Un article de Sud Ouest est paru vendredi 1 er juillet 2011.
Cette fois-ci, la vérité a enfin été écrite à propos de la fermeture de la galerie.
Depuis le début de cette polémique je souffrais de ne pas réussir à convaincre les journalistes tant l’affaire est compliquée et pourrait même paraître ridicule.
J’ai été soupçonné de paranoïa, d’exagération, voir de méchanceté gratuite envers le Maire d’Arcachon… c’était très dur à supporter.
On m’a aussi quasiment traité de mythomane qui essayerai de se donner une importance qu’il n’a pas…
Pourtant, si les élus et les lobbis du Bassin ne s’inquiètent pas de mon activisme en matière d’environnement, pourquoi prennent-ils le temps de m’envoyer des courriers et des courriels aux saveurs d’avertissements ? pourquoi le procureur de la République de Bordeaux demande t-il à des gendarmes de Lorient de venir m’auditionner comme témoin dans une enquête sur la pollution des eaux du Bassin…?
OUI je dérange les élus du Bassin depuis que je m’intéresse de près aux problèmes de pollutions du Bassin d’Arcachon, OUI Yves Foulon, maire UMP d’Arcachon m’a ouvertement et publiquement reproché de soutenir un candidat d’Europe Ecologie aux dernières cantonales, OUI je suis victime d’abus de pouvoir.
La Galerie était aussi un lieu de rencontre et d’échange, située à un endroit stratégique car dans la rue la plus fréquentée de tout le Bassin. Me créer des nuisances à cet emplacement c’était le meilleur moyen de me contraindre à abandonner l’endroit, sans lequel il m’est difficile d’exister.
Si vous vous demandez encore pourquoi je n’ai pas déposé plainte au Tribunal Administratif, c’est juste que la procédure est longue à mettre en place et que la mairie a réussi à manoeuvrer pour que je n’y parvienne pas.
Alors oui j’aurai pu dès le départ laisser tomber, ne pas perdre mon énergie à me battre pour défendre mes droits. Mais le résultat aurait été le même… j’aurais été contraint de vendre et de partir. Sauf que je n’aurai jamais su si en me battant jusqu’au bout j’aurai pu sauver ma galerie.
Maintenant je sais…
Voilà. Cette fois c’est bel et bien terminé.
J’ai fermé définitivement les portes de la galerie hier soir à 20:00.
Curieux sentiment partagé de soulagement et de déception.
J’ai eu beaucoup de plaisir à vous retrouver pendant ces deux dernières semaines. Beaucoup d’émotion aussi car j’ai eu la visite de certains de mes premiers clients.
11 années passées ensemble, à nous voir de façon régulière dans cette petite galerie de 25 m2, petite mais unique en son genre. La seule véritable galerie de photographe de toute l’Aquitaine. J’éprouvais tant de plaisir à discuter avec vous, « nés ici » ou comme moi « estrangeys ». Nous parlions du Bassin et d’autres sujets. Beaucoup parmi vous sont rapidement devenus mes amis. Mes plus belles rencontres se sont faîtes dans ce lieux qui était devenu emblématique.
Je pense à tous mes clients fidèles, qui ne suivent pas forcément le blog ou la page facebook et qui ne sont pas encore au courant de la fermeture. Ils risquent d’avoir un choc quand ils viendront cet été me rendre visite pour découvrir, comme chaque année, mes nouvelles photos du Bassin…
Beaucoup parmi vous m’ont demandé si j’envisageais d’ouvrir une autre galerie… je leur ai répondu que c’était peu probable mais que je cherchai toujours une personne dynamique qui souhaiterai ouvrir sa propre galerie et qui vendrai mes photographies. Andernos ou Bordeaux seraient des lieux désormais plus appropriés.
Moi, je vais me consacrer à 100 % à un nouveau projet, plus ambitieux, dans un pays ou le succès est félicité et encouragé au lieu d’être brisé par des politicards mégalos, orgueilleux et corrompus, qui ne respectent pas la liberté d’opinion et se permettent d’abuser de leur pouvoir en toute impunité.
Dans les semaines qui viennent vous aurez peut-être l’occasion de me croiser sur l’eau car je vais passer beaucoup à réaliser les photographies de mon troisième livre sur le Bassin. Sa sortie est prévue pour Noël prochain. Puis, je m’envolerai pour Cape Cod début août et je ne reviendrai que mi-septembre. Si tout va bien je devrait être expatrié là-bas définitivement avant 2012.
Je remercie encore toutes celles et tous ceux qui m’ont soutenu et encouragé et m’ont envoyé leur témoignage de sympathie.
Je ne vous oublierai pas.
Keep in touch !
en attendant que les acquéreurs du local n’en prenne possession j’ai décidé d’afficher mon soutien aux journalistes otages en Afghanistan. Je l’avais déjà disposé sur le trottoir depuis un an. Cette fois ci, on ne pourra pas me suspecter d’opportunisme puisque je n’ai plus rien à vendre.
Chers clients et amis,
Ce soir je vous annonce une triste nouvelle : la Galerie va fermer définitivement ses portes le 24 juin 2011.
Je n’ai pas trouvé la force nécessaire de poursuivre ma lute contre les abus de pouvoir répétitifs du Maire d’Arcachon.
J’ai donc signé la vente de mon droit au bail cet après-midi.
Pour moi c’est un sentiment partagé d’immense soulagement et une déchirure car cette galerie (la seule vraie galerie de photographe en Aquitaine) n’était pas qu’un business pour moi. C’était aussi un lieu de rencontre avec le public, un lien avec tous les amoureux du Bassin qui appréciaient mon travail.
Un commerce différent prendra ma place et je ne remettrai jamais les pieds dans cette maudite avenue Gambetta.
Je tiens à préciser que je n’ai pas vendu la galerie pour des raisons financières (ma société n’est absolument pas en difficulté contrairement aux propos qui ont été tenus récemment par Yves Foulon).
La seule et unique raison de cette séparation c’est un vrai sentiment de raz-le-bol avec la ville d’Arcachon et ceux qui la dirige.
Je ne suis pas un simple commerçant, je suis aussi un artiste et ce sont mes oeuvres que je proposais dans ce lieu depuis 11 ans. Je ne peux pas continuer à vous faire rêver avec mes photos dans une telle ambiance négative. Mon travail réclame de la quiétude et de la bonne humeur. Les conditions nécessaires pour y parvenir ne sont plus remplies depuis 2 ans et je suis las de me battre. Je pers mon temps et mon énergie ici.
Alors je vais tourner la page et me consacrer pleinement à un nouveau projet, loin d’Arcachon…
Je reviendrai peut-être, dans une autre commune du Bassin ou à Bordeaux, mais cela ne sera pas avant l’année prochaine de toutes façons.
Avant de vous quitter, je vais vous donner l’opportunité d’acquérir les dernières photos en stock. A partir de vendredi 10 juin 15h30 et jusqu’au 20 juin, vous pourrez venir à la galerie faire quelques affaires. Je vais ressortir des centaines de photos qui étaient stockées dans la réserve et vous les proposer à des prix très intéressants.
Il reste aussi quelques nouveautés, des grands formats, encore emballés, mes livres, cartes postales, calendriers, etc…
Ce sera aussi l’occasion de nous dire au revoir.
Si vous souhaitez venir durant ces derniers jours d’ouverture, il est préférable de m’appeler avant sur mon portable avant de vous déplacer: 06 61 63 52 62
Vous pourrez continuer à me suivre sur ma page facebook et sur mon blog. Une page se tourne mais l’aventure photographique continue !
Alors je vous dit merci pour votre fidélité durant ces 11 années, merci pour votre soutien et à très bientôt.
Stéphane Scotto.
Merci à toutes celles et tous ceux qui sont venus ce soir à l’Olympia pour assister à la projection de ce documentaire.
Pour les autres, voici la séance de rattrapage…
[gv data= »http://www.dailymotion.com/swf/video/xhp3ce?theme=none »][/gv]
N’hésitez pas à faire circuler ce document au travers des médias sociaux afin qu’il puisse participer à développer une conscience collective auprès des amoureux du Bassin.
Depuis 2006 je m’intéresse aux problèmes environnementaux du Bassin.
J’ai suivi la crise ostréicole en 2007 et 2008 et j’ai cherché à comprendre…
Mon enquête ma emmené au Wharf, à l’usine Smurfit, au CET d’Audenge, mais ce ne sont pas les seules causes de pollution qui menacent l’équilibre de notre plan d’eau, sur lequel repose toute notre économie…
Ce soir, je termine le montage de ce documentaire de 25 minutes que je repoussais depuis plus d’un an.
Suite aux « fouloneries » dont j’ai été victime et qui ont entraîné la fermeture de ma galerie, j’ai enfin pu trouver le temps nécessaire à organiser toutes ces images vidéos que j’avais accumulé.
Je vous propose donc de venir assister à la première projection de :
« Le Bassin d’Arcachon, un paradis menacé »
demain vendredi 18 mars à 20h30 à l’Olympia d’Arcachon (entrée gratuite).
Ce film sera projeté en introduction du meeting de Vital Baude, candidat Europe Ecologie aux cantonales d’Arcachon, que je soutiens pour son honnêteté, ses convictions et l’action qu’il mène depuis déjà quelques années pour la sauvegarde de notre patrimoine naturel et historique.
Néanmoins, si vous ne souhaitez pas ou ne pouvez pas assister au meeting, vous pourrez bien entendu quitter la salle après la diffusion. Personne ne vous le reprochera.
J’espère que vous serez nombreux à pouvoir venir.
Pour les autres, il y a aura des séances de rattrapages…
à bientôt
Voilà…
La Galerie a fermé ses portes le lundi 30 août.
J’aurais tout tenté, absolument tout, pour obtenir juste une chose : le droit de tenir ma Galerie dans des conditions normales, comme je l’ai fait pendant 9 ans… jusqu’à l’installation de nouveaux voisins en mai 2009.
1 an et demi de diplomatie discrète avec l’adjointe Yvette Maupilé qui n’a cessé de me promettre de régler le problème et qui n’a jamais rien fait,
Des dizaine de courriels et de courriers sans réponse,
Le diagnostic de visibilité réalisé par un expert de la Chambre de Commerce qui met bien en évidence le préjudice subit,
Une mise en demeure adressée au Maire en mai 2010 restée elle aussi sans réponse,
L’intervention totalement inefficace du Médiateur de la République,
La tentative de conciliation du sous-préfet qui n’a pas réussi à convaincre le Maire de me recevoir,
Un article dans Sud Ouest et un autre dans la Dépêche du Bassin,
La polémique sur mon blog et la pétition en ligne qui a recueilli plus de 300 signatures (mystérieusement disparues début août suite à un bug du site hébergeur…),
La chute violente d’une personne âgée devant les innombrables portants extérieurs encombrant le trottoir et autorisés abusivement par la Mairie,
L’intervention de Vital Baude, au dernier conseil Municipal, qui n’aura eu comme réponse que des discours incohérents et contradictoires de la part du Maire et de son adjointe… (même pas repris dans la presse locale qui m’a bel et bien lâché)
La pose d’un grand panneau fournit par Reporter sans Frontières « Libérez les otages » afin de bloquer l’accès aux portants de la boutique voisine par mon entrée qui aura eu une certaine efficacité mais des agents municipaux seront quand même venus pour me le faire enlever…
et enfin, le soutien de centaines et de centaines de personnes qui n’a pas non plus ému Yves Foulon.
Le règlement existe, les textes me donnent raison, mais le Maire Yves Foulon a refusé catégoriquement de réagir.
Lui et son « homme de l’ombre » avaient bien compris le tort que pouvait me créer cette situation et ils m’auront donc eu à l’usure.
Alors pourquoi ?
Quelles seraient donc les motivations du Maire d’Arcachon, qui par ailleurs se défend de toute volonté de me nuire ?
Est-ce juste une vengeance pour ne pas avoir accepté que ma photo soit utilisée pour sa carte de voeux il y a 3 ans ?
Je pense qu’au départ il s’agissait bien de ça. Puis, voyant que j’étais près à me battre pour faire appliquer la loi, lui et son « homme de l’ombre » ont décidé d’aller plus loin.
Car ils ont bien compris que cette banale histoire de portants extérieurs représentait un réel préjudice pour mon activité, déjà fragilisé par la récession économique.
L’occasion était trop bonne pour débarrasser Arcachon de l’embarrassant photographe.
Ils savent aussi que cette galerie n’est pas juste un business pour moi mais avant tout un lieu de rencontres et d’échanges ou chacun pouvait venir partager son admiration du Bassin au travers de mes photographies. Et depuis deux ou trois ans, on y parlait aussi beaucoup de la protection du Bassin, d’environnement et c’est certainement cela qui a posé problème. J’ai toujours tenu à ne pas faire de politique mais il est vrai que l’activisme en matière de protection de l’environnement est en soit une forme d’engagement politique.
Il y a deux ans j’ai été approché par deux candidats d’opposition pour rejoindre leurs listes, l’un à Gujan, l’autre à Arcachon.
J’ai refusé mais j’ai quand même écopé d’un contrôle fiscal sur mon activité d’auteur-photographe deux semaines avant le premier tour…
1 er avertissement…
Il y a eu aussi mon intervention dans l’émission Thalassa à propos du Wharf et des eaux usées… une très courte intervention mais qui n’est pas passez inaperçue. Tiens, tiens, la presse nationale s’intéresse à lui maintenant ? oulala, pas bon, pas bon…
L’année dernière, deux gendarmes venus de Lorient sont venus à mon domicile afin de m’auditionner sur les problèmes environnementaux du Bassin, dans le cadre de l’enquête déclenchée par le magistrat de Bordeaux suite à la plainte contre X des ostréiculteurs pour pollution des eaux du Bassin. Les documents photos et vidéos que j’avais recueilli, mes connaissances de certains dossiers, la synthèse que je pouvais en faire en toute sincérité puisque non impliqué politiquement, intéressait donc la justice. J’imagine que la discrétion que j’avais réclamé aux enquêteurs n’a pas fait long feu… et que cette info est rapidement remontée aux oreilles de certains élus.
Alors OUI, le photographe « Scotto », pourtant activiste solitaire, commençait à prendre un peu trop d’importance au goût de certains, qui en bon calculateurs politiques ont dû s’imaginer qu’il pourrait bien s’impliquer d’avantage avant les prochaines échéances électorales…
Il fallait donc briser le lieu ou il s’exprime et cette banale histoire de portants extérieurs tombait donc à point.
Facile ! il suffisait de ne rien faire, de ne pas répondre à ses courriers, de laisser pourrir la situation, puis de déclarer dans la presse que « ce garçon est victime du syndrome de persécution »…
A ceux qui douteraient encore de mon analyse de la situation, je n’ai qu’une question à leur poser : si je me trompe, ou si je souffre du « syndrome de persecution » comme l’a déclaré Mme Maupilé dans Sud Ouest, pourquoi le Maire n’a t-il pas alors ordonné que l’arrêté municipal portant occupation du domaine public ne soit respecté et pourquoi a t-il donné une autorisation encore plus permissive à mes voisins début juillet, telle une ultime provocation, alors que je m’efforçais avec discrétion de le sensibiliser à ma situation depuis plus d’un an ?
Non il ne s’agit pas juste d’incompétence ! il y a bien eu depuis le début la volonté de ne pas résoudre le problème.
Beaucoup parmi vous me reprochent en ce moment de capituler mais j’aimerai juste vous rappeler je ne suis pas juste un commerçant. Je suis avant tout un photographe qui, pour vous transmettre par ses photos la beauté et la magie du Bassin, a besoin d’être créatif et positif. Cette lutte acharnée contre un élu qui a décidé d’avoir ma peau, m’a fait perdre peu à peu l’amour que je portais au Bassin.
Le désintérêt de la presse locale, qui manifestement n’a pas compris, qu’à travers moi, on s’en prenait aussi à la liberté d’expression, m’a également convaincu que ma place n’était plus ici.
Je ne peux pas passer mon temps à me battre contre les uns et les autres, alors que j’aspire juste au calme et à la sérénité.
Dernièrement, en juin, le Président de la COBAS (devinez qui c’est ?) a refusé que l’aérodrome expose ma « photo la plus longue du Monde » au motif qu’il n’en voyait pas l’intérêt…
Encore un message qui m’est envoyé…
C’est donc avec beaucoup de peine que j’ai pris la décision de fermer la Galerie et de la mettre en vente.
Ce fut une belle aventure qui aura duré 10 années, ponctuées de belles rencontres avec vous, clients, amis, artistes, visiteurs de toutes catégories sociales et de toutes nationalités.
Cette belle aventure je tenais pourtant vraiment à ce qu’elle perdure et c’est pourquoi, malgré cette période de récession économique, j’avais décidé au printemps cette rénovation totale de la Galerie et ré-embauché une collaboratrice à plein temps et en CDI.
J’étais plein d’enthousiasme…
… Bien mal m’en a pris.
L’unique Galerie de photographe de toute l’Aquitaine va donc disparaître (l’une des 5 ou 6 en France…).
Cette situation a entraîné la perte d’un emploi qualifié et bien sûr les répercutions indirectes pour les fournisseurs de la Galerie (tous du Sud Ouest) qui étaient les mêmes depuis 7 ans : labo photo, encadreur, atelier de finition, etc… mais cela pèse si peu par rapport à des employeurs tels que Couach, Smurfit, et les « bétonneurs » qui s’en donnent à coeur joie depuis quelques années…
Ma petite Galerie sera certainement remplacée par une énième boutique de fringues bas de gamme, pour le plus grand bonheur du Maire d’Arcachon et de ses administrés !
Et vous verrez alors, que dès que je ne serais plus propriétaire des lieux, le règlement sera appliqué au cm près. Comme une ultime provocation.
Mais d’ici là j’espère que je serais loin d’ici pour démarrer une nouvelle aventure photographique et humaine.
à suivre…
A vous tous qui m’avez apporté votre soutien, via le blog, via vos mails, en ayant le courage de signer la pétition, et en venant à la Galerie, je vous remercie du fond du coeur.. Je vous dois la vie tout simplement.
N’ayant toujours pas obtenu de réponse de la Mairie après 1 an et 3 mois de tractations pour faire appliquer l’arrêté portant occupation du domaine public, j’ai décidé d’utiliser à mon tour la même largeur que mes voisins pour essayer de bloquer l’accès à leurs portants de vêtements depuis l’entrée de ma Galerie.
Je ne souhaitais pas exposer mes photos sur le trottoir pour les raisons que vous pouvez bien imaginer.
L’idée m’est donc venue en regardant le JT de France3 d’utiliser l’espace public d’une manière utile et de rappeler aux milliers de touristes qui déambulent dans l’avenue la plus fréquentée du Bassin que deux de nos journalistes français sont toujours entre les mains des Talibans en Afghanistan.
Une bâche de 150×150 cm fournie par Reporters Sans Frontières est donc exposée à la frontière de ma Galerie et de la boutique voisine depuis samedi.
Inutile de vous dire que cela ne plaît pas à tout le monde…
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Cette petite vidéo prise aujourd’hui pour ceux qui pensent que je suis victime du « syndrome de persécution »
Tout d’abord je tiens à remercier toutes celles et tous ceux, clients et amis, qui m’apportent leur soutien régulièrement et m’encouragent à continuer de me battre pour essayer de retrouver des conditions de travail convenables. Même si la saison a été entièrement gâchée par cette histoire, nous essayons avec ma collaboratrice de vous accueillir tous les jours avec le sourire, et ce n’est pas facile.
J’avais décidé d’une petite trêve d’une semaine afin de laisser le temps au Sous-Préfet d’étudier la légalité de l’arrêté Municipal et de convaincre Yves Foulon d’accepter une rencontre qui permettrait peut-être de trouver une solution et de mettre un terme à cette affaire qui dure depuis… un an et trois mois !
Je voulais aussi attendre le Conseil Municipal de mardi dernier car je savais que la question serait évoquée.
Ce soir je reprend donc ma plume pour vous faire le point sur la situation.
Le Conseil Municipal :
Vital Baude élu de l’opposition prend la parole et décrit la situation. Il demande au Maire quelles mesures celui-ci compte prendre pour améliorer les relations entre riverains concernés ainsi que la sécurité pour les piétons.
C’est d’abord Yvette Maupilé, adjointe en charge du Commerce et de l’occupation du domaine public qui fait des réponses contradictoires : il existe bien un arrêté général avec des specificités pour chaque rue et des autorisations individuelles.
Puis le Maire prend la parole et confirme que les autorisations individuelles doivent se conformer à l’arrêté général, accompagné de tout un baratin comme quoi à la Mairie d’Arcachon on aime bien mon travail de photographe et qu’on ne veut pas me voir partir…blablabla blablabla…
Donc en résumé : Scotto à raison, on est en tord. Il nous le signale depuis un an et trois mois par une dizaine de courriers, courriels et recommandés, mais on ne fait rien pour résoudre le problème, quitte à mettre en danger les piétons, et en plus, pour lui montrer combien on l’aime, on délivre une nouvelle autorisation à ses voisins afin qu’ils étalent encore plus de marchandises sur le trottoir !!!
Et en plus, parce-que vraiment on l’adore, on le traite de parano victime du « syndrome de persécution ».
Heureusement vous avez beaucoup de chance, je suis quelqu’un de très équilibré et je ne souffre d’aucun syndrome, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles.
Je tiens aussi à rappeler à Madame Maupilé, à l’Homme de l’ombre, et au Maire, qu’avant de tout déballer publiquement et de prendre ce ton accusateur, j’ai essayé discrètement de résoudre ce problème avec vous depuis un an et demi, et vous ai envoyé une bonne dizaine de correspondances avec photos auxquelles vous n’avez jamais jugé utile de répondre. Une bonne façon de me montrer à quel point vous m’appréciez !!!
Le Sous-Préfet :
Il m’avait promis de faire vérifier par ses services l’arrêté Municipal. Cela fait une semaine et je n’ai aucune nouvelle…
Quant à la rencontre qu’il souhaitait organiser avec le Maire, je ne peux pas lui en vouloir de ne pas y parvenir, connaissant l’obstination et la mauvaise foi de Yves Foulon.
Mais bon, avec tous les épineux dossiers qu’il va avoir à gérer avec le Président de la COBAS, il ne va pas sacrifier ses bonnes relations avec l’édile pour sauver la seule et unique Galerie de photographe sur la côte Aquitaine qui sera remplacée par un énième magasin de fringues à deux balles made in china.
La Galerie de Scotto ? … à classer dans les dommages collatéraux.
Article dans la Dépêche du Bassin :
Le journaliste a pris trois heures pour m’écouter et surtout pour lire tous les documents que j’avais à lui montrer et qui prouvent que j’ai raison, que le Maire fait tout ce qu’il peut pour… ne rien faire ! et que derrière tout cela se cache une stratégie bien calculée.
Je vous invite à lire l’article ci dessous en cliquant dessus.
La Suite de l’histoire :
La semaine prochaine, j’organiserais quelque chose sur le trottoir. Une action qui me permettra de prouver publiquement que je subit bien la volonté du Maire de me nuire.
J’invite tous ceux qui le peuvent à venir me soutenir sur place. Je vous communiquerai avec précision la date et l’heure précise de cette action dans les jours à venir.
Si vous tenez à me soutenir ce sera vraiment le moment de le faire.
En attendant vous pouvez toujours signer la pétition en cliquant là
La Galerie :
Aujourd’hui j’ai pu faire quelques photos qui prouvent une fois de plus que je subit un véritable préjudice du fait de l’encombrement du trottoir par les présentoirs de la boutique voisine.
Une dame essaye un pantalon devant l’entrée de la Galerie.
Et surtout, j’ai pu prendre cette vidéo qui se passe de commentaires…
Vous pouvez désormais signer la pétition en ligne en cliquant sur ce lien :
http://www.mesopinions.com/Pour-sauver-la-Galerie-Photo-de-Stephane-Scotto
ou venir signer la pétition sur papier à la Galerie.
Je compte sur votre soutien pour essayer de sauver la Galerie.