Euh… comment vous dire…
C’est… splendide !
Il a suffit d’une apparition du soleil en fin d’après midi pour que je réalise que j’avais fait le bon choix de tenter ce voyage.
J’ai pris la voiture et conduit au hazar en direction de la côte.
J’ai d’abord traversé des rues bordées de maisons en bois splendides. Les américains préparent activement halloween alors les maisons sont toutes décorées. On dirait un décors de cinéma, je n’arrive pas à y croire. Etant en compétition avec le soleil qui se couche ici à 18h00, je n’ai pas eu le temps de m’arrêter pour photographier toutes ces maisons mais je vous promet de le faire car c’est extraordinaire !
J’arrive enfin sur un point dégagé et je peux voir l’Océan pour la première fois depuis mon arrivée à Cape Cod. De l’endroit où je suis, la ressemblance avec le Cap Ferret et le Teich est saisissante : des oyats, de la vase, des chenaux, une végétation similaire, une lumière fabuleuse.
Vite ! j’ai peu de temps… je me rends compte qu’il est déjà trop tard pour sortir la grosse artillerie (boitiers moyens formats) alors je me contente du boitier numérique. J’ai juste le temps de faire quelques vues et hop le soleil est déjà passé de l’autre côté de la terre.
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Il est 18h30 et il fait nuit. Je n’ai qu’un donnuts dans l’estomac depuis ce matin alors j’ai assez faim. Je retourne sur Main Street, me gare et décide de tenter le « Röobar ». Accueil impeccable, on me propose de diner au bar ou à une table. Je choisi le bar, plus convivial. La serveuse semble sorti du film « American Beauty ». Elle me demande d’où je suis. Je lui réponds que je viens du même endroit mais de l’autre côté de l’Océan. Elle semble perplexe alors je vais à ma voiture chercher un exemplaire de mon livre. Là elle allucine ! elle appelle l’autre serveuse qui n’en reviens pas non plus. Du coup elles se démènent pour m’indiquer les endroits sympas ou je dois absolument aller. Stéphanie (la plus jeune des deux) me donne des conseils pour contacter le directeur de « la chambre du commerce – ici l’équivalent de l’Office du Tourisme » afin de me faire connaître. Elles ont dévoré le livre, page par page. Elles voulaient même me l’acheter…
Un type se mèle à la conversation. Il ouvre le livre et tombe sur la page de la conche du Mimbeau à marrée haute avec le phare en arrière plan. « This is Cape Cod ! » s’exclame t-il.
Il n’y a plus aucun doute, la ressemblance existe bel et bien.
Il m’offre spontanément sa casquette « Harley Davidson ». Je refuse mais impossible de lui rendre.
Manifestement il veut être pote avec moi. J’ai beau lui dire de parler lentement, rien à faire, il baragouine et je ne comprend que un mot sur 20 ! Tans pis, je le laisse parler dans le vide.
Il pense qu’en France nous sommes tous riches et que les filles sont superbes. Comme quoi les clichés ne sont pas qu’américains !
Je commande un « Lobster Carbonara », comprenez un hommard carbonara ( 15 $)
Je crains le pire…
Jodie m’apporte mon assiette. Je goûte… hummm délicieux !
Il sagit en fait d’un demi hommard grillé avec des fettucini et quelques petits pois (qui n’ont rien de petits…) le tout sous une crème fraiche au cognac et au parmesan.
C’est délicieux ! la cuisson des pates est parfaite.
Je n’en reviens pas.
Je prends un dessert : cheesecake au citron et fraises. Délicieux aussi.
En tout j’en ai pour 35 $ : deux bières + le Hommard + le dessert.
Je laisse le « tip », comprenez le pourboire.
Pour ceux qui ne connaissent pas les USA, sachez qu’ici le pourboire fait parti du mode de vie.
Il est dans la coutume de laisser environ 20 % de pourboire (sauf si on n’est pas satisfait du service). Les serveuses ont donc intérêt à être sympas et efficaces. Je me dis que certaines serveuses de certains établissements nocturnes du Bassin devraient venir faire un pett stage dans le coin… cela les rendrait peut être plus aimables…
Un petit orchestre de jazz avec sax et clarinette anime un peu le début de soirée.
Vers 22h00, le bar se rempli, les trois muciciens s’en vont et laissent place à un DJ. Les clients commencent à danser.
A Cape Cod, les bars ferment à … 1 h du matin ! et pas de discothèque !
Du coup les gens dînent et sortent tôt. Pas plus mal finalement. Cela permet de profiter de la journée du lendemain.
Demain j’attaque sérieusement les prises de vues.
à suivre…
La semaine à NY m’avait épuisé. Je m’en suis rendu compte ce matin, en me réveillant à l’envers dans le lit ! (je n’avais jamais dormi dans un « king size » et je me suis baladé en dormant sur toute la surface du lit !)
Je me réveille donc à … 10 h00 ! mais bon, du coup, j’ai bien récupéré.
Dehors il fait gris, mais plus de 20 °c.
Je me met en quête d’un breakfast. Donc direction Main Street. En me balladant, je découvre un Dunkin Donnuts. Parfait ! je choisi un « regular » coffee, with sugar, et un muffin qui s’avèrera délicieux ! (sorte de pain d’épice très moelleux parfumé au café avec un glacage vanille et des petites pépites de caramel). Je prends aussi un Tropicana. Le tout pour un peu plus de 5 $
Je me promène ensuite dans Main street.
Je tombe sur le bureau d’un avocat que j’avais vu à la télé la veille. Ici aux USA, nous sommes dans le pays des avocats et des procès. Les avocats ont le droit de faire de la pub partout pour vanter leurs mérites et inciter les gens à être procédurier. Celui ci à eu une idée d’un goût très « américain » pour se démarquer des autres : il tient sa limousine à la disposition de ses clients !!!
Je vais en parler à mon avocat dès mon retour à Arcachon. Il pourrait peut être me préter son bateau à chaque procédure…
Ici, comme à NY, à tous les coins de rue, il y a un « cliché américain », un détail, un scène, qui donne l’impression d’être dans un film. Un autocollant sur un pick-up, une vitrine de boutique, un drapeau…
Je ne pensais pas le ressentir à ce point.
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Sur le chemin du retour, je m’arrette à l’hypermarché le plus connu aux USA : K-Mart
L’occasion de prendre une photo de ma Pontiac Vibe pour vous la présenter (je n’ai toujours pas compris à quoi servaient les positions L et 2 sur la boite de vitesse… si quelqu’un peu m’aider, thanks d’avance…)
A l’intérieur c’est comme nos hypper. Sauf que c’est plus calme. il n’y a pas beaucoup de bruit.
En règle générale, je trouve ce pays assez calme et silencieux.
J’achète quelques bouteilles d’eau et de sodas « diet » bien sûr, et une carte détaillée de Cape Cod.
Retour au Motel.
J’allume la télé et je tombe sur une chaine interressante « Discovery ». Il s’agit de reportages permettant de découvrir des métiers de toutes sortes. Et là, c’est au tour d’un ostréiculteur de Cape Cod !!!
Car ici aussi ils cultivent les huitres ! (oysters).
Le reporter accompagne l’ostréiculteur sur sa barge en alu qui ressemble à nos plates du Bassin.
Il partent sur un lieux de stockage de coquilles vides provenant des restaurateurs du coin. Ils trient les quelques déchets en plastique qui se sont mélés aux coquilles, puis avec une machine, les projettent sur la barge. Une fois l’embarcation chargée à bloc, ils se rendent dans un chenal qui ressemble à nos esteys du Teich. Là, à l’aide d’un jet puissant qui pompe directement l’eau de la mer, ils dispersent les coquilles. Mon anglais est trop pitoyable pour que je comprenne le but de la maoeuvre mais je soupçonne que ce soit une solution écologique pour lutter contre l’envasement.
Je vais essayer de me renseigner directement auprès d’un ostréiculteur car il y a peut-être quelques informations utiles pour nos ostéiculteurs. Je vais essayer d’accompagner un local pendant sa collecte d’huitres.
Il est maintenant 16h00: dehors il fait toujours aussi gris mais je vais allr faire un tour au port pour voir à quoi cela ressemble.
à suivre…
Et voilà… la première semaine aux USA s’achève.
Une nouvelle aventure commence : Cape Cod !
Ce lieu que j’ai découvert par hazar dans un reportage à la télé il y a trois ans, et qui m’avait frappé par sa ressemblance avec le Bassin d’Arcachon… et bien ca y est, je vais y aller !
Je prends donc un taxi à 11h00 pour me rendre à Greenwich Village à New York afin de me rendre chez Avis ou j’ai réservé une voiture.
En quelques minutes tout est réglé. Juste avant j’ai téléphoné à Paris au SAV de Gold Mastercard car j’avais un doute sur la couverture assurance de ma carte. Le correspondant me confirme que je dois souscrire une assurance supplémentaire chez Avis pour me couvrir en cas d’accident d’un éventuel recours en justice… il faut savoir qu’ici les problèmes prennent des proportions importantes très vite.
Entre le risque de me retrouver menotté pour un excès de vitesse de 6 miles et celui de me retrouver ruiné à vie à cause d’un accident, je ne pars pas très serein…
La voiture m’attend. Une Pontiac Vibe. Un petit SUV. Extérieurement ce n’est pas vilain mais intérieurement c’est pas top… Ayant moi même une voiture américaine à Arcachon, je sais que les finitions sont très moyennes. Néanmoins je regrette de ne pas avoir pris une berline en fait.
Le plus difficile pour moi c’est de conduire pour la première fois de ma vie une boite auto. Alors imaginez, en plus, je dois la conduire à… New York !
Bon, je comprends vite le principe et me voilà parti. Le plus troublant au début c’est cette impression de caler à l’arrêt. Ce réflexe de chercher à embrailler avant l’arrêt du véhicule…
Enfin, au bout de quelques miles, c’est dans la poche.
Pascal et Isabelle m’ont gentillement prété leur GPS. Je me rend compte que sans GPS je n’y serai jamais arrivé !
Je sors de NY, emprunte une série d’autoroutes et au bout d’une heure de paysages « industriels », je commence à percevoir un changement d’environement…
Des arbres de toutes les couleurs, des ponts au dessus de rivières, des rocailles… cela devient vraiment beau. Dommage qu’il fasse un sale temps. C’est gris, voilé, pluvieux…
Aux USA, la vitesse est limitée à 65 MPH sur autoroute ( environ 110 km/h). J m’efforce de respecter scrupuleusement la limitation de vitesse (j’ai connu la garde à vue à Dakar alors j’ai pas envie de renouveler l’expérience aux USA…) Le seul probleme, c’est que les américains ne respectent pas trop la limitation. En fait ils roulent tous 10 miles au dessus de la vitesse autorisée.
Aux USA, il est tout a fait autorisé de doubler par la droite sur l’autoroute ! meme les camions ne se gênent pas… et pourtant, en 6 heures de routes, je n’ai pas vu un seul acident , ni un seul appel de phare.
Je m’arrette à une station pour m’empifrer d’un big mac et d’un « diet coke ».
Arrivé sur Providence, big embouteillage. Je vois l’estimation de l’heure d’arrivée sur la GPS changer très vite. je passe de 16h30 à 18h39 !
Plus je roule, et moins j’ai l’impression d’avancer…
Bon, finalement, au bout de 6 heures, j’arrive à Hyannis. L’hotel que j’avais réservé avec l’aide precieuse d’ Isabelle s’avère en fait être un « motel » amélioré.
La chambre est spacieuse, le lit « king size », frigo, salle de bain façon années 80, télé du siècle passé mais avec une trentaine de chaines, fer à repasser, séchoir à cheveux et un espèce de truc que je vais prendre en photo demain et vous soumettre afin de vous faire deviner à quoi ca sert.
Dans le tiroir du petit bureau… une bible !
A l’étage, un distributeur de glaçons ! en bas à l’acceuil: des cafetières. Le gardien me précise que j’ai le droit de me servir à volonté 24h sur 24 !
Il y a une piscine intérieur aussi.
La vue de ma chambre : le parking et la route.
Un grand moment de solitude. J’ai un peu l’impression d’être un fujitif faisant escale dans un motel dans un film américain…
Je prends un bon bain et sur les coups de 21h, je pars direction « main street », la rue principale que j’ai repéré sur google maps. Je tourne un peu dans Hyannis. Il fait nuit mais cela à l’air très joli. les maisons sont toutes en bois, blanches, grises ou légèrement bleutées.
Je me gare devant un pub irlandais et me met en quête d’un endroit pour manger un morceaux. je suis intrigué par un bar assez grand : le « Embargo », « martinis and tapas ». Il y a du monde alors je rentre. Le bar central est immense et je me trouve un tabouret. La serveuse, une blonde que l’on croirait sorti d’un film de teenagers de John Hughes des années 90. Je commande une assiette de tapas et un martini-citron (quelque chose qui ressemblerait à mon coktail préféré : le Céline’s cocktail…)
On m’amène une grosse panche de bois ronde avec quelques tranches de jambon de pays, du fromage de brebis, quelques fines tranches de boeuf, des pruneaux (mais pas d’agen), des olives noires et vertes, des gambas… très correct pour 15 $
L’endroit est manifestement fréquenté par la jeunesse dorée de Boston venu en week end à Cape Cod.
Je ne peux m’empecher de faire une comparaison avec le Bar de l’Oubli au Moulleau à Arcachon et sa clientèle « jeunesse dorée de Bordeaux ». Meme style d’ambiance…
Je discute avec le « proprietor » : David Noble. Je lui demande si il est francais ou espagnol mais il me répond qu’il est américain… je lui explique l’objet de ma visite sur Cape Cod et il me propose de revenir le voir demain pour faire des photos de son étabissement. C’est ça la mentalité américaine : ne jamais raté une occasion de faire parler de soi, de son busness.
Je reprend une bière « light » et rentre à l’hotel. Je n’ai pas fait une seule photo aujourd’hu mais demain c’est promis je me ratrappe.
à suivre…
Ouahhhh… « ville de lumière » dirait mon ami Alain LLorca !
D’abord je prends le métro jusqu’à la 23 ème rue afin d’aller chez Duggal (le plus grand labo photo pro de NY) récupérer mes trois films déposés hier.
A NY les labos pros sont ouverts 7 jours sur 7 jusqu’à minuit !
Aux USA tout est fait pour dynamiser l’activité professionnelle.
Et j’ai compris que c’était à cause de ça (ou grace à cela) que l’on pouvait trouver quelque chose à manger à tous les coins de rue et à toute heure !
D’ailleurs, j’ai une petite faim alors je m’achète une grosse part de pizza peperoni et boeuf ( 4 dollars) que je mange en marchant puisque j’ai décidé de remonter à pied le 8 ème avenue jusqu’à Time Square. Je suis à une vingtaine de rue de Time Square mais je vois la lumière au loin. C’est assez saisissant comme vision.
J’arrive enfin sur Time Square. J’allucine !
On se croirait en plein jour. Ca grouille de monde. il y a des flics à tous les coins de rue.
Depuis mon arrivée à NY, à aucun moment je ne me suis senti en insécurité. Il faut dire qu’ici on ne fait pas le malin avec la police. A New York, à la moindre faute c’est « Police, Menottes, Prison » !
D’ailleurs ce matin je suis allé voir Raphael Levy à son bureau de courtage pour qu’il m’offre son livre. Un de ses collègue lui raconte devant moi qu’il s’est fait arrété et menotté pour un excès de vitesse de … 6 miles ! et qu’une famille entière qui buvait des bieres sur la plage s’est fait aussi embarquer.
Pourvu qu’on en arrive pas là en France…
Bref, je fais mes photos avec le Nikon D200. Le numérique est plus pratique pour les photos de nuit. C’est indéniable.
cliquez ici pour accéder à mes photos de NY
Je décide tout de même de sortir mon Widepan, le panoramique rotatif. Je déplie donc le trépied, m’installe en plein milieu et commence à faire mon cadre. Rapidement, les gens s’arrêtent autour de moi, intrigué par cet appareil original.
Moi, le petit photographe « de province », je deviens, l’espace de quelques minutes, l’attraction principale de Time Square ! Un groupe de japonais me demande quelle est la marque de ce curieux engin. Je leur explique que c’est chinois et là, leurs visages se ferment. L’un deux me dit que chinois c’est de la m… et qu’il faut Nikon ! Nikon, Nikon, Nikon !
Puis c’est au tour d’un indien de venir me poser des questions. Il est passionné de photo. Je lui montre. On discute un peu. C’est sympa. Echange de mails. Il me souhaite bonne chance pour la suite et me promet de consulter le blog.
Au bout d’une heure je sens venir la fatigue et je m’enfonce à nouveau dans le métro direction Franklin Street.
Demain je me lève tôt… départ pour Cape Cod. J’ai loué une voiture et Pascal et Isa me prêtent leur GPS. L’hotel est réservé. J’ai à peu près 4 heures de route.
L’aventure va vraiment commencer demain…
à suivre…
Aujourd’hui la lumière est assez voilée. Pas assez belle en tout cas pour justifier de marcher des kilometres avec mon barda de 15 kilos sur le dos.
Donc…
Donc…
SHOPPING !
Direction Soho, à quelques blocs du loft, dollars en poche. Le dollar est billet qui donne envie de dépenser. Il est petit, épais, solide. Ici à chaque fois que l’on achète quelques chose, on donne au minimum un billet de 20 dollars. Du coup on récupère des billets de 1 dollar…et du coup… on fini par en avoir des liasses. Cela donne l’impression d’être « pété de tunes » mais en fait, quand on fait le total, on a juste l’équivalent d’une dizaine d’euros…
Sur le chemin, à quelques rues du loft, je tombe sur une séance de shooting. Certainement pour un catalogue de vêtements. Les moyens sont impressionnants : un photographe, une assistante, trois mecs pour l’éclairage, un opérateur pour l’editing direct, maquilleuse, coiffeuse, styliste, et mannequins bien sûr… je fais quelques photos et je poursuis ma route vers Broadway…
Mesdemoiselles, n’allez jamais à New York ! ou alors avec un mari riche…
Des boutiques partout, immenses, magnifiquement décorées, des vendeurs et des vendeuses super sympas, très pros, une organisation parfaite. Les américains savent faire du busness.
Quand j’essaye d’acheter des fringues à Arcachon, je ne trouve jamais ma taille et le choix est très mince… à Bordeaux il me faut une apres midi pour acheter une chemise et un pantalon. Ici à NY, en deux heures je ne pouvais plus porter mes sacs !
Je rentre au loft chargé à bloc et en sueur car il a fait tres chaud aujourd’hui.
Une douche et je repars pour Time Square…
E-NOR-ME !!!
Voir Bruce à New York au Madisson Square Garden, jamais je n’aurais imaginer cela possible durant ce voyage aux USA. Et bien voilà, grace à Pascal qui a eu des places, c’est arrivé !
Nous avions rendez-vous à l’angle de la jenesaispluscombientièmerue et de la jenesaispluscombientièmeavenue… bref, juste à quelques pas de Madisson Square Garden.
Le foule est là et attend dans le calme que les ports s’ouvrent. Je pensais que le controle serait sévère mais il n’en est rien. Juste une fouille tres rapide des sacs e ces demoiselles et c’est tout.
1 er truc à faire quand on va au Madisson Square Garden, se diriger vers le snack et commander des hot dogs « jumbo » (comprenez: des mégas hotdogs, c’st à dire deux fois plus grands que les hot dogs francais. Mes amis prennent aussi des hot dogs mais garnis de choucroute avec des coka servis dans des immenses verres de 1L en plastique rouge.
Nous rentrons dans la salle. C’est dingue, tout le monde est déjà placé.
Pas de première partie, Bruce et son « street band » arrive à l’heure et démarre fort.
Du rock américain, du vrai ! tout le monde est debout, l’ambiance est fantastique.
La scène n’est pas décorée, ls éclairages réduits au plus simple et l’acoustique du Madisson n’est pas au top mais peu importe, c’est du rock, du pur rock, alors pas besoin d’artifices.
Vers la fin du concert, Bruce se met à parler politique, critiquant le gouvernement, les bavures policières à NY, la guerre en Irak. La foule semble adhérer à son point de vue. Il est aplaudit. Et c’est reparti ! la telecaster hurle, le sax tenor vaussifère et Bruce chante avec ses tripes ! oh my god, quelle énergie ! Je pense à mon père qui aurait apprécié ce concert et à John Malvy, son ami de Nashville qui aurait surement pris son pied lui aussi…
Détail important: Bruce n’a pas chanté « Born in the USA »…
Je vous laisse aprécier ses quelques vidéos réalisées avec mon téléphone. Le son est inaudible.
à suivre….
(cliquez sur les liens ci dessous pour voir les vidéos)
http://fr.youtube.com/watch?v=H-3h6FLqsv4
http://fr.youtube.com/watch?v=NhBMJIcKWdg
Tous ceux qui ont séjourné à NY m’ont parlé de Coney Island.
Je savais donc à quoi m’attendre. Mais il faut y être pour comprendre…
Enfin il n’y a rien à comprendre en fait.
Coney Island est au bout de Brooklyn, face à l’Océan. Jadis animée, c’est une ville fantôme, paradis du hotdog et de la friture en tout genre, fief des immigrés russes. La fête foraine d’époque subsiste mais en semaine l’endroit est quasi desert. Pas un bruit. On se croirait à Biscarrosse Plage ou au Cap Ferret en novembre !
L’endroit est fantastique pour un photographe car rempli de couleurs et de détails.
Je mange là mon premier hot dog depuis mon arrivée à NY, accompagné d’une Bud Light bien sur !
pour voir les photos c’est ici
Pour m’y rendre j’ai pris le métro, ligne Q. Le métro new yorkais me plais. Certes il est vétuste mais on se sent en sécurité. Ls gens sont très courtois. A peine ils vous éfleurent et ils s’excusent immédiatement. Ils se parlent aussi, et avec le sourire ! les autres dorment en écoutant leur ipod.
Il y a plus de place que dans le métro parisien car les banquettes sont disposées les unes en face des autres, laissant tout le couloir central de libre pour ceux qui sont debouts. Simple et efficace.
Le chauffeur annonce toutes les stations ainsi que les retards éventuels.
Le système fonctionne avec une carte munie d’une bande magnétique. Dans chaque station, un distributeur en plusieurs langues (dont le francais) imprime votre carte en fonction du nombre de trajet que vous voulez. Un trajet coute 2 $. Une fois la carte en main, il suffit de la glisser sur le tourniquet. Ingénieux !
Je suis de retour en débt d’apres midi. Je rentre à l’appart, prend une douche et repars dans le métro en direction de Central Park. Je descend à la 96 ème et m’enfonce au hazard dans Central Park. Je suis au niveau du Réservoir d’eau. La lumière n’est pas terrible, c’est voilé. Je fais quelques photos (voir la galerie) et il est déjà temps de rentrer. Sur le retour je croise un énorme écureuil. Je m’approche, il me regarde lassivement en mangeant un gland. Je l’ai filmé car c’était trop à l’hombre pour faire des photos.
Tous les chiens sont en laisse et tout le monde court à Central Park.
Détail : ca pue la fiante de pigeon ! ils devraient passer dans les allées avec un vehicule de nettoyage car c’est abobinable.
les photos de Central Park en cliquant là: Central Park
Je reprend le métro pour rentrer à l’appart car ce soir j’ai rdv avec Caroline et Nicolas, un couple que j’ai rencontré cet été à Blaye. Ils vivent à NY depuis pas mal d’années. Lui travaille dans le vin et elle pour une grosse société américaine style Galeries Lafayette (Century 21). Nous nous retrouvons dans un resto Italo-argentin à Soho: le Novecento. Le diner est tres correct. Je prends un énorme steak avec des frites. Le steak doit faire dans les 600 grammes !!! Le vin est argentin.
Ils me racontent leur vie à NY et me font par de leur désir de rentrer en France mais en sachant d’avance qu’ils risquent de le regretter.
Nous partons ensuite dans un bar non loin : le Bar 89. Il n’y a pas grand monde car les new yorkais sortent tôt et vont se coucher tôt.
Nous commandons quelques bieres et je monte aux toilettes à l’étage. Je découvre un truc allucinant : les portes des toilettes sont des vitres transparentes. Quand on ferme sa porte, cela déclenche un faisseau lumineux qui voile la vitre. En fait, on peu pisser en regardant ceux qui sont au lavabo mais eux ne peuvent pas nous voir ! ingénieux !
Je rentre seul sur Tribeca. En traversant Soho à pied je me retrouve nez à nez avec une bande de rappeurs-raggamufin qui sortent d’une salle de concert. Il y a quelques voitures de police autour mais de toutes façon ca ne craint pas. L’un deux est interviewé par un journaliste-caméraman. Il improvise un rap que je m’empresse de filmer avec mon téléphone portable…
cliquez ici !
Demain soir ce sera grandiose : Pascal a dégoté des places pour le concert de … Bruce Springsteen !!! au Madison Square Garden. Le trip américain est absolu !
à suivre…
Aujourd’hui pas de photos…
Aujourd’hui : opération claquage de tunes !
A NY, il y a des boutiques partout. Le paradis de la fringue ! du choix, du choix et du choix. Toutes ls tailles, toutes les couleurs !
En moins d’une heure j’ai déjà les mains remplis de sacs eux mêmes remplis de vêtements.
J’ai du m’arreter à cause du poid des sacs mais jeudi je repars à l’attaque !
Il faut savoir qu’à NY, tout est moins cher: -30 à -50 %. Alors ca vaut le coup.
L’apres midi je vais chez B&H, le plus grand magasin photo, vidéo, hifi du Monde !
Le plus impressionnant surtout.
Tous les vendeurs sont des juifs orthodoxes. Ils portent tous la kipa et des nattes. Autour d’eux, des centaines et des centaines de clients, de toutes nationalité. Tout est en stock et l’organisation est allucinante. Vous choisissez en rayon ce que vous voulez, vous le dites à un vendeur qui le rentre dans son ordi et vous sort un ticket avec un code barre. A chaque fois que vous demandez un nouvel article il est ajouté sur le ticket. A la fin, vous vous rendez à la caisse (là c’est sérieux, on ne rigole pas avec l’argent chez B&H…) Une hotesse vous demande si vous payez en cash ou en carte de crédit t vous oriente vers le caissier correspondant (orthodoxe lui aussi). Le mien n’y voyait rien ! il avait des culs de bouteilles en guise de lunettes…mais cela ne lui posait pas de problème pour compter les biftons. Il me demande de vérifier deux fois, histoire qu’il n’y ai pas d’embrouille et me donne le ticket final. C’est là que j’ai compris un truc : sous chaque comptoir de rayon, il y a un tapis roulant et depuis le début, mes articles étaient placés dans un casier vert. Le quasier avance sur le tapis roulant d’un rayon à l’autre pour se retrouver au final au rayon livraison. Il ne m’a fallu qu’une heure pour acheter tous mes articles. A la Fnac j’aurais galéré toute une apres midi !
J’ai donc acheté un nouveau sac à dos photo Lowepro, un trépied Manfrotto en carbonne et des films moyen formats. Tout était 40% moins cher.
Dans cette folie, j’ai oublié de prendre une vidéo du magasin. Mais je pense y retourner avant mon départ.
Pour la soirée, mes amis Pascal et Isabelle avaient invité deux couples de francais : Céline et Jean, qui travaillent tous les deux dans les finances, et Michèle et Albert Delamour, photographe et galeriste.
Radidja, la femme de ménage de Pascal et Isa, étant marocaine, nous avait préparé un délicieux couscous. Si on m’avais dit que je mangerais un couscous à New York !…
Albert nous fait déouvrir un site vraiment marrant : http://www.teteaclaque.tv
Allez y , ca détend !
Demain, je pars à Coney Island.
A suivre…
Ce matin, je décide de partir faire quelques repérages sur Brooklyn afin de trouver le meilleur angle de vue sur Manhattan. En effet, je projette de venir en soirée avec la grosse artillerie (trépied, appareils moyens formats).
Me voilà donc parti sur le pont avec mon boitier numérique et me Mamiya 7.
Le pont est impressionnant. Une allée centrale pour les piétons et les vélos et deux voies de voitures en contrebas.
Il faut à peine une demi-heure de marche pour atteindre Brooklyn.
Brooklyn c’est sympa. Des vieux immeubles en brique rouge, quelques galeries d’art « branchouilles », beaucoup de jeunes qui se balladent.
Je tombe sur un tournage de clip façon « Bollywood ». Très kitch…
Vers 15h00, je commence à avoir faim. En passant devant un immeuble j’entends de la musique. Je regarde à travers la vitrine et je m’apperçois que c’est en fait un resto-bar avec un petit concert de country musique. Je décide e m’installer au bar. Je commande un enchillada de poulet et une Bud Light. Pas de doute, je suis bien en amérique !
Sur le chemin du retour, j’ai le plaisir d’avoir une lumière un peu plus basse, plus rasante.
Je fais donc d’autres photos.
De retour à Manhattan, je me dirige vers Ground Zero sans le savoir. Les grattes ciels sont vraiment impressionnant. Je marche la tête vers le ciel et ne peu m’empecher de prendre une photo toutes les 3O secondes ! la carte CF chauffe !…
Et puis, au détour d’une avenue, me voici devant l’endroit qui a changé la face du Monde le 11 septembre 2001. Comme nous sommes dimanche, les rues sont assez calmes. Sous le chapiteau du mémorial, quelques touristes prennent des photos. Un vétéran explique…
Moi je voudrais bien faire des photos mais je me sens gêné. En fait je n’ay arrive pas.
J’ai toutes ls images qui me remontent. Je suis devant l’entrée de la station de métro que j’ai vu dans le fameux reportage des deux frères français et qui m’avais tant marqué. Je repense à cettescène dans mon film préféré « 24h avant la nuit » de Spike Lee.
Il suffit de se rendre ici pour réaliser à quel point les new yorkais sont meurtris.
L’émotion est si forte que je ne pu pas rester.
De retour à l’appart, j’en parle avec Isabelle qui m’avoue avoir ressenti la même chose la première fois.
J’y retournerais dans quelques jours.
Les photos de la ballade sur Brooklyn Bridge sont içi