intervenu pour faire voter une loi protégeant ce territoire de toute construction. A la même époque on bétonnait à tout va sur Arcachon…
Sur le chemin, mon regard est attiré par un jardin dans lequel se détachent des silhouettes étranges et inquiétantes. Je stoppe la Prius pour aller voir de plus près…
Je fais un petit crochet par Wellfleet car je voudrais retrouver le campement du fameux « Chuck, une figure de Cape Cod, soixante huitard hermite qui vit seul dans la forêt. Jétais tombé dessus l’année dernière mais impossible de retrouver l’endroit. Je m’arrête pour prendre quelques pancartes que les habitants du coin ont accroché sur les arbres pour indiquer leurs maisons.
J’arrive sur le parking d’une plage du National Seashore. Quelques pick up sont garés là. Leurs propriétaires sont des surfeurs. L’eau doit être glaciale mais certains n’hésitent pas à aller afronter les vagues. Je suis interpelé par l’un d’eux qui me demande d’où je viens. Lorsque jeréponds que je viens de France, sa première phrase sera : » ah ! Lacanôôôe « . On discute un peu de Lacanau et de Biarritz et puis je lui sort mon livre sur le Bassin. Encore un américain qui sera conquit par nos paysages magiques !
Je reprends la voiture et me dirige vers une autre plage. Il devrait y avoir là une vieille cabane bien connue pour avoir hébergé un écrivain du début du siècle. Je prends tout le matos et me retrouve donc avec un sac de 20 kilos sur le dos pour marcher 2 ou 3 km sur la plage jusqu’à cette cabane.
Je ne suis pas le seul photographe a avoir attiré par la lumière… au loin, en contre jour, j’aperçois un photographe qui à l’air d’être un professionnel. Je m’approche et j’engage la conversation. Il a lui aussi un Mamiya 6×7. Je lui montre mon attirail. Au départ il me semble un peu méfiant mais finalement il finit par se décontracter et par m’expliquer qu’il a une galerie à Chatham et une autre à Brewster avec sa femme qui est peintre. Son nom est Tom Ruddefurth. Il n’avait pas de carte de visite sur lui et il m’a écrit son nom sur le sable. Voici son site : ruddeforthgallery.com
Je poursuis ma route le long de l’océan sans jamais réussir à trouver la fameuse cabane.
Je m’arrête pour faire quelques photos puis je reviens à la voiture. En tout j’ai bien dû faire 6 ou 7 km et mon dos commençait à souffrir… pourquoi faut-il toujours que je prenne toute la panoplie !
Comme le ciel est en train de se couvrir et que je meurs de faim, je décide de pousser jusqu’à Provincetown.
Provincetown est une ville assez excentrique, habitée essentiellement par des gays. Les rues sont étroites et c’est toujours une galère pour se garer quelque part car tout est privé et les parkings sont payants bien sur.
Je choisi un restaurant où je me fais arnaquer. Déjà l’année dernière j’avais trouvé que les commercants Provincetown profitaient un peu trop des touristes… et dans les boutiques l’accueil est très pédant (sans jeu de mot déplacé…)
Il commence à tomber quelques gouttes alors je décide de rentrer directement sur Hyannis
1h30 de route à 40 miles heure plus tard me voici dans ma chambre d’hôtel. J’allume la Tv sur la chaine locale et je tombe sur une interview d’un biologiste qui parle d’ostréiculture. J’ai filmé l’interview que vous trouverez ci dessous (désolé pour les barres noires mais cela est dûe au défilement du tube cathodique).
Si un lecteur du blog parle suffisamment bien anglais pour tout comprendre, je suis preneur de la traduction !
[gv data= »http://www.dailymotion.com/swf/k4EUF8YGp6rZDdOoOh&related=1″][/gv]
J’en profite pour remercier ceux qui ont apporté des renseignements à propos de la carapace étrange découverte hier. Le photographe New yorkais Albert Delamour nous fait savoir que cet animal étrange a inspiré le masque de Dark Vaddor (en plus de Alien).
Je viens d’ajouter une vidéo sur l’article d’hier. Il s’agit d’un robinet étrang… allez voir c’est vraiment rigolo.
Demain il va pleuvoir. Je n’ai pas encore de programme…
Ce matin il faisait toujours aussi froid mais il était clair que le soleil avait l’intention de percer les nuages.
J’ai donc décidé de partir assez tôt pour la petite ville de Chatham qui se situe à mi-chemin entre Hyannis et Provincetown.
Au bout de 40 minutes de trajet, j’arrive aux abords de Chatham. C’est un village très chic ou les écarts architecturaux ne doivent pas être tolérés si l’on en croit l’homogénéité des rues et des maisons.
Je décide d’explorer une petite plage située au fond d’une crique.
Là j’aperçois un shell fisher man (un pêcheur de coquillage). Il est dans l’eau jusqu’à la taille et est en train de travailler.
Il faut savoir qu’à Cape Cod, les shell fisher men ramassent des clams, des huîtres et des « scalops » (coquilles saint Jacques).
Le vent souffle vraiment fort et je suis couvert comme un esquimaux. Mais le soleil commence à s’imposer et peu à peu le ciel se découvre.
Sur le sable, je découvre une étrange carapace à peu près de la taille d’un ballon de basket.
Je ne connais pas cette espèce mais si un lecteur du blog peut nous éclairer qu’il n’hésites pas.
Je reprends la voiture en direction du phare de Chatham.
J’arrive à un parking qui surplombe l’océan.
Deux bateaux des Coast Gards sont en train de rentrer au port. Ils passent devant un grand banc de sable, parfait refuge pour des milliers de phoques et d’oiseaux.
Je descend au port un peu plus bas pour voir les bateaux des coast gards d’un peu plus près. Ils sont impressionnants.
Un homme vient me parler. Ici les gens ont le contact facile. Je lui explique d’où je viens et ce que je suis venu faire. Il connait Bordeaux pour y être allé plusieurs fois. En fait il est lui même osréiculteur et possède une affaire assez importante de vente et d’exportation de « scalops » (coquilles saint jacques), poissons et lobsters (homards). Je lui montre le Bassin avec mon livre. Evidemment il est fasciné par nos paysages. On discute un peu d’environnement.
J’apprends que les test souris sont également pratiqués à Cape Cod y compris avec les scalops.
J’apprends aussi que les pesticides constituent ici un gros problème pour la qualité des eaux.
Après quelques photos, je me met en quête d’un resto pour déjeuner et me réchauffer.
Je trouve un endroit typiquement américain où je m’avale une bonne bière locale et un hamburger au poulet grillé au feu de bois.
Puis, petite visite des boutiques très chics de Chatham. Principalement des bijoutiers, des magasins de déco et des antiquaires. Il y aussi beaucoup de galeries de peintures.
Je rentre dans un espèce de bazard qui vend un peu de tout et je découvre cette étrange robinet suspendu à … de l’eau qui coule… il y a un truc bien sur… mais lequel ?
[gv data= »http://www.dailymotion.com/swf/k4o7YmVDeaeEpvOkq7&related=1″][/gv]
Un photographe local propose ses photos de Cape Cod sous forme de tirages jets d’encre, encadrés avec un passe partout dans des cadres somme toute assez ordinaires. Compter tout de même 450 $ pour un 40×50 encadré, sans numérotation… je crois que je n’ai pas à rougir des prix que je pratique pour mes photos dans ma galerie d’Arcachon.
Je me remet en route avec la voiture hybride que j’ai loué depuis New York. Je fait le plein d’essence avec… 24 $.
A côté de la station il y a une vente de citrouilles devant une église. Le ciel est bien bleu, et les citrouilles oranges sont saturées comme j’aime.
Quelques kilomètres plus loin, je tombe par hazard sur un étang servant à cultiver les cranberries. Je m’arrête pour faire quelques photos. Le soleil commence à se coucher doucement.
Sur le chemin du retour, je croise quelques petits panneaux de supporters de Obama ou de Mc Cain plantés dans l’herbe devant leur maisons. Pour le moment je n’entends pas du tout parler de politique excepté à la télévision, entre deux publicités pour des hamburgers, des pizzas ou des nachos à emporter !
Tiens justement, il est 18h00 et je ferais mieux de me trouver mon repas du soir. Je rentre dans l’immense centre commercial « Cape Cod Mall » qui se trouve juste à côté de mon hotel. Il y a là une sorte de place intérieure encerclée de fast foods. il y en a pour tous les goûts : américain, mexicain, italien, japonais, indien, cajun, et même français.
Je tente le japonais. Bof…
Demain, je pense partir explorer le National Seashore.
à suivre…
Comme annoncé, il ne fait pas beau du tout ce matin à Cape Cod.
Le ciel est couvert mais surtout il fait très froid. Le vent glacial continue à souffler très fort.
J’en profite donc pour faire les magasins et acheter quelques souvenirs.
Je roule entre Hyannis et Yarmouth pour me remettre un peu dans l’ambiance.
Il n’y a pas grand monde dehors…
Je m’arrête devant ce magasin qui vent des chaises « adirondacks ». Si seulement je pouvais en rapporter une ou deux… elles iraient très bien dans le jardin de ma maison de la Hume.
Je retrouve le magasin de tee shirts et de de sweat dans lequel je m’étais défoulé l’année dernière et je n’ai pas été déçu… -70 % de remise sur tout le magasin !!! et du stock il y en a !
Une animation très rigolote a été installée pour les enfants (voir la vidéo ci dessous)
[gv data= »http://www.dailymotion.com/swf/kiIdhSFkqj5K0GOfGt&related=1″][/gv]
Puis, je m’arrête pour déjeuner dans ce resto : The Breakfast Room.
Je prends une omelette aux champignons, bacon et fromage + pommes de terres sautées maison + toast + café à volonté. Le tout pour $9…
A côté de la caisse il y a une petite boite en plastique contenant de la petite monnaie avec une étiquette que je vous invite à lire.
Puis je reprends la route en direction du port de Hyannis.
Je photographie un modèle de voilier typique de Nantucket. Il fait vraiment froid et je décide de rentrer à l’hotel pour me reposer.
Demain si le temps le permet, j’irais à Chatham.
@ suivre…
La fatigue s’étant accumulée, je ne pourrais pas respecter l’horaire que je m’étais fixé.
Je me présente donc avec une heure de retard à l’agence de location Hertz sur Greenwhich Village où devrait m’attendre une Toyota Prius. Là on m’annonce qu’il n’y en a plus et que je vais devoir me contenter d’un modèle japonais bas de gamme.
J’explique que je suis photographe de paysages marins et qu’il m’est indispensable de louer une voiture hybride pour limiter au mieux le bilan carbone de mon reportage.
Coup de théatre, on m’amène 8 minutes plus tard une Prius toute propre.
J’installe mon GPS et je commence a explorer ce véhicule hors du commun.
Je suis vite séduit par le confort de conduite de ce véhicule qui roule à l’électrique de 0 à 30 km/h et passe à l’essence au delà.
En France on en voit assez peu mais je suis surpris d’en voir autant ici, particulièrement à NY. Dans certaines rues on peut en compter jusqu’à 5 ou 6 garées le long d’un même trottoir. Certaines administrations ont doté tout leur parc automobile avec des Prius. Et on m’a rapporté que les taxis voudraient en acquérir mais qu’il y avait pénurie…
J’ai tout de même eu beaucoup de mal à comprendre comment démarrer cette voiture ! Pas de notice à bord et le personnel de l’agence Hertz de Norton Street est si désagréable que je n’ai pas insisté.
Il me faudra pas moins d’une heure pour quitter NY. Des travaux sur la chaussée ont créé un embouteillage. Galère…
Au bout de deux heures de route, dans le Conecticut, le spectacle est magifique. Les feuilles des arbres sont jaunes, rouges, pourpres, fushias. Le ciel est bleu avec de gros nuages bas.
C’est étourdissant.
La route est longue. Même en roulant 10 miles au dessus de la vitesse autorisée, il m’aura fallu 6 heures pour arriver à Cape Cod alors que le GPS annonçait 4H20…
Il faut dire que je n’ai pas pu m’empêcher de m’arrêter sur la route afin de manger une… PIZZA !
Je traverse enfin le pont de Providence, signe que je ne suis plus très loin du Massachussets et de Cape Cod.
Je retrouve le même hotel que l’an passé. Le personnel se souvenait de moi et l’accueil est chaleureux. Comme l’année dernière je dispose d’une chambre spacieuse et confortable avec wifi, tv, frigo, micro-onde, cafetière, coffre fort, etc
Il fait très froid. Un vent glacial souffle à 60 km/h. Je comptais aller photographier les baleines demain mais avec ce vent je ne pense pas que les bateaux pourront prendre la mer.
Je pars dîner au Roobar sur Main street. Ce soir il y a un match de Baseball très important : les Red Sox de Boston contre l’équipe de Tampa (Floride). Un petit orchestre de jazz est venu mettre de l’animation mais il n’y a personne dans le bar. Les gens se sont tous regroupés dans un grand pub qui a installé un écran géant pour le match.
[gv data= »http://www.dailymotion.com/swf/k596mG66PzLMm5OccN&related=1″][/gv]
Je m’avale un 12 oz New York Strip Steack avec french fries et je discute avec Stéphanie, la serveuse qui était déjà là l’année dernière et qui me donne pas mal d’infos sur la vie à Cape Cod. On discute un peu de la crise. Elle m’explique que les habitants de Cpe Cod ne sont pas très fortunés et que ce sont les Bostoniens et les New Yorkais qui ont leur résidence secondaire ici qui donnent à cette presqu’ile son côté huppé. Je me dis que le phénomène est exactement le même que sur le Bassin.
La fatigue commence à se faire sentir alors je rentre à l’hôtel pour une bonne nuit de sommeil.
Aujourd’hui, je me suis promené dans le Financial District.
Il y a dans le bas de Manhattan, au bord de l’Hudson River, une paisible petite Marina avec un ou deux yatch et quelques beaux voiliers.
Là il y a le World Trade Center. Un immense hall avec des palmiers et un toit en verre. En haut des escaliers: une vue sur le chantier. Il fait beau aujourd’hui et le soleil envoie ses rayons à travers les buildings qui entourent Ground Zero.
Ensuite je redescends vers Financial District et enfin Battery Park d’où partent les navettes pour Elis Island et la Statue de la Liberté.
Puis retour au World Trade Center pour manger un hamburger dans ce que je pourrais appeler la cantine des financiers. Une brasserie à l’américaine avec service et organisation impeccable. Nappes à carreaux et photos anciennes accrochées aux murs de briques rouges et quelques clients à gros ventre, grosse voix, et bretelles pour tenir le pantalon.
L’estomac bien calé, je pars acheter quelques films pour mes boitiers moyens formats. Le célèbre magasin B&H est fermé pour cause de fête juive alors je me rabat sur K&M sur Broadway. J’ai beau réclamer une remise, rien n’y fera. Je paye le prix fort.
Je rentre dans le magasin de déguisements « Kuffie’s » afin de trouver une tenue originale pour Halloween. La campagne électorale a franchis les portes de ce magasin. Les masques de Obama et et de Mc Cain sont bien mis en évidence. Un mannequin de Sarah Palin semble défier les clients.
Sur le chemin du retour, je suis surpris par un camion au couleurs de Pepsi Cola qui s’arrête au bord du trottoir et dont le chauffeur distribue gratuitement des canettes aux passants. Il suffit d’aller se servir. Certains en profite pour se saisir de pack entiers.
[gv data= »http://www.dailymotion.com/swf/k6jqeBvtCbacRNOfGU&related=1″][/gv]
Demain, départ pour Cape Cod
Première journée à NY consacrée à faire les magasins de Soho.
Comme l’année dernière je suis fasciné par les stocks hallucinants des boutiques.
La déco toujours aussi inventive.
L’accueil et l’efficacité du personnel.
Les prix.
Ne pas rater si vous passez par là : le superbe Dean & Deluca. Une sorte de Fauchon New Yorkais.
On y trouve tout, même du fromage, et les étales sont magnifiques.
Déjeuner à une terrasse de petit resto iltalien de Little Italie.
Retour au loft.
Départ pour Greenwich Village afin de réserver la voiture dans une agence Hertz. Je roulerais vers Cape Cod en véhicule hybride.
D’ailleurs j’ai été frappé de voir le nombre de Toyota Prius dans les rues de NY. J’ai pu en compter jusqu’à 4 sur 50 m de trottoir…
Le tarif annoncé était de 1173 $ pour 12 jours. J’ai négocié et j’ai finalement obtenu le prix de… 650 $. Allez comprendre…
Ce soir, une simple part de pizza et au dodo.
Départ pour Cape Cod samedi matin.
Debout à 6h30
Décollage de Bordeaux à 10h00
Atterrissage à Roissy une heure après.
Décollage pour Newark, New Jersey à 14h00
Arrivée à Newark à 19h30 (15h30 à NY)
Airtrain, train e banlieue, métro et enfin marche à pied depuis la station World Trade Center jusqu’au loft de mes amis à Tribeca.
Autant vous dire que je suis lessivé.
Maintenant dodo…