Le mois de septembre marque le démarrage de l’été indien, période que j’affectionne le plus pour mes prises de vues, notamment en paysages figuratifs. Du coup, la Galerie n’est ouverte que sur rendez-vous. N’hésitez pas à me contacter au 06 61 63 52 62 pour connaître les horaires du jour. A bientôt
Je ne travaille malheureusement pas beaucoup avec la presse et les magazines, mais il arrive qu’ils me contactent pour une ou plusieurs de mes photos. C’est le cas ce mois-ci avec cette prise de vue panoramique de la Bastide d’Armagnac (Landes) réalisée il y a quelques années.
Elle illustre ainsi un article consacré à la cheffe réputée Hélène Darroze publié dans le magazine Notre Temps.
Parmi les photos qui ont vraiment rencontré un beau succès à la Galerie depuis son ouverture, il y a Une Autre Planète, Ancre de Chine, l’Arbre Généalogique, mais il faudra désormais compter sur « INFUSION ».
Cette prise de vue aérienne a été réalisée au dessus du Banc d’Arguin juste après le confinement, au moment où les pluies diluviennes avaient provoqué un apport de sédiments dans le Bassin par la Leyre. L’eau ferrugineuse mélangée à l’eau de mer a créé des mélanges de couleurs tout à fait exceptionnelles.
Cette photographie est particulièrement belle en subligraphie avec une caisse américaine mais vous pouvez aussi l’acquérir sur d’autres supports et dans tous les formats à partir du 70×90 cm.
Si vous avez eu un coup de coeur pour INFUSION, n’attendez pas trop car mon petit doigt me dit que les 30 exemplaires vont partir assez vite.
Maîtres Magalie Lagassan et Anaïs Vanneau, notaires à la Teste, ont eu le coup de coeur pour deux photographies : l’Arbre Généalogique en tirage subligraphie + caisse américaine en chêne massif 1m x 1m50 et « Trajectoire Orbitale » en 1m25 x 1m65 en caisse américaine en pin massif travaillée par l’ébéniste pour un effet bois flotté.
« L’Arbre Généalogique » trône à l’accueil de leur très belle étude située au centre de La Teste, et « Trajectoire Orbitale » est installée dans le bureau de Maître Lagassan.
C’est la deuxième fois que l’Arbre Généalogique est choisi par une notaire. Maître Hélène Ensuque l’avait aussi installé à son étude d’Arcachon. Une photographie qui a forcément du sens pour cette profession.
Depuis le dé-confinement, l’activité de la galerie de la Hume a repris aux horaires habituels de la saison estivale.
Ouvert du mardi au samedi de 10:00 à 12:30 et de 15:30 à 19:30
Bien évidemment, le port du masque est obligatoire et je vous invite à vous désinfecter les mains à l’entrée. Pour la sécurité de tous, il est préférable de ne pas être plus de 3 à l’intérieur (moi y compris).
Franchir le seuil de la porte d’entrée de cet espace d’exposition, échanger avec moi, se rendre compte de la qualité des tirages, constituent une première étape indispensable à l’acquisition d’une photo.
Au départ le projet était de partir en mode road trip sur les routes de Californie pendant deux mois. Je devais traverser et photographier différents parcs nationaux tels que Joshua Tree, Death Valley, Sequoïa Park et Yosemite. Je devais aussi passer un peu de temps à San Francisco et redescendre sur L.A. par la mythique route de la côte pacifique. De ce voyage je n’avais programmé que la première semaine à Joshua Tree. J’avais loué un 4×4 confortable car je savais que j’allais rencontrer des conditions hivernales difficiles et j’avais réservé un logement atypique dans un van des années 80 dans le désert de Yuccas Valley. La suite du voyage devait se faire selon mon inspiration en totale improvisation. Je partais sur les traces de Raymond Depardon, en « errance ». Ce voyage c’était le rêve de toute une vie.
Mais c’était sans compter sur ce putain de virus qui m’a finalement rattrapé là-bas dans le désert. Non pas que je sois tombé malade, mais plutôt que dès mon arrivée en Californie le 9 mars, le covid-19 se propagea très rapidement sur le territoire américain, m’obligeant à prendre la décision de rentrer au bout de quelques jours pour rejoindre mes compatriotes dans l’expérience du confinement national.
J’ai heureusement pu mettre à profit ces 10 jours pour explorer le parc national de Joshua Tree, de fond en comble. Je n’allais pas bénéficier des conditions climatiques que l’on attendrait d’un désert situé dans le sud de la Californie. Au contraire, le froid, le brouillard, le vent et des pluies torrentielles furent de la partie. Mais ce n’était pas sans me déplaire car j’ai pu réaliser des images un peu différentes. Je vous laisse découvrir les photos disponibles en tirages grands formats en cliquant ici.
Il ne me reste plus qu’à attendre que ce virus nous laisse tranquille pour ré-envisager ce voyage. Peut-être bientôt, qui sait…?
Ci-dessous voici quelques photos prises façon « carnet de voyage » avec mon petit Fuji XT2 :
C’est une petite ile volcanique dans l’archipel des Canaries, au large du Maroc.
Elle a la particularité d’être lunaire du fait de l’activité intense de ses volcans dans les années 1700. Un paysage de lave et de cendre séchées, figées et aiguisées par les alizés, source d’inspiration de l’artiste César Manrique qui y laissa son emprunte. Le contraste du blanc des habitations avec la noirceur intense qui règne sur l’ile est omniprésent. La végétation, extrêmement rare du fait de l’aridité de l’ile, est constituée de palmiers et de cactus.
Les photos disponibles en tirages grands formats sont visibles en cliquant ici.
Dans un tel environnement, les 140 000 habitants de l’ile ne peuvent compter que sur le tourisme et l’étonnante activité viticole située à Geria, au pieds des volcans. Malgré tout, l’ile semble arriver à préserver les lieux par la gestion d’un tourisme résonné. De toutes façons, n’espérez pas venir à Lanzarote pour vous la couler douce au bord de la piscine ou sur une plage d’un des nombreux resort implantés sur la côte Nord. Aucun intérêt. Il ne fait pas si chaud que ça et les alizés pourraient vous gâcher le farniente.
Non, croyez-moi il y a mieux à faire. Visiter l’ile et en découvrir tous les aspects, s’imprégner de sa particularité et la comprendre, vous procurera une expérience indélébile.
Les routes sont neuves et la circulation est d’une facilité déconcertante. Nous sommes en territoire espagnol et bien que ce soit une ile, les prix restent largement inférieurs aux prix français. Que ce soit pour l’alimentation, les restaurants ou l’essence, tout est moins cher qu’en France. Les iles des territoires français d’outre-mer feraient bien d’en prendre de la graine…
La population est souriante et accueillante. Le tourisme étant essentiellement anglais et allemand, si vous ne parlez pas espagnol c’est donc en anglais qu’il faudra vous faire comprendre.
J’ai choisi cette ile pour faire une recherche photographique esthétique au milieu de ces paysages atypiques. Aussi comme hors-d’oeuvre avant mon grand voyage en Californie de deux mois en mars et avril 2020. Cela fait longtemps que je n’ai pas voyagé et il me fallait donc un petit voyage pour me remettre dans le bain.
Mon premier jour sur l’ile fut consacré à la parcourir en voiture afin d’assimiler les distances entre les différents lieux qui m’intéressaient. Je n’avais emporté avec moi que mon fuji XT2 avec trois optiques fixes : 16, 35, et 50 mm. Pour un premier jour j’ai dû me confronter au vent particulièrement fort et malgré le port d’un chèche j’ai quand même réussi à attraper mal à la gorge. L’air est rempli de particules de poussières qui irritent les voies respiratoires et j’étais donc bon pour une petite angine doublée d’un bon rhume. Rien de grave mais pas très confortable.
Dès le lendemain, je décide de me mettre sérieusement au travail. Ma priorité étant le Parc Volcanique de Timanfaya, je choisi de me mettre immédiatement en quête d’un point de vue stratégique en hauteur afin de capturer ces paysages d’une autre planète. Mais je me rends vite compte que le parc est totalement verrouillé au profit de l’industrie du tourisme. En effet, il n’est pas possible d’entrer dans le parc autrement qu’en voiture et de prendre une place dans un autocar pour une visite guidée de 20 minutes. Comme vous pouvez vous en douter cela ne m’intéresse pas d’être coincé dans un bus au milieu de touristes anglais en sandales + chaussettes (désolé pour le cliché mais c’est quand même ça…). Ce n’est pas de cette manière que je peux travailler. J’ai donc tenté inlassablement de trouver des volcans accessibles à escalader autour du Parc, ce qui fut sportif et bien compliqué aussi (car encore faut-il pouvoir garer la voiture quelque part…). Ce qui est sûr c’est que pour mon prochain séjour je louerai une Jeep car la solution passe aussi par les chemins caillouteux impraticables avec un véhicule standard.
Je n’étais pas non plus aidé par la lumière, brumeuse et fade pour cette semaine là, ne m’offrant pas des sunset admirables.
Mais au fil de mon parcours sur l’ile, je me rends compte que ce qui me fascine le plus, ce qui m’inspire, c’est l’omniprésence du noir. Je penses alors aux oeuvres du peintre Pierre Soulages mais aussi aux photos du photographe américain Adam Katseff.
Je décide donc de me concentrer sur cette idée et de réaliser une grande partie de mes prises de vues en Noir et Blanc.
Bien entendu j’avais espéré pouvoir trouver un avion et un pilote pour faire quelques photos aériennes mais compte tenu de la force du vent, je n’ai même pas essayé. Je me suis contenté de faire décoller mon drone Mavic2Pro les rares fois ou cela m’a été possible.
Voici un petit montage à partir de mes images capturées au drone:
Une semaine c’est vraiment trop court pour le travail que je fais habituellement. Il faudrait une chance inouïe pour réunir les bonnes conditions au bon moment. C’est la raison pour laquelle en général je voyage plusieurs semaines, voir plusieurs mois. On considèrera donc que cette petite semaine à Lanzarote était un repérage en vue d’un séjour plus long à une période plus favorable au niveau de la lumière.
Dans 10 jours, un autre voyage m’attend… je me prépare activement pour un grand road trip de deux mois en Californie que je partagerai avec vous en direct sur les réseaux sociaux.
Ces voyages en solitaire me permettent de couper un peu avec le Bassin que je photographie depuis vingt ans mais aussi de trouver de nouvelles inspirations qui me sont utiles par la suite.
Deux minutes d’instants magiques pour terminer l’année 2019 et démarrer 2020 dans la sérénité. Où que vous soyez sur la planète, je vous souhaites une très belle année 2020 !
La dernière fois que j’y suis allé c’était en 2012 et j’avais été un peu déçu. Depuis que la journée consacrée aux professionnels a été retirée, ce salon a pris un caractère « tout public » qui rend un peu difficile l’accès aux stands pour les photographes pros.
Cette année, j’avais vraiment envie d’y faire un tour car j’avais la possibilité de m’y rendre le dernier jour, qui plus est un jour férié, donc moins fréquenté. C’était une occasion de recroiser des confrères et de rencontrer quelques responsables de marques dont certains produits ont attiré mon attention.
Et parmi ces marques il y a Fuji qui vient de sortir son moyen format hybride 100 millions de pixels que j’ai eu la chance de tester en prises de vues aériennes il y a deux semaines (lire mon article complet en cliquant ici). Coup de bol, sur le stand de Fuji, le célèbre photographe de guerre Eric Bouvet, ambassadeur de la marque, animait une conférence passionnante sur sa vision de la photographie de reportage. J’ai toujours admiré ce photographe que j’avais découvert quand j’étais un jeune photographe de l’Armée de l’Air à Dakar et que je rêvais de devenir grand reporter. J’ai eu la chance de le rencontrer dans ma galerie l’été dernier et de pouvoir échanger un peu avec lui. Sa conférence, illustrée par quelques unes de ses plus belles photos était passionnante. Il fait partie de cette génération de photographes qui a développé sa carrière à la bonne époque de la « pelloche » argentique, de l’absence des réseaux sociaux et même d’internet. Une époque où la valeur des photos était mieux reconnue et leurs auteurs mieux respectés (aussi mieux payés !).
Je retiendrai de sa présentation quelques phrases en particulier :
» N’utilisez pas le mode rafale, concentrez vous et ne déclenchez qu’une fois »
» Je m’interdit toute retouche et je shoote en jpeg «
» Une bonne photo est une photo qui oblige à se poser des questions «
» Je ne connais pas de bon photographe heureux car un bon photographe est forcément toujours insatisfait »
Je devais aussi profiter de ce passage au Salon pour aller récupérer mon prix offert par Dassault Aviation pour ma deuxième place au concours de la FOSA pour ma photo du Rafale en pleine évaporation prise au meeting de Cazaux. Une photo que j’ai réalisé avec mon Fuji XT2 et un 100-400 stabilisé hyper efficace. Pour la petite histoire c’est sur le stand Nikon que je suis allé récupérer mon prix… j’avoues que c’était un peu embarrassant 😉
Si vous êtes venus à la galerie et que vous êtes passé derrière mon bureau vous avez certainement remarqué que je travaille avec une petite tablette graphique Wacom. Cela fait plus de 10 ans que je n’ai pas touché à une souris. Je ne pourrais pas me passer de la fluidité et du caractère intuitif d’un stylet. Et bien sur le stand Wacom j’ai pu tester l’écran-tablette de 32″ Cintiq Pro et j’ai adoré ! vous la verrez certainement à la galerie dans les mois à venir 😉
Le Salon c’est une bonne occasion d’aller rendre visite à l’équipe du magazine Profession Photographe qui se démène toujours pour nous défendre dans un climat parfois anxiogène pour notre profession. D’ailleurs cette année la start-up française très controversée Meero, qui vient de lever près de 300 millions d’euros pour son concept visant à exploiter les photographes en disruptant leur métier par l’uberisation, a osé prendre un stand à quelques mètres de là ! stand qui heureusement avait l’air bien désert… Tout comme je l’avais annoncé pour la start-up bordelaise Shoot 4 Me, je prédis une belle faillite à Meero dans les 2 à 3 ans à venir. Ce modèle économique qui tente de tirer profit de la précarité des photographes débutants en les entrainant dans la spirale infernale du low cost ne peut pas fonctionner. Lisez cet article pour mieux comprendre.
Et dire que la photographie est une invention FRANÇAISE ! …
Non loin, une autre start-up, bien moins prétentieuse et pour le coup utile pour les photographes, m’accueille pour des explications approfondies. J’avais repéré Prodibi qui propose une solution efficace pour héberger nos photos sur nos propres sites avec une résolution de haut niveau mais un poids plume. Il suffit de s’abonner à la newsletter de Prodibi pour comprendre qu’on a tout de suite affaire à des gens qui comprennent les photographes et qui travaillent au service de la qualité. Leur technologie m’intéresse et je dois me pencher sérieusement sur la faisabilité technique de passer par leurs services.
Je vais aussi passer un peu de temps sur le stand de la célèbre marque de papier photo Hahnemühle. J’ai vu que le photographe Pascal Bourguignon avait récemment vanté le rendu du papier à base d’agave et j’avais envie de toucher ce papier naturel. Je n’ai pas été déçu par la diversité de la gamme. J’ai d’ailleurs été formidablement renseigné par une hôtesse qui connaissait bien son sujet et je suis reparti avec quelques échantillons. Je vais étudier de près la possibilité de proposer des tirages de mes photos sur ces beaux papiers à la Galerie.
En passant par le stand du magazine Compétences Photo j’assiste à une conférence de mon avocate, Maître Joëlle Verbruge.
Puis, je visite une expo qui me permet de découvir un superbe tirage au charbon d’une photographie noir et blanc extraite de la série « Rivers & Falls » du photographe américain Adam Katseff. La vision et l’esthétique qu’il a développé autour du paysage en travaillant à la chambre est très intéressante. Il y a dans cette expo des tirages en très grands formats de photographes contemporains reconnus et côtés mais je suis surpris de constater que la qualité technique ne suit pas toujours. Il semble que certaines de ces oeuvres auraient nécessairement dû être réalisées en moyen format ou à la chambre afin que la netteté dans les détails soit irréprochable. Or ce n’est pas toujours le cas. Je trouve que c’est un peu du foutage de gueule et que les galeries qui ont tendance à snober la photo de paysage figurative feraient bien parfois de faire profil bas.
La journée est vite passée et il est temps de quitter le salon pour rejoindre mes amis de Dakar dans une brasserie parisienne pour évoquer nos vieux souvenirs. Demain ce sera le retour sur le Bassin. Au revoir Paris, une ville où je suis né et où j’ai grandi mais que j’ai aujourd’hui bien du mal à apprécier…
L’année prochaine je me ferai violence pour aller aussi faire un tour à Paris-Photo et PhotoFever.