Les élus du Bassin ont dû passer une mauvaise nuit.
Il était évident que les ostréiculteurs allaient profiter des Fêtes de la Mer et de la retransmission en Eurovision de la messe pour faire passer leurs messages.
Sur la Place Thiers, les élus sont alignés devant le Cardinal Ricard. Entre Yves Foulon et Marie Hélène des Esgaulx se dresse le Sous-Préfet Ramon.
Les visages sont graves. A quoi pensent-ils ? problèmes personnels, carrière politique ? j’ai un maigre espoir que leur recueillement soit destiné au Bassin et à son avenir… Si seulement ils pouvaient prendre le temps de regarder le Bassin. Peut-être pourraient-ils alors se remettre en question.
Le Cardinal est porté sur sa chaise au bout de la jetée Thiers. Des bateaux attendent d’être baptisés. Les ostréiculteurs se sont placés devant sur leurs plates, brandissant leurs banderolles et leurs messages. Les élus sont mal à l’aise.
Une plate passe devant et ses occupants arrosent les officiels avec de l’eau de mer. Il fallait s’y attendre.
Moi je filme et je prends des photos. J’observe.
En bas, sur la plage, les ostréiculteurs proposent une grande dégustation d’huîtres aux touristes et en profitent pour plaider leur cause. On sent que les gens veulent comprendre ce qui se passe. On parle du test souris, de la pollution, du Wharf, de l’Usine Smurfit, de l’augmentation démographique. Mais je n’ai pas le sentiment que les touristes y comprennent grand chose. Ils ne sont là que pour quelques jours alors que peuvent-ils voir du Bassin ? la seule chose qui leur importe c’est de manger des huîtres. Preuve en est que les huîtres sont, encore plus que les Cabanes Tchanquées, l’emblème du Bassin.
Le Sous-Préfet Ramon et le Conseiller Général Jacques Chauvet viennent rejoindre les ostréiculteurs. Il reste UNE huître pour le Sous-Prefet: « la seule du Banc d’Arguin! » lance un représentant des ostréiculteurs. Le sous-préfet l’ingurgite. » Voilà ! nous venons de réaliser le test SOURIS ! » … Le sous-préfet et Jacques Chauvet rient jaune…
Puis, je discute avec les ostréiculteurs qui ont été accrocher des banderoles sur les Cabanes Tchanquées la veille. Nous parlons du Bassin. Ceux là me confient que depuis deux ans ils trouvent que la flore à changé sur le Bassin. Elle est moins généreuse. Ceci vient confirmer ce que je ressentais également d’un point de vue purement visuel.
C’est vrai que depuis l’année dernière, quand je pars faire mes prises de vue sur le Bassin, j’ai la vision d’une nature en train de mourir lentement…
Le problème dans l’écologie, c’est que les conséquences d’une pollution, quelle qu’elle soit, ne sont jamais immédiates. Il faut plusieurs années pour les percevoir et en général, c’est trop tard. C’est tout à fait ce que je ressent ici. Certains me reprochent de voir tout en noir et d’avoir un discours pessimiste, voir parano, mais moi je veux juste utiliser la liberté d’expression pour donner mon sentiment et lancer un débat avec ceux qui me lisent ou qui m’écoutent.
Si seulement il y avait un débat…
Mercredi prochain les élus accompagnent les représentants des ostréiculteurs au ministère de l’agriculture et vont réclamer le retrait du test souris. Je pense qu’ils vont l’obtenir.
Que va t-il se passer ensuite ?
Les ostréiculteurs vont-ils reprendre sagement le chemin de leurs parcs sans plus jamais parler ni du Wharf, ni de Smurfit, ni d’urbanisation..?
C’est bien possible.
à suivre…
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Aujourd’hui s’est déroulé sous mes yeux et devant mon objectif un événement que j’attendais depuis si longtemps…
Enfin, la vérité a fini par éclater.
Qui pourra nier, après cette journée qu’il existe bien un problème de fond à traiter sur le Bassin, et ce, de toute urgence !
Nous voici donc environ 600 personnes rassemblées à l’entrée de l’usine Smurfit Kappa de Facture Biganos.
Il y a là la quasi totalité des ostréiculteurs, des membres d’associations écologiques, quelques inscrits à ma newsletter, des enfants, des vieux, et un ancien élu : René Serrano, conseiller général jusqu’en 2008…
Il y a aussi la presse, venu en nombre : Sud Ouest, la Dépêche, Le Marin, M6, TV7, TF1 et une radio.
René Capo du comité de vigilance de Biscarosse est là aussi, ainsi qu’un ami, admninistrateur d’un site internet bien connu qui a depuis longtemps abordé les problèmes d’environnement sur le Bassin.
Pour ceux qui ne connaissent pas, l’usine Smurfit, qui fabrique du papier kraft, est situé en bordure du Bassin.
Si vous êtes venu au moins une fois sur le Sud Bassin en voiture, il est impossible que vous n’ayez pas senti cette odeur immonde sur l’autoroute au niveau de la sortie Facture Biganos.
Une question que je me suis toujours posé : l’industrie du papier étant l’une des plus polluante qui soit, comment se fait-il que les élus, qui se sentent sois disant concerné par l’environnement, n’aient jamais tenté de la faire déménager ?
Elle n’est en effet située qu’à quelques centaine de mètres de la Leyre et du Bassin.
Dire que le service com du SIBA appelle ce secteur : « Le Coeur du Bassin » !…
Sur le coté de l’usine, un petit chemin conduit dans une zone ou la végétation, dense, cache une sorte d’étang… Nous ne sommes qu’à 400 ou 500 m de la Leyre qui rejoint le Bassin.
Même un aveugle pourrait y parvenir, il suffit de se laisser guider par l’odeur…
Nous y voici… devant nous le spectacle pitoyable d’un plan d’eau qui pourrait faire penser au Lac Rose non loin de Dakar que j’ai bien connu… Sauf qu’ici ce ne sont pas des cristaux de sel qui lui donne cette couleur rose mais des métaux lourds ! (en tous cas c’est ce qu’affirme l’ancien Conseiller Général présent sur les lieux)
Tout autour un spectacle de désolation. On dirait un bombardement au napalm !!!
Les femmes d’ostréiculteurs ont préparé une chanson.
J’interroge René Serrano qui semble étonné de découvrir ce plan d’eau. Il affirme que cela fait trente ans que nous rejetons des métaux lourds dans l’Océan ! Ce n’est pas de sa faute dit-il… lui n’était que conseiller général et non pas élu au SIBA et à la COBAN. Il ne pouvait donc pas savoir…
Je ne remettrait pas sa bonne foi en cause.
Puis, nous nous dirigeons vers une sorte de monticule…
Là, nous découvrons une décharge !
Des interviews sont données à la presse. Je suis à côté d’une journaliste de TF1 qui recueille le témoignage émouvant d’un ostréiculteur de la nouvelle génération qui sort tout ce qu’il a sur le coeur. Il n’est plus question ici de « test souris » mais de ce que l’on va laisser aux générations futures. Elle est, elle aussi, bouleversée par ce qu’elle voit et ce qu’elle filme.
La colère gagne la foule. Moi je suis silencieux. Moi qui suis toujours à gueuler, et on me le reproche assez souvent, je ne dis plus rien. J’observe, je filme, je prends des photos, j’écoutes les commentaires. J’entends des mots qui, associés les uns aux autres, résument assez bien la situation : « pognon », « immobilier », « tourisme », « politique », « people », « frime »… Je sais que là, devant mes yeux, se joue une partie décisive pour l’avenir du Bassin. Cela pourrait déclencher une prise de conscience générale.
Puis, tout le monde se dirige vers l’entrée de l’usine, gardée par une poignée de gendarmes.
Sitting devant la barrière. Peu à peu, les ostréiculteurs franchissent la barrière sous les yeux des gendarmes, impuissants devant cette foule hyper motivée.
Nous voilà maintenant à l’intérieur de l’usine. Que dire ? c’est une usine quoi ! une usine de papier, un des secteurs industriels des plus polluants de la planète. Tout est moche. Des amoncellements d’emballages cartons, destinés au recyclage, du bruit, de la fumée et cette odeur, cette putain d’odeur qui nous pique dans les narines et nous monte au cerveau. D’autres gendarmes qui se cachaient dans un petit local arrivent en courant pour essayer de contenir la foule mais rien n’y fait. Nous apprenons par un employé, qu’en fait, étant au courant de cette manifestation, la direction de l’usine à décidé de la faire tourner au ralentis… qu’est ce que cela doit être quand elle tourne à plein régime !
Les ostréiculteurs veulent la visiter cette usine. Eux, les paysans de la mer, qui travaillent avec les caprices de la nature et s’y adaptent, eux qui cultivent une des denrées des plus délicates qui soient, se retrouvent dans un environnement industriel, sale et écoeurant, presque apocalyptique, un « mamouth » qui se trouve pourtant à quelques centaines de mètres des chenaux et des estey qui conduisent à leurs parcs. Etonnant contraste…
Au bout d’une demi heure, nous ressortons de l’usine. Les ostréiculteurs voudraient rencontrer le directeur et surtout le sous préfet qui a laissé entendre qu’il venait. Mais il ne viendra pas.
A ce moment, le nouveau maire de Biganos, Bruno Lafon, dont j’ai pu lire quelques interventions éclairées liées au devenir du Bassin dans la presse, monte sur un muret, saisit le micro et s’adresse à la foule. Il veut manifester sa solidarité aux ostréiculteurs. Il évoque le test souris, comme pour détourner l’attention du vrai problème. Selon lui, l’usine Smurfit ne doit pas servir de bouc émissaire. Bah tu parles ! source d’emploi et de revenus non négligeables pour sa ville, on va pas cracher dessus…
Il évoque alors d’autres sites pollués sur le Bassin. Je lui demande lesquels. Il répond: « …la décharge d’Audenge par exemple ! »
La conversation tourne court. Il s’en va.
Ensuite, les ostréiculteurs quittent l’usine et partent bloquer la voie rapide au rond point de Gujan. Classique…
Au stade où nous en sommes, voici mon analyse de la situation.
Les souris meurent en période de forte affluence sur le Bassin et de température élevée.
Les analyses qui sont effectuées ne présentent aucune pollution dans les eaux du Bassin.
Mais :
1. Les souris meurent et uniquement à cette période sans que l’on puisse savoir pourquoi…
2. Les élus du Bassin ont TOUS voté non à Natura 2000 sans cacher qu’ils ne souhaitaient pas que le Wharf soit inclus dans le zonage…
3. Il y a de plus en plus de bateaux au Banc d’Arguin du 15 juillet jusqu’à fin août…
4. L’usine Smurfit stocke ses déchets industriels et ses eaux usées à proximité de l’Ayga et de la Leyre
5. Certains élus admettent publiquement que d’autres zones sont polluées sur le Bassin…
6. Marie Hélène des Esgaulx, députée maire de Gujan Mestras vise les sénatoriales dans quelques mois
7. Yves Foulon, maire d’Arcachon, et depuis peu Président de la COBAS, compte bien, du coup, prendre la place de député à la place de MHDE
8. Monsieur Eroles, nouveau maire de la Teste reste sur son projet de créer un port dans les Prés Salés et se prend la tête avec les défenseurs de l’environnement concernant des projets immobiliers au Pyla…
Je recommande vivement à toutes et à tous d’acheter le dernier magazine Geo actuellement en kiosque. C’est un spécial « Bassin vu du Ciel ». L’enquête, excellente, de la journaliste Sylvie Buy apporte une vision tout à fait pertinente, que je partage. Et vous ?
à suivre…
PS: Je rappelle que ce blog est ouvert à tout le monde, même à ceux qui ne partagent pas ma vision des choses. Beaucoup de visiteurs sur ces dernières pages mais… aucun commentaire… auriez vous peur de vous exprimer…?
Un frisson m’a traversé lorsque j’ai reçu le mail de René Capo, coordinateur du comité de vigilance de Biscarosse, m’invitant à me joindre au rassemblement des ostréiculteurs au pied du Wharf de la Salie…
Enfin ça va bouger ! enfin ils se décident à dénoncer le véritable problème.
(ci dessus :René Capo, coordinateur du comité de vigilance de Biscarosse)
Si vous lisez mes précédents articles sur le Wharf et le plan Natura 2000, vous pourrez mieux comprendre pourquoi on en est arrivé là.
Depuis cet hiver, je me suis beaucoup investit pour dénoncer les rejets en mer au Wharf.
J’ai participé au blog de la député maire de Gujan Marie-Hélène des Esgaulx pendant les élections municipales, posant des questions embarrassantes à propos de rejets en mer, et une semaine plus tard, alors que je n’avais pas eu de réponse à mes questions malgré plusieurs relances, par le plus grand des hazards, j’ai eu un contrôle fiscal… Mais j’y reviendrai plus tard… avec tous les détails.
Hier donc, je me suis rendu, appareil photo et camescope à la main à ce rassemblement des ostréiculteurs.
Depuis deux semaines, les huîtres sont à nouveau interdites à la vente et le week end du 15 août est tout proche.
Les ostréiculteurs sont désormais au pied du mur.
Les élus du Bassin ont finalement réussi au fil des crises mal gérées, à les diviser au point que Marc Druart et tous les membres du bureau ont démissionné… Les « paysans de la mer » n’ont plus de représentant et sont affaiblis.
Alors, n’ayant plus rien à perdre, les « parqueurs », gardiens de l’identité du Bassin, se décident enfin à attirer l’attention des médias et du public sur ce qui est peut-être et très certainement l’un des maillons de la contamination de leurs huîtres et de la pollution du Bassin: je veux bien sûr parler des rejets en mer par le Wharf des eaux usées du Bassin et de l’usine de papier de Facture…
Mes photos le prouvent : ce qui sort du Wharf, longe le Banc d’Arguin et la pointe du Cap Ferret, selon le sens du courant. Or, ce sont toujours les souris-test du Banc d’Arguin qui meurent en premier…
Voici une vue aérienne du Wharf prise le 28 août 2006 :
Après enquête avec René Capo, nous savons que les deux nouvelles stations d’épuration « high tech » de La Teste et de Biganos ne savent pas traiter les produits chimiques, sont limites au niveau de leur capacité en pleine saison estivale, et utilisent du polychlorure d’aluminium pour blanchir et floculer les mousses. Quand au nettoyage des canalisations, les explications restent floues…
(ci dessus : René Capo interviewé par France 3 Aquitaine devant la station d’épuration de La Teste)
Cette prise de conscience des ostréiculteurs arrive un peu tard… cela fait 3 ans que je ressent le déclin du Bassin d’Arcachon. Malgré un discours rassurant des élus genre « vive l’identité du Bassin et ses traditions ! » et vas y que je participe à la régate des maires en pinasses à voile, et que je joue à la pétanque avec les people (tiens j’ai déjà vu ça à Saint Trop…) et que je me goinfre d’huîtres gratuites sur le front de mer, les élus continuent de favoriser le développement économique du Bassin et de permettre un peu plus d’urbanisation… + 100 000 habitants en 2030, c’est annoncé officiellement par le sous préfet depuis deux mois !
Mais revenons à cette journée d’hier…
200 ostréiculteurs étaient présents avec banderolles et toute la presse locale s’était déplacé.
On va enfin parler de cette monstruosité : le Wharf !
Concernant les élus présents, seul Michel Daverat, Conseiller Régional des Verts avait fait le déplacement… Il y a avait aussi deux anciens élus : Acot-Mirande, ancien Maire de la Teste et René Serrano, lui aussi du PS… un peu tard pour se manifester…
J’ai pris des contacts avec plusieurs personnes à qui je vais pouvoir fournir mes photos aériennes en espérant qu’elles puissent leur servir. Je pense que les journalistes locaux ont réalisé aussi ce qui était en train de se passer : la mort annoncé de l’ostréiculture sur la Bassin, et donc par conséquent, la mort programmée d’un environnement fragile qui sera laissé en pâture aux promoteurs immobiliers, à l’industrie du nautisme et aux grands groupes hôteliers ! Tout cela sur un fond d’ambitions politiques destructrices.
Les ostréiculteurs menacent de bloquer l’accès au Bassin pendant le week end du 15 août. Je crois que nous sommes au bord de l’explosion. Une explosion désormais nécessaire pour sauver ce qui peu encore l’être…
Le compte à rebours a commencé…
Pour voir la vidéo de la manifestation, rendez vous sur Youtube en cliquant ici !
Jeudi soir, mon ami Alain Llorca, ex bassiste du légendaire groupe Gold, nous a transporté « un peu plus près des étoiles » avec son groupe.
Ils se produisaient devant le Casino d’Arcachon. Un concert en toute simplicité, comme je les aime.
Pour écouter ses nouvelles compositions et découvrir son univers musical, rendez vous sur son « my space » en cliquant ici !
Merci Alain !
Ce matin j’avais rendez vous sur la Dune mais cette fois ci ce n’était pas avec le ciel bleu et les oyats mais avec le photographe Franck Perrogon.
Franck vit et travaille sur le Bassin depuis bien longtemps et nous nous sommes souvent croisés sur des événements.
C’est donc avec plaisir que je me suis laissé « portraitisé » aujourd’hui pour illustrer un article écrit par Sabine MENET et qui paraîtra dans le journal Sud Ouest dans quelques jours…
Franck avait amené la grosse artillerie : flashs de studio portatifs et boîtier numérique monté sur trépied.
Ces derniers temps il illustre avec brio tous les articles « Bassin » de Sud Ouest. On peut reconnaître sa « pâte » : un éclairage au flash puissant sur un personnage en plein jour avec un arrière plan très dense (façon ciel d’orage). Effet garanti !
Outre la quotidien Sud Ouest, vous pouvez également voir son travail dans le dernier Bassin Magazine et Terre de Mers (actuellement en kiosque)
Après la séance, à laquelle s’étaient invités avec humour un groupe de passants, nous avons partagé nos impressions et notre sentiment sur le devenir du Bassin.
J’étais rassuré de savoir que je n’étais pas le seul photographe à percevoir une évolution inquiétante du Bassin d’Arcachon…
Le reportage est passé au JT de 13h00 aujourd’hui.
Je suis vraiment content du montage effectué par l’équipe de TF1 Bordeaux qui a réussi en très peu de temps à montrer tous les aspects de mon travail sur le Bassin.
J’ai hâte de voir les 4 autres sujets qu’ils ont tourné sur cet endroit magique.
Vous pouvez visionner le reportage sur le site de TF1 : www.tf1.fr/13h
N’oubliez pas de sélectionner la date du 07.07 (le reportage est diffusé en fin de journal)
La boutique-galerie est désormais ouverte 7 jour sur 7.
Du lundi au samedi de 10h00 à 12h30 et 14h30 à 19h00
le dimanche de 10h30 à 13h00 et de 15h00 à 19h00
Vous y trouverez toutes mes photos en différents formats, mon livre et le calendrier 2009.
Pour tout achat, nous vous offrons un poster 40×60 cm de l’hommage à la Cabane Tchanquée N°53 par les bateaux traditionnels.
a bientôt
Galerie de Stéphane SCOTTO
13 avenue Gambetta
33120 Arcachon
Tel: 05 56 22 52 62
Il ne faisait pas très beau mais j’ai tenu quand même à faire ce petit reportage aérien du départ de la régate.
Nous décollons avec Michel aux commandes de l’ULM à 16h45 par Whisky Tango (c’est à dire par la Dune du Pyla). Nous subissons beaucoup de trous d’air qui nous font perdre ou gagner 100 à 200 pieds d’un seul coup !
Il ne nous faut que 5 minutes pour rejoindre le front de mer d’Arcachon. Depuis le Pyla nous pouvions apercevoir les nombreux voiliers alignés sur le départ. C’est beau de voir autant de voiliers en même temps sur le Bassin. Et si rare…
Quel dommage que le soleil ne soit pas au rendez vous.
Nous faisons plusieurs passages au dessus de la régate à 150 pieds (50 mètres environ). J’alterne les photos au grand angle en moyen format argentique et des prises de vues plus détaillées des voiliers avec le D-200 numérique et le 80-200.
J’essaye de faire une prise de vue générale des voiliers passant devant les Tchanquetas à Pereire mais cela s’avère quasi impossible compte tenu de l’éloignement du parcours. Et puis, beaucoup de voiliers semblent avoir abandonné dès le départ par manque de vent…
Je pense quand même avoir une ou deux belles photos disponibles pour fin juillet. Et oui, il faut du temps en argentique !
Si la météo ne nous fait pas défaut, je serai dans les airs à bord de l’ULM de Michel Boudigues pour le départ de la régate samedi 5 juillet à 18h00.
J’ai souvent pris en photo le départ des « 18 heures » mais jamais vu du ciel.
J’en profiterai pour faire quelques nouvelles vues du Bassin et des Tchanquetas.
Donc si vous apercevez un petit avion rouge voler à basse altitude, vous saurez qui c’est !