Le reportage est passé au JT de 13h00 aujourd’hui.
Je suis vraiment content du montage effectué par l’équipe de TF1 Bordeaux qui a réussi en très peu de temps à montrer tous les aspects de mon travail sur le Bassin.
J’ai hâte de voir les 4 autres sujets qu’ils ont tourné sur cet endroit magique.
Vous pouvez visionner le reportage sur le site de TF1 : www.tf1.fr/13h
N’oubliez pas de sélectionner la date du 07.07 (le reportage est diffusé en fin de journal)
La boutique-galerie est désormais ouverte 7 jour sur 7.
Du lundi au samedi de 10h00 à 12h30 et 14h30 à 19h00
le dimanche de 10h30 à 13h00 et de 15h00 à 19h00
Vous y trouverez toutes mes photos en différents formats, mon livre et le calendrier 2009.
Pour tout achat, nous vous offrons un poster 40×60 cm de l’hommage à la Cabane Tchanquée N°53 par les bateaux traditionnels.
a bientôt
Galerie de Stéphane SCOTTO
13 avenue Gambetta
33120 Arcachon
Tel: 05 56 22 52 62
Il ne faisait pas très beau mais j’ai tenu quand même à faire ce petit reportage aérien du départ de la régate.
Nous décollons avec Michel aux commandes de l’ULM à 16h45 par Whisky Tango (c’est à dire par la Dune du Pyla). Nous subissons beaucoup de trous d’air qui nous font perdre ou gagner 100 à 200 pieds d’un seul coup !
Il ne nous faut que 5 minutes pour rejoindre le front de mer d’Arcachon. Depuis le Pyla nous pouvions apercevoir les nombreux voiliers alignés sur le départ. C’est beau de voir autant de voiliers en même temps sur le Bassin. Et si rare…
Quel dommage que le soleil ne soit pas au rendez vous.
Nous faisons plusieurs passages au dessus de la régate à 150 pieds (50 mètres environ). J’alterne les photos au grand angle en moyen format argentique et des prises de vues plus détaillées des voiliers avec le D-200 numérique et le 80-200.
J’essaye de faire une prise de vue générale des voiliers passant devant les Tchanquetas à Pereire mais cela s’avère quasi impossible compte tenu de l’éloignement du parcours. Et puis, beaucoup de voiliers semblent avoir abandonné dès le départ par manque de vent…
Je pense quand même avoir une ou deux belles photos disponibles pour fin juillet. Et oui, il faut du temps en argentique !
Si la météo ne nous fait pas défaut, je serai dans les airs à bord de l’ULM de Michel Boudigues pour le départ de la régate samedi 5 juillet à 18h00.
J’ai souvent pris en photo le départ des « 18 heures » mais jamais vu du ciel.
J’en profiterai pour faire quelques nouvelles vues du Bassin et des Tchanquetas.
Donc si vous apercevez un petit avion rouge voler à basse altitude, vous saurez qui c’est !
C’est lundi 07 juillet que sera diffusé le reportage consacré à mon travail sur le Bassin au journal de 13h00 de TF1.
Comme vous le savez, depuis des années, Jean Pierre Pernaut consacre une grande partie de son JT à la découverte de nos régions. (en général les reportages sont diffusés en milieu ou en fin de JT)
Cette fois ci, et pour une semaine, c’est le Bassin d’Arcachon qui sera le décor de 5 sujets réalisés par l’équipe de TF1 Bordeaux.
Le premier reportage m’est consacré. Je découvrirai la vidéo montée en même temps que vous.
Les sujets suivants : le portrait d’un ostréiculteur, les pinasses, régates de bateaux traditionnels…
Pour ceux qui ne pourraient pas les voir en direct, il est possible de visionner les JT sur le site de TF1 :
Mais que va devenir ce Bassin d’Arcachon avec cette bande de fous furieux !
Je viens de lire dans le Sud Ouest d’aujourd’hui que des combats de boxe avaient été organisés sur la plage d’Eyrac vendredi dernier. Qui étaient les organisateurs ?
réponse : notre « people » local et secrétaire d’Etat au sport : Bernard LAPORTE et son associé du Café de la Plage…
Je n’ai rien contre eux. Je n’ai pas grand chose non plus contre la boxe qui est considérée comme un sport.
Mais bon… tout de même… le front de mer d’Arcachon est-il le lieu le plus approprié pour organiser le spectacle de deux homme qui se tapent dessus (avec risque de nez cassé, sang qui gicle, arcade sourcilière pété, etc…) ?
Je crois que nous sommes loin des valeurs et des traditions du Bassin…
Comment la Mairie d’Arcachon a t-elle pu donner l’autorisation d’occupation du domaine public pour une telle manifestation ?… ah mais oui j’oubliais… Bernard Laporte (vous savez… « mon jambon Stääärrrr »).
Quand je pense que cette même municipalité m’avait fait les pires difficultés pour que je puisse exposer sur la plage ma photo « aérienne la plus longue du Monde » un dimanche en novembre… vraiment je ne comprends pas.
Si cela continue comme ça :
Prochainement à découvrir sur le Bassin : un défilé de voitures « tunning » dans la Ville d’Hiver, le Salon du X au Palais des Congrès, et une course de Offshore devant l’Ile aux Oiseaux…
Article du Sud Ouest du lundi 23.06.2008:
(BOXE)
ARCACHON.
La marée remonte
Le ring sur la plage a fait recette vendredi soir
Par : Alain Douaud
Sports Gironde
Tous les ingrédients d’une grande soirée de boxe étaient réunis vendredi sur la plage d’Eyrac à Arcachon : 5 combats professionnels retransmis sur grand écran, 400 dîneurs attablés sur le front de mer dont un parterre de personnalités : Bernard Laporte, secrétaire d’État aux sports, les anciens champions Mayar Monshipour, Jean-Claude Bouttier et Rufino Angulo pour la boxe, Pierre Berbizier pour le rugby, et une importante cohorte d’élus locaux du Bassin d’Arcachon, des défilés de superbes mannequins et même des animations pyrotechniques !
Le restaurateur William Teychouères et les responsables de la section boxe du Stade Pessac UC, organisateurs de la soirée buvaient du petit lait devant l’importance du public. Certains assistaient même au spectacle depuis leur bateau encré au large de la plage !
Des 5 combats au programme, la finale de la Coupe de France des mi-lourds constituait l’événement sportif de la soirée : ce fut le seul match tronqué, l’arbitre mettant prématurément fin à l’affrontement entre le Normand Serdjane et le Dijonnais Lahrissi : le match a été arrêté au milieu de la troisième à la suite d’une blessure au front de Serdjane qui ne permettait de poursuivre les débats dans des conditions équitables.
Les boxeurs de la région ont fait bonne figure dans les autres matches. Le Pessacais Nédim Kara, qui disputait son premier combat en six reprises, est parti prudemment avant de prendre nettement la mesure du Géorgien Djaviev complètement asphyxié en fin de combat.
Le Lormontais Bertrand Aloa, qui disputait son deuxième combat après dix mois d’interruption, a usé de ses fulgurantes accélérations pour battre le Normand Legrosnier. Seul le Pessacais Pascal Lacampagne a dû se contenter d’un match nul face au Manceau Brival, une décision qui semblait avantageuse pour son adversaire.
Je ne m’étendrai pas sur le projet Natura 2000 car j’aurai trop peur de communiquer des erreurs.
J’en retiens juste qu’il s’agit d’une mesure de plus conçue par des technocrates, sans concertation, et ayant pour but de définir des espaces maritimes sensibles et protégés.
Que l’annonce de ce plan a été très mal gérée et que s’en est suivie une cacophonie d’informations et de désinformations…
Concernant le Bassin, personne ne semble d’accord sur la zone délimitée. Selon certains élus et représentants d’associations de plaisanciers et professionnels du nautisme, les conséquences de l’application de Natura 2000 sur le Bassin seraient catastrophiques puisque le plan d’eau deviendrait quasi impraticable.
Personnellement je ne suis évidemment pas pour qu’on en arrive là. Priver les habitants et les estivants du Bassin du plaisir de la promenade en bateau, de la pêche, et de l’accès aux endroits fantastiques que sont le Banc d’Arguin et l’Ile aux Oiseaux, seraient un constat d’echec absolue.
En revanche, force est de constater que les élus n’ont aucune volonté politique pour enrayer un phénomène visible depuis 3 ou 4 ans : le profusion de bateaux à moteurs, notamment de grosses unités au détriment de bateaux traditionnels ou à voile. Le Port d’Arcachon à crée un Quai Patrimoine et projette de l’agrandir mais les places restent chères : compter 2000 € par an. Je pense qu’il faudrait une politique plus encourageante. Exemple: 500 € par an pour une place pour un bateau traditionnel ou à voile et multiplier les pontons réservés à ce type de bateaux auraient un effet immédiat, visible sur l’eau. N’est-il pas plus agréable de voir le Bassin rempli de voiliers et de pinasses ?
L’année dernière, j’ai survolé le Banc d’Arguin en ULM début aout et j’ai pris des photos. En agrandissant l’image on peut compter les bateaux. Je me suis arrêté à 800 !
Cela me paraît tout de même excessif. Ne pourraient-on pas envisager de limiter l’accès à certains endroits lors de pics de chaleur les week end d’abondance d’estivants ? On pourrait par exemple, lors de ces périodes très précises, autoriser l’accès uniquement aux voiliers et bateaux à moteur traditionnels, les récompensant ainsi de leurs efforts pour faire perdurer ce type de navigation…
Notez que je ne montre pas du doigt les propriétaires de bateaux en plastique sur-motorisés. Je ne suis pas pour l’interdiction mais plutôt pour encourager un autre mode de vie sur le Bassin, plus respectueux de ses traditions. Un état d’esprit qui s’est perdu au fil des années et qui reste, à mon sens, le seul et unique gardien de cet environnement exceptionnel mais si délicat.
Revenons au Wharf et à Natura 2000…
Si j’ai bien compris l’article paru dans Sud Ouest aujourd’hui, les élus se prononcent contre Natura 2000 notamment à cause du Wharf qui serait compris dans le tracé de la zone protégée. Les conséquences seraient donc que le Wharf, étant toujours polluant, puisque rejetant les eaux usées partiellement traitées mais contenant toujours une pollution chimique, deviendrait « hors la loi » et obligerai les élus à son démontage, remettant ainsi en question toute leur politique de traitement des eaux usées du Bassin.
On comprend leur embarras…
Marie Hélène des Egaulx, députée maire de Gujan, ne parle pas de cela mais de la mise en danger de la « zone défense » incluant la Base de Cazaux.
Le bon prétexte…
Finalement, réaliste ou pas, le plan Natura 2000 aura au moins eu pour action positive de lancer un certain nombre de débats sur le sujet.
Et ce n’est pas fini…
Alors là j’avoue que je suis resté scotché à mon siège quand j’ai ouvert le journal et découvert que le SIBA (Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon) avait choisi le jour de la Journée Mondiale des Océans pour organiser une grande opération de communication sur l’efficacité des deux nouvelles stations d’épuration de Biganos et de la Teste de Buch !
Il fallait avoir du culot pour oser le faire.
J’ai immédiatement proposé à René Capo du collectif Aquitain contre les rejets en mer de nous y rendre afin de visiter la station de La Teste et de rappeler que de gros progrès restaient à faire en matière de traitement des eaux usées.
J’étais muni pour l’occasion d’une photo aérienne du Wharf prise le 28 aout 2006.
France 3 Aquitaine venu couvrir l’événement n’a pas manqué d’interviewer René Capo qui a ainsi pu faire un certain nombre de précisions.
Il faut savoir en effet que les deux nouvelles stations d’épuration permettent de traiter les eaux usées de l’ensemble des communes du Bassin d’Arcachon. L’usine de papier Smurfit de Biganos possède, elle, sa propre station de traitement.
C’est un progrès notoire puisque depuis un an, le traitement est beaucoup plus efficace.
MAIS :
Il reste tout de même un problème et il est de taille : nous continuons à rejeter en mer, par le Wharf de la Salie Sud, les eaux partiellement traitées et donc encore polluées en partie.
Personnellement je trouve que le SIBA devrait faire profil bas plutôt que de se vanter d’avoir dépensé 40 Millions d’euros pour ces deux stations d’épuration.
Je n’ai pas manqué de rappeler à Isabelle Galinier, responsable de la communication du SIBA, que les élus du Bassin avaient réussi à réunir 80 Millions d’euros pour prolonger de 5 kilomètres l’autoroute de Gujan à la Hume afin d’en faire un « aspirateur à camions ». Ils pourraient donc se donner les moyens de traiter nos eaux usées jusqu’au bout et éviter ainsi de continuer à prendre l’Océan pour une poubelle ! Des solutions existent, elles coûtent de l’argent.
Philippe d’Agata, kite surfer et membre de l’association « Michel d’Agata » (voir sur Facebook) avait également fait le déplacement accompagné de Candice.
Tous ensemble nous avons donc pu visiter les installations et poser un certain nombre de questions.
Ainsi, nous avons eu la confirmation que les produits chimiques contenus dans les détergents n’étaient pas traités ! mais que l’on se rassure : Isabelle Galinier nous apprend que le SIBA va communiquer pour que les habitants du Bassin n’utilisent plus de détergents ! y a du boulot !…
Nous avons eu la confirmation que le polychlorure d’aluminium était utilisé pour floculer et blanchir les mousses. Or il se trouve que de nombreux scientifiques émettent aujourd’hui des réserves sur l’impact de ce produit sur la santé. Il serait peut-être l’un des suspects responsables de la maladie d’Alzheimer…
Quand au nettoyage des dizaine de kilomètres de canalisations, les explications étaient, à mon sens, pour le moins confuses et évasives.
En conclusion : les élus du Bassin n’ont peut-être pas choisi la bonne option pour traiter les eaux usées. Tout concentrer sur 2 grandes stations d’épuration n’était peut-être pas la meilleure option. Selon René Capo, il aurait été plus judicieux que chaque commune du Bassin puisse traiter ses propres eaux usées, par le biais de stations écologiques, évitant ainsi tout rejet en mer.
Comment allons nous faire désormais pour sortir de cette impasse ? Alors même que le Bassin ne cesse de s’urbaniser à grands coups de buldozers, que l’augmentation démographique est la plus importante du département, que les zones industrielles s’agrandissent et que l’autoroute va bientôt amener les camions sur une longue file inintérompue jusqu’à la Hume, personne n’a pensé à une solution qui permettrait d’éviter de rejeter notre pollution à tous dans l’océan, à quelques centaines de mètres du Banc d’Arguin…
Je suis de plus en plus inquiet pour l’avenir du Bassin d’Arcachon…
En ce mois de juin, une excellente nouvelle pour moi : l’équipe de TF1 Bordeaux me propose un reportage sur mon travail.
En fait, ils tournent 5 sujets sur le Bassin qui seront diffusés fin juin sur le JT de 13h de Jean Pierre Pernot.
Une partie du reportage a été tourné la semaine dernière à bord d’un hélicoptère Ecureuil durant un vol d’une heure au dessus du Bassin.
Ce fut pour moi une émotion très forte puisque je n’avais pas revolé en hélico depuis l’armée c’est à dire depuis 1996…
J’ai également emmené l’équipe très sympa de TF1 sur la Dune aux Galouney puis en bateau jusqu’au Mimbeau, l’un de mes endroits favoris.
J’ai hâte de voir leurs reportages.
Je suis désormais un habitué de la presse locale mais les passages TV sur le plan national et d’autant plus sur le JT de TF1 sont rares.
Ma dernière apparition sur TF1 date de l’année du naufrage du Prestige, suite au sauvetage d’un jeune phoque mazouté que j’avais découvert sur la plage Pereire…
Je suis conscient de cette chance immense que ce reportage constitue pour moi et la suite de ma carrière professionnelle.