Changement de décors pour cette semaine.
Je reviens à mes premiers amours : le cinéma !
Mon ami réalisateur Renaud Philipps m’a proposé de venir faire les photos de plateau et le making-of de son nouveau court métrage : REFLEXION FAITE avec Delphine Rivière, Bruno Lochet, Shirley Bousquet, Elise Larnicol et Arthus de Penguern.
Ce n’est pas raisonnable de m’absenter une semaine alors que je suis déjà en retard sur mon prochain livre mais, « réflexion faite », je décide de ne pas rater cette opportunité de m’intégrer à nouveau dans une équipe de tournage pour une belle aventure cinématographique. Le tournage se déroule sur 9 jours à Paris mais, « tout bien réfléchi », je n’irait que 4 jours.
J’avais déjà signé le making-of du premier court métrage de Renaud Philipps : « Rien de Grave », avec Jean Dujardin. Avec ce film, Renaud avait remporté tous les prix ! 1 er prix à l’Alpes d’Huez et grand prix au plus grand festival de courts métrages à Tokyo.
Espérons que ce deuxième court-métrage aura autant de succès.
Vous pouvez découvrir le synopsis et de nombreux détails sur ce site :
www.reflexionfaite.com
Le tournage fut éprouvant. Basé sur des jeux de miroirs et de reflets, s’appuyant sur des effets spéciaux délicats, cette histoire avait aussi la particularité de se dérouler dans des lieux étroits : petit 2 pièces parisien, ascenseur, bureaux, salles d’attente…
On peut dire que l’équipe et les comédiennes en ont bavé mais comme à chaque fois, la bonne ambiance rattrape la fatigue.
Renaud m’étonnera toujours par son perfectionnisme et son énergie. A noter que ce film était tourné avec une « RED », une caméra cinéma HD !
Il me reste désormais à attendre que le montage du fil soit terminé pour pouvoir m’attaquer moi même au montage du making-of.
En attendant voici quelques photos du tournage.
Shirley Bousquet, de Caméra Café:
Delphine Rivière, l’actrice principale de ce film:
Renaud Philipps, le réalisateur, avec l’acteur-réalisateur Arthus de Penguern:
L’actrice Elise Larnicol des Robin des Bois:
Le making-of du premier court métrage de Renaud Philpps, réalisé par moi-même en 2005:
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Et bien voilà, ça y est.
Il avançait chaque année un peu plus et après la tempête Klaus j’avais pu constater une nette progression de son extrémité sud vers la plage du Petit Nice.
Les forts coefficients de marées de ces derniers jours ont eu raison de la passe sud, désormais quasiment fermée, comme l’atteste cette photo prise hier après midi à bord de l’ulm de Michel.
Le Banc atteint presque la plage du Petit Nice et il ne faut que quelques brasses pour le rejoindre.
Combien de personnes tenteront cette traversée l’été prochain ? Faudra t-il interdire l’accès au Banc pour le protéger de milliers d’estivants qui voudraient y planter leurs parasols ? Faudra t-il intervenir pour désensabler la passe sud ? quel sera l’impact sur l’hydraulique du Bassin ?
Tant de questions qu’il va falloir maintenant se poser.
… C’ÉTAIT UN POISSON D’AVRIL !
Depuis hier, une maquette avec 20 pages imprimées est visible à la Galerie. Venez le découvrir, le toucher, le peser, le feuilleter.
La souscription est lancée et j’ai créé un mini-site pour présenter le l’ouvrage en détail.
Rendez vous sur mon site: www.stephanescotto.com et cliquez sur « mes livres ».
Je rappelle que pour les 500 premiers exemplaires, un poster collector est offert.
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Mais que c’est-il donc passé hier soir au cinéma de La Hume après la projection du film documentaire de Jean-Paul JAUD…?
A ma grande surprise la salle était comble. C’est la première fois que je voyais la queue devant ce petit cinéma de quartier peu connu des habitants de Gujan Mestras. Preuve que beaucoup de familles se préoccupent de la qualité de leur alimentation.
L’équipe Municipale est là. Une rencontre-débat avec la coordinatrice des AMAP (1) en Gironde et un jeune agriculteur bio a été organisée par la dynamique Amélie de la Charte Ecologique de Gujan Mestras.
Le film démarre. Dès les première images, on entre dans le vif du sujet : environnement, pesticides, maladies en tout genre, malformations, cancers… jamais une génération n’avait autant été touché par les conséquences d’une alimentation non-réfléchie. Le film est long mais on ne s’ennuie pas. On est ahuris par ce que l’on apprend, ému par les témoignages de parents dont les enfants sont atteints de cancer, et toujours ces images effrayantes d’agriculteurs équipés de casques de cosmonautes en train de répandre leurs pesticides sur leurs vignes, leurs légumes, leurs fruits… ceux que nous allons manger. Comment ne pas être admiratif pour ce maire de Barjac dans le Gard, qui a eu cette volonté de faire passer la cantine scolaire en bio ? et d’avoir ainsi, par le biais des enfants, converti au bio l’ensemble des habitants de sa commune !
Le film s’achève. Silence dans la salle. Il faut se remettre de tout ça. Difficile d’encaisser qu’on a ingurgité toute cette pollution chimique pendant des années et que l’on continue à le faire. Difficile d’envisager, là maintenant, que le pourcentage de chance d’avoir un cancer à 40, 50, ou 60 ans, est quasiment de 100 %.
Je réalise que pour ma génération le mal est fait et qu’il sera difficile de réparer. Mais alors ? ne peut-on rien faire pour les enfants d’aujourd’hui et de demain ? C’est là tout le débat.
Et c’est justement ce qui va arriver. La parole est donnée à Elisabeth Rezer Sandillon, ancienne des Verts, désormais adjointe à la mairie de Gujan au côté de la maire-sénatrice UMP Marie Hélène Des Esgaulx, alias MHDE.
« Qui veut prendre la parole » ?
Une main se lève dans le fond de la salle. C’est celle de Vital Baude du parti des Verts. Il se saisit du micro et annonce la couleur : « comment envisager un débat ce soir alors que MHDE a voté dernièrement la loi sur les OGM ? »
Malaise dans la salle. Silence de mort. Mme Sandillon semble déjà dépassé et cherche une solution dans le regard de MHDE, assise là au premier rang, regardant vers le plafond. Pas de réaction.
La jeune coordinatrice des AMAP 33 n’est pas à l’aise non plus. Elle n’est pas d’ici et découvre le climat politique du Bassin, plus polluant que n’importe quel pesticide… elle tente de recentrer le débat et présente Didier, ce jeune agriculteur bio qui voudrait bien trouver un petit bout de terre sur le Bassin Sud pour proposer ses produits bio à une soixantaine de familles. Il témoigne: » le foncier est inabordable, je n’arrive pas à trouver, c’est trop cher, et en plus, comme je ne suis pas d’ici, il faut que je puisse me loger… »
Je réalise alors que sans une intervention municipale, ce jeune agriculteur ne pourra rien faire pour nous sauver de notre turpitude alimentaire qui nous conduit à coup sûr vers la maladie, la dépression, la mort tout simplement.
Une maman, qui est venu d’Andernos avec ces deux jeunes enfants, se lève et s’adresse à tout le monde : « j’ai fait le choix de ne consommer que du bio et d’éduquer mes filles dans cet état d’esprit. Nous sommes venus d’Andernos pour voir ce film et assister à ce débat. Je soutiens à fond les agriculteurs et les commerces bio. C’est possible de le faire ! »
La salle applaudit.
Les questions et réflexions commencent à fuser. Des parents d’élèves de Gujan s’adressent à MHDE : « comment se fait-il que les repas de la cantine de nos enfants viennent tous les jours de… Dax ??? »
Réponse embarrassée de Mme Sandillon : « euh… il y a eu appel d’offre et c’est cette société qui l’a emporté » et, dans un ultime effort, comme pour s’acheter une bonne conduite: » nous allons exiger dans un prochain appel d’offre, que le pain soit produit sur place… »
Mais alors, pourquoi ne pas aller plus loin dans la démarche ? pourquoi ne pas faire comme cette commune de Barjac ? pourquoi ne pas créer une cuisine bio au sein de la COBAS (2), plutôt que de faire venir des repas tous les jours d’une société située à 200 km ?
Réponse de Mme Sandillon: ce n’est pas dans les attributions de la COBAS.
Et pourtant, lance un jeune père de famille, : « la construction des écoles sont dans les compétences de la COBAS ! »
Ca y est, nous y sommes, dans le vif du sujet. Il ne s’agit plus là ce soir de savoir comment nous procurer notre petit panier de légumes bios, mais bien de remettre en question tout un système de gestion de cantines scolaires abrutissant et destructeur !
Je sens venir l’argument du manque de moyens alors je prends la parole à mon tour et je m’adresse à MHDE : » comment pouvons nous accepter que des millions d’euros de NOTRE argent soient dépensés sans scrupule dans des conneries (9 millions d’euros pour une cale à bateau pour yatch Couach de 50 m au port de Larros, 1 260 000 euros pour une campagne de com débile – « trouvez votre point G » – pour promouvoir la Gironde, et j’en passe !) alors que rien n’est fait pour aider ce jeune agriculteur dans sa démarche et que nous donnons de la merde à bouffer à nos enfants ?!
MHDE me regarde mais ne me répond pas, mais je sais qu’au fond d’elle, elle doit commencer à se poser des questions. Elle doit bien sentir tous ces gens dans la salle qui ne comprennent pas et ne veulent plus accepter toutes ces absurdités politico-économiques qui nous conduisent peu à peu à la déchéance.
Le débat se termine. Il est tard. Chacun rentre chez soit, y compris MHDE, qui, je l’espère, en aura retenu, non pas l’agressivité de certains (dont moi), mais le raz-le bol, l’appel au secours, car se sont bien nos élus qui peuvent changer les choses.
L’argent il existe, il est là, dans les caisses de l’Etat, des régions, des communes, des communités de communes ; la prise de conscience elle est là aussi et elle se développe à toute vitesse ; il ne manque plus que la VOLONTÉ POLITIQUE.
(1) AMAP: http://www.amap-aquitaine.org
(2) COBAS: http://www.agglo-cobas.fr
J’avoue qu’en recevant l’invitation du SIBA à cette grande manifestation du 12 mars intitulée « L’eau en partage » j’étais sceptique…
Je pensais encore à un coup médiatique destiné à nous faire croire que tout va bien sur le Bassin, à coup d’études scientifiques incompréhensibles pour le commun des mortels, et de certitudes alimentées par les intérêts des uns et des autres.
Finalement ce fut le contraire.
Cette journée aura été non seulement un grand succès au niveau de sa fréquentation, mais en plus, marque, selon moi, un tournant dans l’histoire du Bassin d’Arcachon.
Je me suis rendu comme spectateur à deux ateliers.
Le premier : Le Wharf de la Salie, animé par Sabine Jeandenand et son équipe du SIBA a permis une approche structurée, ludique et ouverte des inquiétudes et des interrogations à propos des rejets en mer. Cet atelier aurait mérité une heure de plus pour aborder toutes les subtilités et confronter les avis de tous. Mais ne gâchons pas notre plaisir, j’ai forcément apprécié l’ouverture d’esprit et le climat serein de cet atelier.
Le deuxième atelier portait sur la Plaisance et la navigation sur le Bassin. Il était animé avec qualité par Raynald Vallée des Affaires Maritimes, Alain Gautier, directeur du Port d’Arcachon, Mireille Denechaud (Union des plaisanciers UNAN33), Sabine Jeandenand du SIBA et l’excellent Alain Pagès de France Bleu Gironde.
Chiffres clefs, problèmes liés à l’utilisation des antifouling, aménagements du Port d’Arcachon, cohabitation entre utilisateurs du plan d’eau, les sujets étaient nombreux et certaines réponses fort instructives.
Là encore, il manquait une heure de débat. Quelques ostréiculteurs inquiets à juste titre par la fréquentation explosive en été du plan d’eau ont soulevé le problème des hydrocarbures sans obtenir véritablement de réponses à leurs questions. Ils apprendront tout de même que 10 % seulement des bateaux immatriculés sur le Bassin naviguent réellement. Concernant les jet ski, le comptage de l’étude engagée depuis l’année dernière ferait état d’un nombre maximum de jet sur une même journée d’environ 30 unités, ce qui n’est pas réellement préoccupant.
Le sujet du traitement des vases portuaires n’a pas pu être abordé et c’est bien dommage.
Ceci dit, si le temps a manqué, les sujets ont été abordés sans tabou et avec sincérité et je pense qu’il sera possible de poursuivre le débat en dehors de l’événement de cette journée.
Puis, à 20h30, se tenait le grand débat dans la grande salle du Palais des Congrès d’Arcachon.
Beaucoup de monde, une salle presque comble.
Sur l’estrade, des responsables d’associations environnementales qui avaient participé aux ateliers, comme Françoise Branger de Bassin d’Arcachon Ecologie et Claude Bonnet, Président de la SEPANSO, mais aussi des scientifiques, Olivier Laban, Président du syndicat des ostréiculteurs et quelques élus dont le député-maire du Teich François Deluga, la maire d’Audenge Nathalie Leyondre, et bien sur le maire du Cap-Ferret et Président du SIBA : Michel Sammarcelli.
C’est lui qui ouvre la soirée par un discours que j’ai trouvé touchant car rempli de sincérité.
Après une synthèse des différents ateliers de la journée, les spectateurs ont pu poser des questions et obtenir des réponses.
Jérôme Bignon, Président du Conservatoire du Littoral et de l’Agence des Aires Marines Protégées, a pris le temps (c’est le cas de le dire…) d’expliquer les avantages du Parc Marin, qui est encore un sujet de discorde entre les élus du Bassin.
Si le maire d’Arcachon et le sous-préfet semblent sceptiques sur la nécessité de le mettre en place, il semble que la majorité des élus et des utilisateurs du plan d’eau y soient favorables saznajte više.
Mais ce qui m’a le plus frappé dans cette soirée c’est l’affirmation par deux élus : François Deluga et Michel Sammarcelli que l’expansion démographique et urbanistique du Bassin avait atteint son point maximum et qu’il serait irresponsable d’accepter l’idée d’une augmentation de 60 000 à 100 000 habitants supplémentaires d’ici 2030 !
Enfin une réponse claire de deux importants élus du Bassin, pourtant opposés politiquement, mais qui se rejoignent sur ce problème de fond.
Il y aurait eu encore beaucoup de questions à poser et beaucoup de réponses à apporter ce soir, notamment à propos de l’usine Smurfit mais surtout de la Décharge d’Audenge, sujet totalement absent de cette journée et pourtant si préoccupant.
Là encore, il manquait une heure de débat.
Je dois dire que je suis impressionné par la qualité de l’organisation, l’ouverture d’esprit, l’ambiance courtoise, l’auto-discipline que chacun s’est imposé naturellement, et le climat de sérénité qui s’est dégagé de cette soirée.
Un accès libre, sans restriction, était aussi selon moi un signe d’ouverture et en tout cas de changement radical dans les relations entre habitants, élus, « écolos » et institutionnels.
Une initiative du SIBA, à renouveler, c’est certain !
Aujourd’hui le livre « Balade en altitude » vient de franchir une étape.
J’ai pu faire imprimer la jaquette de la couverture et l’intégrer sur un livre au même format.
Une maquette « physique » est donc visible.
Dans quelques jours, 20 pages y seront intégrées.
Vous pouvez acheter mon livre dans ma galerie à Arcachon mais aussi dans toutes les librairies et espaces culturels en Gironde.
Vous pouvez également me le commander directement par correspondance et bénéficier d’une dédicace personnalisée ainsi que d’un poster-dépliant. Les frais de port (colissimo) sont offerts !
Si vous réglez par chèque, envoyez votre règlement de 49 € par exemplaire à l’adresse suivante:
Galerie de Stéphane Scotto
13 avenue Gambetta
33120 Arcachon
Tel: 05 56 22 52 62 / 06 61 63 52 62
Les personnes souhaitant régler via Paypal, doivent m’envoyer un e-mail pour m’en faire la demande. Je vous renverrai alors une demande détaillée via le site de Paypal.
1 an et demi après la sortie de mon premier livre sur le Bassin d’Arcachon, voici venu le temps de me consacrer au second.
Depuis une semaine, « Bassin d’Arcachon, balade en altitude » est en pleine conception.
Un thème : le Bassin d’Arcachon en vision aérienne.
Ce livre au format 24×32 cm à l’italienne, comportera 224 pages et environ 200 photographies aériennes, toutes prises à bord de l’ULM de mon ami Michel Boudigues.
Vous découvrirez le Bassin comme vous ne l’avez jamais vu, avec des formes et de lumières qu’on ne peut voir que du ciel.
Vous pourrez constater l’évolution du Banc d’Arguin depuis 2005, découvrir les villages invisibles de l’Ile aux Oiseaux, et vous étonner de paysages inaccessibles.
Un DVD accompagnera l’ouvrage.
Il comportera plusieurs reportages vidéos dont je vous dévoilerai bientôt le contenu.
La sortie est prévue pour début juin et son prix public sera identique au premier, soit 49 €
Je lance dès à présent une souscription à 45 € comprenant le livre, le dvd, et un poster colector.
Vous trouverez un bon de souscription en ligne dans quelques jours. Vous pouvez également venir le remplir à la galerie.
Petit détail important: un règlement par chèque me permet de ne pas encaisser votre chèque avant l’impression du livre.
Vous pourrez également régler par CB via Paypal.
Dans les jours qui viennent je vais créer un site dédié uniquement au livre. J’ai d’ors et déjà créé un groupe sur Facebook.
Pour y adhérer, créez un compte sur www.facebook.fr (si ce n’est pas déjà fait…) et recherchez « Bassin d’Arcachon-Balade en altitude-le livre ». Cliquez sur « rejoindre le groupe ».
Les premières pages et tous les détails vous y attendent déjà…
Dans quelques jours ou quelques semaines, la rubrique « SOS Bassin » va migrer vers un autre site.
Pourquoi ?
Parce-que j’en suis arrivé à la conclusion que mélanger mon activité professionnelle et mon combat pour la défense du Bassin d’Arcachon ne servait les intérêts ni de l’un ni de l’autre…
Depuis mon intervention de 30 secondes dans l’émission Thalassa à Arcachon, je reçois parfois des messages me reprochant d’utiliser mon implication environnementale dans le but de me faire médiatiser afin de me faire de la publicité…
Je tiens à faire une mise au point.
Depuis que je me suis spécialisé dans les prises de vues de paysages du Bassin il y a 9 ans et que j’ai ouvert ma galerie, j’ai toujours été médiatisé et encouragé par la presse locale et même nationale, et ce, bien avant que je ne m’intéresse aux problèmes écologiques du Bassin…
Sud Ouest, la Dépêche du Bassin, Bordeaux Madame, Bordeaux Femmes, le magazine Thalassa (qui n’existe plus), Chasseurs d’Images, Photofan, Ti’Bass, ont été les premiers à parler de mon activité. Puis la télévision : M6 Bordeaux, TV7, France 3 Aquitaine, et plus récemment, le JT de 13h00 de TF1, ont réalisé des sujets sur mon travail photographique. La radio ne m’a pas oublié : Fréquences Grands Lacs, Radio Côte d’Argent, et France Bleue Gironde m’ont également interviewé bien avant que je ne découvre les maux du Bassin.
Et c’est justement parce-que j’entretiens de bonnes relations avec la presse que j’ai décidé de militer pour la défense de l’environnement, en conciliant prises de vues, informations et médiatisation.
Tout à commencé en août 2008, lors de la crise ostréicole et la mise en ligne sur daylimotion du petit document » La souris qui cachait un éléphant« . Que voit-on dans ce petit document vidéo ? et bien uniquement ce qui s’est passé ce jour là, à savoir la manifestation des ostréiculteurs à l’usine Smurfit. Au lendemain de la mise en ligne de ce document j’ai reçu un nombre important de messages d’encouragements de président(e)s d’associations environnementales du Bassin. Et bien sur des demandes d’utilisations gratuites de mes photos. J’avais le sentiment que je pourrai apporter quelque chose de complémentaire à leur combat, qui ne date pas d’hier, mais, il faut bien le reconnaître, n’a pas permis d’éviter la situation actuellement préoccupante de l’état écologique du Bassin.
Et puis il y eu le courriel du sous-préfet Ramon qui me reprocha le premier de faire dans le « sensationnel », « sans aucune déontologie« , ceci afin de me faire de la publicité pour « mieux vendre mes produits »…
J’aurais espéré à ce moment là un peu de soutien de ces mêmes associations qui quelques jours avant seulement me félicitaient pour mon engagement…
A part quelques exceptions, il n’en fut rien.
La plupart ont brillé par leur silence et d’autres ont trouvé bon de me faire savoir qu’elles comprenaient très bien le point de vue du sous-préfet…
« Diviser pour mieux régner » sera toujours la devise efficace de ceux qui ne souhaitent pas le changement. Et vous savez quoi ? et bien CA FONCTIONNE !!!
Mais je ne suis pas de ceux qui baissent les bras aussi facilement. J’ai donc continué, seul.
Depuis trois semaines je vous alerte sur la situation catastrophique du CET d’Audenge.
Vous êtes nombreux à avoir lu mes articles (environ 800) mais si peu à voir osé vous exprimer…
Vous devez sans doute penser que votre avis n’intéresse personne et ne servira rien. Je pense le contraire.
C’est la manifestation de la prise de conscience collective qui peut motiver nos élus à prendre les bonnes décisions.
Aujourd’hui, je le reconnais, je suis découragé.
Contrairement à ce que certains pensent, mon action, mon implication ne m’a rien apporté de positif, bien au contraire…
Dès le départ, je savais qu’en m’engageant ainsi j’y laisserai des plumes mais je pensais que cela en valait la peine.
Je me trompais. Cela n’en valait vraiment pas la peine…
J’ai donc décidé de ne plus utiliser ce blog à des fins « environnementales » ceci afin de ne plus mélanger mon travail et mes engagements.
Je vais donc créer dans les semaines qui viennent un autre blog destiné uniquement à la défense du Bassin d’Arcachon.
Je n’abandonne pas. Je change de méthode.
Je vais également créer un groupe « SOS Bassin d’Arcachon » sur Facebook et je proposerai aux associations, y compris celles qui m’ont blessé, d’en être également les administrateurs. Ainsi chacun de celles et ceux qui s’impliquent dans la défense de l’environnement du Bassin pourront écrire, diffuser et informer sur une même plate-forme.
Merci à toutes celles et tous ceux qui m’ont soutenus et sont intervenus sur ce blog.