
Ce n’est pas parce-que l’on parle de sujets sérieux que l’on doit faire la gueule !
Comme chaque année, j’ai eu le plaisir de me rendre au Festival Climax à Darwin Camp à Bordeaux.
Mais cette fois-ci, je me suis proposé bénévolement pour documenter l’évènement.
Pour ceux qui ne connaissent pas, Climax est un festival sur 4 jours sur une thématique liée à l’environnement, avec des intervenants de très haut niveau, des militants, et des artistes.
C’est un festival gratuit et passionnant.
Cette année le thème était « Democracy ALERT » , car OUI, nos démocraties sont en danger. Il suffit de regarder outre Atlantique pour constater avec effroi l’évolution catastrophique qui est en train de se produire aux USA et en Argentine. Une véritable tendance au populisme et au totalitarisme gangrène peu à peu les populations qui semblent s’habituer à la brutalité et à aux manipulations d’opinions. Le fossé se creuse entre les citoyens et le pire est à craindre pour l’avenir.
Pour autant, et cela se ressent sur mes photos, débattre et réfléchir sur des sujets aussi sérieux ne veut pas dire sombrer dans la sinistrose. Et c’est bien ce qui ressortais de chaque conférence : de la joie et de la bonne humeur , du partage et de la réflexion, pour avancer et faire avancer.
Climax n’a pas la prétention de pouvoir changer les choses, mais réunir autant d’intelligence collective dans un même lieu pendant quatre jours, contribue à inspirer et à stimuler celles et ceux qui militent, chacun à leur façon, pour un Monde plus juste et un avenir meilleur pour l’humanité.
























Ainsi, durant ces quatre jours, j’ai eu le plaisir d’écouter et de photographier des personnalités telles que Salomé Saqué, le Capitaine Paul Watson et Samya Essemlali, Maud Quessard, Thomas Brail, Ousmane Ndiaye et Karfa Diallo, Lulir Lapray, Marc Berthold, Dominique Bourg, Juliette Duquesne, Jacques Toubon, Olivier Tesquet, Marie Calmet, Timothée Perrique, et bien d’autres…
Ce fut aussi l’occasion de découvrir des artistes de talents et notamment les groupes Chassom et Roszalie, ou encore l’admirable Naomi Greene et sa harpe.
Ne ratez pas la prochaine édition en septembre 2026 !
Je tiens à remercier toutes les équipes de bénévoles et l’organisation du Festival.
Darwin est un lieu dynamique, créatif plein de vie, de bienveillance et d’intelligence, et par les temps qui courent, ça fait du bien.
Voici un très beau film tourné par le réalisateur Etienne Barranger, et pour voir toutes mes photos c’est en cliquant ici
Francesca Espinoza se consacre à recueillir les témoignages de personnes qui ont vécu, et parfois survécu, à des catastrophes.
Elle m’a contacté au sujet de l’incendie de 2022 qui a ravagé 80 % de notre forêt naturelle de la Teste de Buch.
Je ne me sentais pas légitime pour témoigner dans ce documentaire car je n’avais pas vraiment d’histoire avec cette forêt. Elle faisait partie de mon environnement et elle apparaissait sur mes photos, mais je n’avais pas de cabane de famille, ni de souvenirs liés à cette merveilleuse forêt.
Néanmoins, comme j’avais entamé un travail de prises de vues artistiques post-incendies intitulé « Carbone 214 », Francisca a insisté pour que j’apporte mon témoignage en tant qu’artiste.
Ce petit film produit par l’IHMEC Mémoires des Catastrophes, est très beau, parfaitement réalisé et avec des témoignages touchants, remplis de sincérité et de dignité.
Le photographe Julien Gérard m’a fait l’honneur de m’interviewer pendant plus d’une heure dans son podcast « parlons livres photos ».
Nous avons évoqué mon parcours professionnel, mes expériences, mon matériel et bien sûr nous avons parlé de mon dernier livre « ORGANIC ».
C’est à écouter ici:
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Pour ce numéro du mois de novembre, le magazine Terre Sauvage publie un dossier consacré au Parc Régional des Landes de Gascogne, illustré par quelques unes de mes photographies, terrestres et aériennes.
L’article, initialement bouclé en juin, a dû être modifié en raison des incendies qui ont ravagé une grande partie des forêts situées dans le Parc Régional. Une de mes photos aériennes réalisée le 8 août alors que les fumeroles étaient encore actives a donc été ajoutée.




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Je ne participe pas souvent à des festivals photo ou à des expositions pour la raison simple que ma galerie à la Hume me prend beaucoup de temps et d’énergie, et qu’il m’en reste peu pour démarcher et m’organiser en vue d’exposer ailleurs.
Une fois n’est pas coutume c’est à la demande du talentueux photographe Didier Jallais, que j’ai accepté avec plaisir de participer au 42 ème Festival de Cholet, en compagnie des photographes et ami-e-s Gregory Pol et Jeanne Taris (avec lesquels j’avais déjà exposé au Festival de Bellème).
Douze de mes photographies aériennes de ma collection « Une Autre Planète » ont ainsi été présentées au public pendant trois mois dans le parc de la ville.
Je remercie toute l’équipe des bénévoles de ce Festival pour l’excellent accueil et pour l’organisation.
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Après deux mois intensifs de travail sur la maquette et un mois de fabrication, ORGANIC est enfin disponible !
Il est disponible avec quatre versions différentes de couverture. Un visuel vert avec un titre orange, et un visuel noir décliné avec trois versions de titre : noir, orange et argent.
A noter que la version argent n’est pas disponible dans les librairies (uniquement à la galerie).
Organic est actuellement disponible dans ma galerie bien entendu, sur mon site (avec 10€ de frais de port), et dans les librairies suivantes:
Pour l’instant c’est tout… je cherche de nouveaux points de vente motivés pour le diffuser.
N’hésitez pas à venir le découvrir à la Galerie de la Hume !
Pour découvrir l’ouvrage et le commander, ça se passe ici.
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Un week-end riche en rencontres et en expositions
La route était longue, pluvieuse et venteuse (tempête Miguel) pour se rendre dans le joli petit village de caractère de Bellême dans le Perche (Normandie) mais cela en valait la peine. J’étais en effet invité à participer au Festival Photo sur le thème « L’eau, la mer et les océans » aux côtés de 10 autres photographes talentueux. J’avais choisi de ne présenter que mes dernières photos aériennes du Bassin d’Arcachon afin de rester en concordance avec mon livre, car il y avait aussi un salon du livre auto-édité, mais également pour coller avec ma sélection en finale du Concours des Photographies de l’Année dont les résultats ont été annoncés lors d’un grand diner dès vendredi soir.
Malheureusement pour moi, ma photo « Arbre Généalogique » n’a obtenu que la troisième place dans la catégorie « paysage ». Et donc, pour la quatrième fois consécutive je ne serai pas lauréat. Je n’ai pas l’hypocrisie de vous dire que je ne suis pas déçu car forcément je le suis. Cette année, j’y croyais vraiment. Et je ne pourrais pas non plus vous dire que ce sera pour la prochaine fois car si j’ai bien compris, il n’y aura pas de prochaine fois. L’organisateur du concours nous l’a annoncé : c’était la dernière édition, il souhaite arrêter. Trop de polémiques au sujet du jury et des résultats.
Les photographes sont avant tout des artistes, donc des gens sensibles, émotifs et susceptibles, qui manquent parfois de confiance en eux, et c’est donc naturellement qu’ils réagissent à leurs échecs, parfois avec manque de tact. Les réseaux sociaux se chargent du reste… Pour l’organisateur qui se donne à fond pour cet évènement et avec des moyens assez réduits (puisqu’il faut bien le dire: les sponsors sont peu nombreux), cette année ce fut « too much » et il a donc pris une décision radicale. J’ai bien essayé de le convaincre que cela valait le coup de continuer et qu’il fallait juste faire quelques ajustements. Notamment, peut-être revoir les critères de sélection des membres du jury et établir un système de notation par points (originalité, maitrise technique, émotion, rapport au thème). Je veux croire qu’il y réfléchira, que le temps apaisera sa déception et que nous nous retrouverons l’année prochaine pour une nouvelle édition. Nous sommes très nombreux à être conscients de l’ implication de Pascal Quittemelle pour notre profession, au travers du concours mais aussi du magazine Profession Photographe, du salon du livre et du Festival de Bellême qui n’en n’ait qu’à ses débuts. C’est cela avant tout qu’il doit retenir et non les réactions parfois excessives, les petites phrases assassines et les hypocrisies dont nous sommes tous coupables à un moment ou à un autre et qui font partie du folklore du petit monde de la photographie. Il faut prendre du recul et surtout de la hauteur, retenir uniquement les critiques constructives et avancer 😉






Après cette grande et belle soirée, pendant laquelle un prix d’honneur a été décerné par la SAIF au célèbre photographe Jean Gaumy, peintre de la Marine et académicien, une bonne nuit de sommeil devenait nécessaire avant de s’attaquer aux étapes suivantes de ce week end photographique en Normandie : le Salon du livre auto-édité et bien sûr le Festival Photo de Bellême !
2ème jour : Salon du livre et Festival
Le lendemain matin, la pluie a enfin cessé et nous voici tous en train d’installer nos livres sur nos grandes tables. Le photographe animalier Grégory Pol est arrivé tout droit d’Andernos après une expédition aux iles Kergellen. Jeanne Taris, photojournaliste spécialisée dans la photo humaniste et qui vit à l’année au Cap Ferret est là aussi (elle termine deuxième de la catégorie Humaniste cette année). Nous sommes donc trois photographes du Bassin présents à Bellême. Nous avions apporté des huîtres et avons donc improvisé un véritable bar à huitres. Le très réputé photographe Guy Le Querrec s’est régalé et nous nous sommes régalés de son sens de la répartie 🙂





Beaucoup de partages d’expériences entre nous et l’envie d’acheter tous les livres des confrères et consoeurs. J’ai été particulièrement séduit par le livre du photographe Julien Gérard qui a « commis » un travail en drone au dessus du Bénin assez remarquable. Moi qui critique les drones pour la photo j’avoues avoir été bluffé. Mais il est vrai qu’au Bénin la réglementation est moins contraignante et que cela lui a donc permis d’explorer ce territoire à sa guise. Son talent et son regard sur ce pays qu’il connait bien a fait le reste. Du coup, comme le veux la tradition, nous avons échangé nos livres.











Ce week end m’a également permis de beaucoup discuter avec Grégory Pol dont le parcours professionnel est une grande aventure. Ancien plongeur de la Marine Nationale, ayant été en missions à l’étranger dans des coins « chauds » c’est aujourd’hui le froid des terres australes qui semble l’attirer 😉 Spécialisé en photographie animalière il commence à être reconnu dans la profession ce qui est mérité quand on voit la qualité de son travail. Comme il vient de s’installer sur le Bassin et que le courant est bien passé, nous allons être amenés à se revoir et peut-être, qui sait, à collaborer ensemble 😉


Fujifilm avait dépêché sur place son équipe commerciale qui était venue avec l’ensemble de sa gamme et notamment le tout nouveau moyen format Fuji GFX 100 (100 pour… 100 Millions de pixels !!!). J’ai pu le prendre en mains et j’ai aussi beaucoup discuté avec le photographe aérien Pascal Bourguignon, ambassadeur de la marque. Il se peut que je quitte Pentax dont la gamme d’objectifs pour le 645 Z est trop réduite et le service communication inexistant pour poursuivre mes aventures photographiques à bord du vaisseau Fuji dont l’équipage me semble plus dynamique. D’ailleurs j’ai déjà un XT2 qui me sert de deuxième appareil et avec lequel j’ai pris les photos de cet article.

Comme un pied de nez à la modernité du numérique, Didier Leplat était là avec son fidèle « trombinotron » et nous sommes tous passés sous les flashs pour immortaliser notre tronche et je crois que c’est le plus beau portrait de moi que j’ai jamais eu. Merci Didier.



Le beau temps étant revenu nous avons pu inaugurer notre exposition « L’eau, la mer et les océans » en présence du public et du maire de Bellême. Ce fut une déambulation dans le village allant d’expos en expos et chaque auteur présentait son travail. Pour ma part j’avais choisi de n’exposer que mes dernières vues aériennes du Bassin. J’ai pris le temps de les expliquer une à une et bien sûr, je n’ai pas manqué de m’attarder sur la problématique du Wharf et des eaux usées. C’est dans ces moment que je me rend compte à quel point la grande majorité des citoyens ne savent pas ce qu’il en est de leurs eaux usées et de leurs déchets. On dit souvent que si les mangeurs de viande assistaient au spectacle de l’abattoir ils n’en mangeraient plus, et bien je pense que si les citoyens savaient comment sont traitées et rejetées leurs eaux usées, ils feraient plus attention aux produits chimiques qu’ils consomment mais aussi à leurs mégots de cigarette, au plastic et autres merveilles que nous savons produire.
Mais j’ai surtout présenté au travers de mes photos les merveilleux décors du Bassin d’Arcachon, un voyage autour du monde presque en soit. Comme la plupart des photos aériennes ont un caractère abstrait il fallait les raconter et comme je suis bavard, cela a pris un peu de temps 😉





Que ce soit les magnifiques paysages en noir et blanc de Stéphane Delpeyroux où le temps semble s’être arrêté, les photographies animalières de Grégroy Pol, le témoignage sur le dur métier de marin pêcheur par Frédéric Briois, les plongées dans le monde du silence de Franck Seguin, les tempêtes bretonnes de Benoit Stichelbaut, les évasions minérales de Christian Vallée, le regard de Patrick Landmann sur le transport maritime, la contemplation aérienne du Bénin par Julien Gérard, et enfin les évaporations et leurs diverses représentations dans la nature par les compères Didier Charre et Michel Riehl, le thème de ce Festival a permis de varier les plaisirs et d’étonner le public.
L’exposition reste visible jusqu’au 2 septembre 2019.





La cerise sur le gâteau
Si je n’ai obtenu que la troisième place au concours, mon lot de consolation fut pour moi d’avoir vendu sur place le deuxième exemplaire de « Arbre Généalogique » en 90×120 tirage subligraphie et caisse américaine en orme massif. Cette photographie a fait deux heureuses et elle reste à Bellême ce qui est aussi une belle satisfaction pour moi.

Je tiens à remercier Pascal Quittemelle et toute son équipe pour l’organisation et l’accueil ainsi que les habitants de Bellême et surtout les commerçants qui ont été adorables avec nous. Ce fut un très beau moment de partage avec les confrères et consoeurs et de belles rencontres. Rendez-vous à Bellême peut-être l’année prochaine pour une nouvelle édition du Festival et je l’espère du Concours des Photographies de l’Année.
Samedi 25 mai, j’étais l’invité de Marie-Corine Cailleteau dans l’émission « Au Fil de l’Eau » sur France Bleu Gironde. Une heure d’entretien pour parler de mon parcours, de mon dernier livre, de mon attachement au Bassin d’Arcachon mais surtout de ma sélection en finale du concours des Photographies de l’Année et de ma participation au Festival Photo de Bellême sur le thème : « L’eau, la Mer, l’Océan ».
L’émission est à écouter en intégralité en cliquant ici (vous pouvez zapper les pub et intermèdes musicaux avec le lecteur).

Le journaliste Jean-François Géa de la nouvelle chaine NoA de France 3 Aquitaine a interviewé Dominique Audinet de la la Maison de la Presse du Cap Ferret à propos de mon dernier livre « Une Autre Planète ».
Je suis très touché par ce choix et par toute la bienveillance exprimée par ce libraire qui a pris le temps de découvrir cet ouvrage haut de gamme dans les moindres détails. Sa lecture d’un passage des très beaux textes de Hervé Hélary est un pur régal.
J’en profite pour signaler qu’il ne reste que 300 exemplaires disponibles à la Galerie de la Hume, sur mon site, et dans les librairies et points de vente suivants :
Arcachon : Librairie Générale, Comptoir de la Mer (Port d’Arcachon)
Le Moulleau : boutique concept store Elle & Lui
La Teste : Cultura, Comptoir de la Mer (Port de la Teste)
La Hume : Galerie de Stéphane Scotto
Gujan-Mestras : Maison de l’Huître
Andernos : Librairie Le Jardin des Lettres
Claouey : Hedonic (Porsches et motos de collection)
Cap Ferret : Maison de la Presse du Cap Ferret
Bordeaux : Mollat