Une GRANDE MANIFESTATION EST ORGANISEE DEMAIN SAMEDI A MIDI DEVANT LA SOUS PREFECTURE D’ARCACHON à l’appel de TOUTES les associations du Bassin d’Arcachon et du Val de l’Eyre !
Venez nombreux pour dire NON à ce projet de SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale) qui va avoir des conséquences dramatiques et irréversibles sur notre beau Bassin d’Arcachon.
Les élus nous ont concocté cette folie :
– plus de 4400 hectares urbanisables en plus !
– jusqu’à 50 000 logements supplémentaires !
– 110 000 à 200 000 habitants de plus, soit plus du double de la population actuelle !!!
Comment imaginer que notre petit paradis puisse résister à une telle pression humaine ? Traitement des eaux usées et des déchets, embouteillages monstres, destruction du tissu économique, conséquences irrémédiables sur le plan d’eau… la liste est longue.
Au delà du projet en lui même qui a été voté, en catimini, par une courte majorité d’élus le 2 juillet dernier, il y a l’absence TOTALE de communication auprès de la population qui aurait dû être invitée aux débats.
Allons nous les laisser détruire notre joyau au profit des grands groupes de promoteurs immobilier ?
L’enquête publique se termine lundi prochain. Il ne sera plus possible ensuite de réagir.
C’est pourquoi nous devons tous manifester demain pour convaincre le Préfet de Région et les commissaires enquêteurs d’obliger les maires du Bassin et du Val de l’Eyre à revoir leur projet et, cette fois ci, à nous inviter aux réunions d’information.
C’ EST A NOUS DE DECIDER !!!
Un peu d’humour d’abord : Stéphane Scotto s’attaque au SCot.
Nous avions participé à la réunion publique à Biganos le 30 10 2009.
J’étais intervenu pour faire ressortir la faute professionnelle de A’Urba, l’agence de la CUB qui nous a concocté ce projet. Vous aviez relayé mon intervention dans votre blog.
En ce qui me concerne, j’ai émis des observations au registre d’enquête publique sous forme de rapport (et d’annexes).
J’en retire l’absence totale de démocratie ayant abouti à ce projet.
Également, je fais ressortir les difficultés que les citoyens peuvent rencontrer dans ce genre d’enquête. Justement, tout est organisé afin de ne pas recueillir les observations du public : Complexité et volume des dossiers, manque d’information et de relais pas nos élus du contenu des dossiers et des avancements de ceux-ci, dossiers (et cartes) papiers accessibles uniquement aux heures d’ouverture des lieux de consultations (mairies principalement).
J’y ai aussi relevé l’absence d’engouement d’un membre de la commission d’enquête tendant à plutôt défendre le projet qu’à répondre aux remarques que je lui faisais oralement lors de rencontres à la permanence de Le Barp.
J’y fais des demandes qui, je le souhaite, seront prises en compte.
Elles portent sur la mise en place de dispositions comme l’appel à la population pour toute étude préalable, de ne favoriser aucune réalisation nouvelle sans que n’aient été prévues et budgétées les infrastructures nécessaires à l’accueil de nouvelles populations, l’amélioration de la fluidité du trafic, la non densification des centres bourgs, le retrait du Val de l’Eyre de cette étude du SCoT, le retrait de la recommandation tendant à suggérer les lieux d’implantations de collèges ou lycées et enfin l’incohérence issue de l’incompatibilité certaine de ce SCoT avec la charte du PNRLG, dont l’enquête publique vient juste de s’achever, alors que le SCoT est à l’étude depuis 4 ans.
Sur ces deux derniers points, je sous-entends le manque de sérieux et le manque de professionnalisme de l’agence A’Urba.
En effet, j’y explique que l’implantation des collèges et lycées doit résulter d’un schéma prévisionnel des formations établit sous la responsabilité du Conseil Régional, responsabilité donnée par le code de l’Éducation.
Pour le second dernier point, l’étude du SCoT ne peut en conséquence se référer à la charte du PNRLG puisque tout simplement cette dernière n’existait pas auparavant.
Il est donc normal qu’il y ait eu peu de participation du public et, contrairement à ce qu’annonce le sous-préfet, Jean-Pierre Hammon, dans la Dépêche du Bassin n°872 du 07 au 13 février 2013, les élus n’ont reçu aucun mandat de la part de leurs administrés pour voter ce texte.
D’autant plus qu’ils se sont auto-désignés et les oppositions ne sont représentées ni dans les Ctés de Cnes, ni au Sybarval, ce dernier étant constitué de manière disparate (2 Ctés de Cnes et 10 Cnes), fait que la Cne de Le BARP n’est représentée au sein du Sybarval que seulement par 2 élus et non ses 27 conseillers (qui ne sont plus au complet du fait de 10 démissions et 3 qui ne siègent plus, le tout dû à des tensions au sein de l’équipe majoritaire).
Je suis donc de votre avis général, le bassin est en danger, mais au delà, c’est tout notre pays, la France qui l’est tout autant.
Jean-Claude LALOUBERE