La tension était à son maximum à l’arrivée de l’ouragan Irène sur la côte Est américaine.
De nombreuses villes côtières en Caroline du Nord, en Virginie, et même une partie de Manhattan avaient été évacuées.
Le traumatisme de Catherina et les erreurs commises sous l’administration Bush qui avaient abouti à un bilan très très lourd y était forcément pour quelque chose. Pas question cette fois ci de prendre l’alerte à la légère. On prend le maximum de précautions pour protéger les vies avant tout.
A Cape Cod, personne n’y croyait vraiment. Il faut dire que l’année dernière l’ouragan Earl qui avait été annoncé comme dévastateur n’avait finalement pas occasionné de dégâts. Du coup, les habitants se sont contenté du minimum de précautions, principalement pour faire face aux coupures d’électricité.
Irène a traversé Cape Cod dans la journée et une partie de la nuit de dimanche à lundi.
Finalement : du vent, quelques branches d’arbres par terre, et des coupures de courant qui ont duré 48 heures.
Il faut dire que les compagnies privées d’électricité n’ont pas l’air de beaucoup entretenir les installations… donc au premier gros coup de vent, les branches d’arbres entraînent les câbles dans leur chute, et les distances étant longues, il faut parfois du temps pour réparer. Peut-être ici un exemple concret d’un service qui doit rester en partie public afin que la compagnie ne puisse jouir d’un monopole dont elle abuse.
Bref, comme l’a écrit sur son mur facebook un ami du Bassin expatrié à New-York, Irène à fait « pshiiiit »
Et c’est tant mieux.
Pendant la « tempête », j’ai quand même pris le risque d’aller en voiture au bord d’une plage afin de faire quelques photos.
Puis, le lendemain j’ai fait un vol avec Chris pour essayer de prendre des photos aériennes des dégâts. Mais nous n’avons rien trouvé. Dans un sens tant mieux.
Ce fut mon dernier vol au dessus de Cape Cod car le lendemain, je devais partir pour l’ile de Nantucket…