Nous partons avec Pascal, Isabelle, Monica et Raphael (un couple très sympa que j’avais déjà rencontré cet été au Pyla lors de leurs vacances) diner dans un « steak house » du quartier Tribeca. Il s’agit d’un restaurant spécialisé dans la viande. Et quelle viande ! je commande un « sirloin », saignant bien sur. La viande est excellente. Le service irréprochable, le serveur très drole.
Nous parlons beaucoup photo avec Raphael. Il travaille dans les finances mais la photographie et sa passion depuis l’age de 13 ans. Il réalise certaines prises de vue à la chambre et a sorti un livre de portraits dont je vous parlerais plus tard.
Ils me racontent leurs différends voyages aux USA, les parcs nationnaux, le lac Powell, Miami, la Californie… cela me conforte dans mon envie de consacrer les prochaines années à découvrir ce pays immense.
Sur le trajet du restaurant, nous croisons quelques limousines impressionnantes.
Il y en a beaucoup le soir dans TRibeca car c’est un quartier où les restaurants sont très nombreux.
Rien que dans la rue du loft dans lequel je suis hebergé, il y a 3 restaurants appartenant à Robert De Niro (et il est en train de construire un hotel juste à côté).
Une chose que j’ai remarqué depuis mon arrivé : les restaurants et supermarché ne sont pas vraiment visibles depuis la rue. Les facades sont très discrètes. Pas d’enseigne, pas de pub à l’extérieur. En fait, si on ne fait pas attention, on passe devant sans s’en rendre compte.
à suivre…
Je pensais dormir et récupérer de mon voyage, mais le décalage horraire a eu raison de moi.
Finalement je me suis donc réveillé à 5h du matin, heure de NY.
C’est ce soir que je vais sentir la fatigue.
Pour cette première matiné, je me suis aventuré seul dans les rues de Tribeca dans le but de trouver un magasin photo afin d’acheter des films moyens formats.
Sur les conseils d’un photographe francais, Albert Delamour, ami de Pascal et Isabelle, je me rend chez K&M au 385 Broadway Street. Ils leur reste quelques films 120 Provia. J’en prend 5 en dépannage car je compte bien me rendre dès lundi chez B&H, le plus grand magasin photo du monde.
Le personnel est très serviable et les prix vraiment interressants.
Pour m’acompagner dans cette petite ballade, je n’ai pris que mon boitier numérique.
Ce qui est fascinant dans le quartier de Tribeca c’est le calme. Peu de circulation et peu de monde dans les rues. Les immeubles sont quasiment tous en brique rouge (un peu comme à Toulouse…) avec des escaliers exterieurs de secours en fer. Tous les 10 mètres il y a quelque chose à photographier ! c’est dingue !
Sur le chemin du retour je suis attiré par un petit marché bio installé sur le trottoir. Quelques paysans de l’état de NY viennent vendre leur procuction. Ca a l’air de marcher.
Je vous laisse regarder les photos ici
A 15h00, je pars avec Pascal en quête d’un bar qui diffuserai la demi-finale de la coupe du Monde de rugby. Nous finissons par trouver un restaurant-bar le « Cercle Rouge » bondé de français, d’anglais et d’américains. Bonne ambiance et déception pour les français. Ca me fais bizarre de voir la tête de Bernard Laporte sur un écran de NY, alors que je le vois régulièrement à l’Hermitage au Pyla toute l’année.
Ce soir je pars diner dans un « steak house ». Un bon Tbone ne me fera pas de mal.
à suivre…
Et voilà… j’y suis !
J’ai bien cru ne pas arriver à partir… mon attirail photographique ayant attiré l’attention des agents de sécurité d’Orly, j’ai dû subir trois fouilles complètes successives.
Bon, je l’ai pris avec le sourire et j’ai fini par embarquer dans « LAVION » (nom de la compagnie aérienne que j’avais choisi pour ce vol).
Un vol qui s’est bien déroulé et qui m’a conforté dans mon idée que le ciel… vu du ciel, c’était encore plus beau !
A 16h45 heure de NY, nous atterissons sur l’aéroport de Newark (New Jersey).
Une heure de queue pour passer devant le douanier. Le mien était sympa, souriant. Emprunte électronique de l’index gauche, emprunte de l’index droit, photo du visage avec la webcam, quelques questions et hop me voilà sur le territoire américain. Je récupère mon bagage et, alors que je m’attendais à subir une ennième fouille, je passe sans encombre sous les yeux de deux policiers américains.
Me voici dans le hall de l’aéroport. J’achète un paquet de shewing gum et me dirige vers les taxis. Un haitien me prend à bord de sa buick jaune. Nous voilà partis en trombe sur la highway. Le taximan conduit comme un barge ! il me rappelle les taxis que j’ai bien connu à Dakar…
Pendant le trajet j’observe les voitures qui nous entourent… je m’apperçois qu’il y a beaucoup de marques européennes finalement : des audi, des bmw, des volvo, et des japonaises.
Autre constat, à part mon propre chauffeur de taxi, je n’ai vu aucun conducteur téléphoner en conduisant sans un kit main libre ou une oreillette.
Au bout d’une demie heure, me voilà au 186 Franklin Street, quartier Tribeca, au pied de l’immeuble de mes amis pylatais Isabelle et Pascal, installés depuis 3 ans à NY. Je sonne, ils m’envoient l’assenceur, et me voici dans un loft absolument magnifique !
Je pense que j’ai bien fait de venir passer jours à Paris avant de m’envoler pour New York…
le bruit… LE BRUIT !!!
Moi le parisien expatrié en bord de mer depuis tant d’années, j’avais oublié ce qu’ était une grande ville, bruyante, polluée, fatiguante…
Je suis allé faire un tour boulevard Beaumarchais, fief des photographes à cause des nombreux magasins de matériel photo. J’en ai profité pour aller saluer l’équipe de la boutique « Le Moyen Format », magasin, qui comme son nom l’indique, est spécialisé dans les appareils photos moyens formats. J’ai acheté mon premier Mamiya chez eux, il y a 15 ans, alors que j’étais photographe de pub à Dakar. Depuis cet appareil avec lequel j’ai réalisé la plupart de mes photos du Bassin d’Arcachon est en dépot vente dans leur vitrine. Je l’ai remplacé par un Mamiya 7, plus précis, plus agrable et plus léger. Fabrice Michaux était au courant de mon voyage aux USA et ils m’ont tous souhaité bon voyage. Pour le fun, ils m’ont aussi donné un petit paquet de cartes de visites et m’ont confié la mission de les déposer discrètement chez « B&H », le plus grand magasin photo du Monde à New York !
Je leur ai promis de le faire, preuve à l’appui !
Ensuite, j’ai marché de Bastille à Rivoli en passant par la place des Vosges, où les galeries d’art sont nombreuses. Mais pas d’expo photo en ce moment. Dommage…
J’ai redécouvert les joies du métro parisien, son calme, son air frais, les gens…tellement souriants !…
Heureusement, à Opéra, une surprise agréable m’attendait…
Au programme ce soir, une dernière vérification des bagages, et puis dodo.
Demain matin, mon père me conduira à l’aéroport. Je voyagerai sur une compagnie assez particulière : www.lavion.fr
Il s’agit d’un boeing 757 aménagé en jet privé… comprenez 90 places au lieux de 220.
Je vous laisse découvrir le concept sur leur site internet.
Voilà, je suis arivé à Paris hier en fin d’apres midi après une heure de retard dûe à une alerte à la bombe en gare de Bordeaux ! (ca commence bien…)
Hier soir je suis allé diner chez mes amis Renaud et Luticia Philipps. C’est avec Renaud que j’ai démarré en tant que réalisateur dans l’audiovisuel. C’était en 1992. A l’époque, nous venions tout juste d’avoir le bac et nous avions créé une petit société de production vidéo. Nous réalisions des films d’entreprise, institutionnels et des concerts en multicaméra. Depuis je suis devenu photographe mais Renaud a persévéré. Il a lontemps été graphiste spécialisé en effets spéciaux. Vous avez vu son travail des milliers de fois sur des pubs à télé. Il y a 3 ans, il a réalisé son pemier court métrage, avc de gros moyens et Jean Dujardin (excusez du peu !). Vous pouvez voir ce court (qui a remporté tous les prix dans les festivals ls plus prestigieux de la planete) sur :http://www.riendegrave.com
et ses autres travaux sur son site perso : http://www.renaudphilipps.com
Je dois beaucoup à Renaud car il m’a appris à avoir une vision très moderne de mon métier. Il m’a appris à maitriser les outils qui m’ont permis d’être totalement indépendant dans mon activité et beaucoup plus efficace. Par exemple, savoir créer un site internet très rapidement, améliorer mes panoramiques par assemblage, réaliser la mise en page d’un flyer, etc…
Hier soir encore, alors que je m’appretais à les quitter, il n’a pu s’empecher de me montrer une de ses dernières trouvailles sur son mac… une astuce qui me sera utile pour alimenter facilement et rapidement ce blog en photos !
http://stephanescotto.unblog.fr/files/2007/10/materiel.jpg
Et voilà… j’en parlai depuis 3 ans et je me suis enfin décidé !
Dans quelques jours, je quitterai la Dune du Pilat et je m’envolerai pour New York afin de réaliser mon premier reportage sur les cotes américaines.
Au programme de ce premier voyage de 15 jours : une semaine à New York où j’essaierai de capturer sur mes films les lumières de l’automne et l’ambiance d’une ville hors du commun. Je m’attarderai sur cette particularité de NY d’être une immense cité au bord de l’Océan Atlantique.
Pour la deuxième semaine de ce périple US, je louerai une voiture et roulerai vers le Nord afin de rejoindre Cape Cod dans le Massachussetts. Cape Cod ressemble au Bassin d’Arcachon : des longues plages océanes bordées d’oyats, des jolies maisons en bois, des petits ports de pêche, des bancs de sable, des chenaux, des phares…
Je suis à quelques jours du départ et il est temps de faire le point sur le matériel à emporter.
Mon Mamiya 7 avec ses deux optiques, mon redoutable WidePan 6×12, et ce satané boitier numérique que je déteste mais qui me sera certainement très utile pour les photos de nuit.
Ne pas oublier mon spotmètre, mon rail de déportation pour les panoramiques par assemblage, et un petit camescope numérique. Ca en fait du matos ! pourvu que la douane américaine ne me fasse pas de difficulté. Je n’emmène pas de trépied. J’en acheterai un sur place.
Ultime accessoire, mon macbook qui me permettra de mettre à jour ce blog chaque soir grace au wifi.