Ce fut la pire saison d’été depuis l’ouverture de la Galerie il y a 10 ans, et ce, pour les raisons que vous savez…
Je ne reviens pas dessus puisque je le ferais dans le prochain article pour vous annoncer ce qui va se passer maintenant…
Heureusement, au milieu de cette tourmente, il y a eu aussi quelques bons moments liés à de belles rencontres.
Blog On The Beach :
Chaque année depuis 7 ans, Jacques Froissant, administrateur de son blog du Cap-Ferret, et fondateur de Altaïde, société de recrutement dans le domaine du web, organise un rassemblement de bloggeurs.
Et chaque année je suis invité sans pouvoir y assister. Mais cette fois ci j’étais bien décidé à y participer et j’ai enfin réussi.
L’occasion pour moi de revoir quelques visages que je connaissais déjà : FX Bodin (blog de l’Iboga), Emmanuelle et Pierre Bastoul, Tom Perrin, Matthieu Couach (S2K) et de rencontrer enfin en chair et en os celles et ceux avec qui je correspond depuis des années via le monde virtuel d’internet.
Le rendez-vous était donné au Village d’Afrique sur l’Ile aux Oiseaux pour un pic nic et des discussions diverses et variées. Puis nous nous sommes tous rendus au Cap-Ferret pour un apéro à la Bodega. C’est là que nous avons eu la surprise de la visite de Steve Jobs, fondateur d’Apple ! C’est bien connu, les people du Monde entier viennent au « Ferret » ! 🙂
Puis, nous étions invités par Jacques et son partenaire à un barbecue qui se termina tardivement.
Ce fut aussi un sacré rassemblement d’iphones !!!
Martine PERRET :
Chaque année, je reçois à la galerie la visite d’une photographe exceptionnelle Martine PERRET.
Martine est photographe aux Nations Unies et travaille dans les régions du Monde les plus tourmentées. Elle participe aussi beaucoup à différents festivals de photo-journalisme à travers le Monde. Actuellement en poste au Timor, elle n’a pas manqué, comme chaque année, de venir se ressourcer sur le Bassin.
Vous pouvez visiter son site.
Voilà… il n’y a pas grand chose d’autre de positif à raconter.
Pour le reste, ce fut une saison difficile, très difficile, aux conséquences lourdes…
Je serais à la Librairie-Presse Meynard au Canon le vendredi 13 août 2010 de 10h00 à 13h00 pour vous présenter mes deux livres et mon nouveau calendrier.
Si vous n’avez jamais eu l’occasion de passer à la Galerie et que vous souhaitez venir parler du Bassin et de mes photos, ce sera l’occasion.
A bientôt !
Cette année, je voulais faire un calendrier de très haute qualité mais à un tarif très raisonnable.
Je pense y être parvenu.
Le format est audacieux : 28×50 cm !
Imprimé chez Escourbiac sur un papier de très bonne qualité 250 gr et PEFC bien sûr.
Incluant les mois de septembre, à décembre 2010, ainsi que les 12 mois de 2011
et… cerise sur le gâteau : les horaires des marrées pour les 16 mois.
Toutes les photos sont des nouveautés jamais encore publiées.
Son prix de vente est de 15 € TTC
Il est disponible dans ma galerie, par correspondance (m’envoyer un mail), et dans différents points de vente du Bassin déjà revendeurs de mes livres.
A noter une promo très intéressante : pour un livre acheté + 1 € = 1 calendrier offert !
… il y a des années comme ça où je n’ai pas de répit… à peine les travaux de la Galerie sont terminés que j’ai dû enchaîner en urgence avec le calendrier 2011.
Cette année je souhaitais en effet vous proposer un très beau calendrier au format généreux 28×50 cm ! et bien sûr, sur du beau papier bien imprimé et en label Imprim’Vert.
Convaincre un éditeur d’accepter toutes ces conditions c’est mission impossible !
Donc seule solution : le produire moi même comme pour mes deux livres genericforgreece.com.
Une semaine à travailler jour et nuit sur la mise en page et me voilà parti à Graulhet dans le Tarn chez mon imprimeur préféré ESCOURBIAC pour finaliser la chromie et « caler » les couleurs.
Première étape : vérifier la mise en page avec Pascal Perron le maquetiste qui a déjà travaillé sur mes deux précédents livres. Il n’y avait pas grand chose à faire. Pour une fois j’avais assuré la PAO en amont !…
Puis passage en revue des photos avec Christophe, le spécialiste de la chromie. Là encore, j’étais juste et il n’y avait presque rien à corriger.
Donc dès 8h00 ce matin, nous avons pu attaquer l’impression avec William puis Anthony, qui eux aussi avaient participé à l’impression de Balade en Altitude.
Je puis vous confirmer que par 35°c à l’ombre, il faut être sacrement motivé (ou maso) pour rester 7 heures d’affilé dans une salle d’imprimerie !!!
Mais cela valait la peine car, une fois de plus, j’ai pu assister et participer à l’accouchement de mon bébé.
Il n’y a rien de tel pour un photographe exigeant de pouvoir maîtriser toutes les étapes d’une édition.
J’espère donc que ce calendrier vous plaira.
Je n’ai pas lésiné sur les moyens :
format géant 28×50 cm
papier 250 grammes, couverture 350 grammes pelliculée brillant
reliure Moy’RO noire
12 mois de l’année 2011 + les mois de septembre à décembre 2010 (vous pourrez donc l’utiliser dès la rentrée !)
et cerise sur le gâteau : les horaires des marrées pour les 16 mois !!!
Bien sûr je n’ai utilisé que des photos récentes, jamais utilisées dans mes ouvrages jusqu’à présent.
et tout cela pour un prix de vente des plus raisonnables : 15 €
Il sera disponible avant le 14 juillet dans ma Galerie, par internet, ainsi que dans tous les points de vente du Bassin : Libraires, marchands de journaux, espaces culturels, offices de tourisme, grandes surfaces, Comptoir de la mer, etc…
Pour ceux qui ne sont pas sur place et qui voudraient l’acheter à distance, les frais de port ne seront que de 3 € .
Voilà ! enfin ça y est !
Après un mois de travaux très pénibles, la galerie est enfin à nouveau ouverte.
Un tout nouvel environnement entièrement repensé par l’architecte designer Jean-Jacques Marvielle, à qui l’on doit notamment le « sauvetage » et la rénovation des Ecuries de Pereire mais aussi l’intérieur du nouvel Olympia d’Arcachon.
Nous avons donc travaillé à la fois sur l’extérieur et sur l’intérieur.
La façade:
Plutôt que de conserver l’idée d’une vitrine qui n’aurait jamais pu être plus grande que la précédente, autrement dit insuffisante, Jean-Jacques a su me convaincre qu’il fallait ouvrir totalement la Galerie au public, et il a donc dessiné une nouvelle entrée que nous avons fait fabriquer sur mesure en acier métallisé par l’atelier AMCA de la Teste de Buch.
L’ouverture fait désormais 1,80 m de large. L’idée c’est qu’à l’extérieur vous vous sentiez déjà à l’intérieur !
De l’intérieur justement, tout a été repensé et vous verrez que le changement est radical !
Il aura eu du mal, mais là encore Jean-Jacques Marvielle a réussi à me convaincre qu’il était temps d’abandonner le bois aux murs et de passer à quelque chose de plus neutre, dans l’esprit d’une véritable galerie. « Quitter l’esprit « boutique » pour créer une petite GALERIE digne de ce nom »
Donc les murs ont été peints en gris foncé. Le plafond aussi mais dès demain soir je vais le repeindre en blanc car l’ensemble manque de luminosité.
Afin de mettre en valeur les photos et de les mettre en scène, 25 spots de type « cinéma » ont été accrochés à des chemins de câbles fixés au plafond.
L’énorme comptoir a été remplacé par un « module bureau » sur roulettes. Mais là encore, il va y avoir un changement car à l’usage nous nous sommes aperçu avec mon assistante Magali que cette originalité prenait trop de place dans un espace aussi restreint. Je vais donc le modifier dans les jours qui viennent en essayent de garder l’esprit qui était recherché dans ce meuble.
Autre changement radical : les photos ne sont désormais plus attachées aux murs mais posées sur des petites étagères discrètes. C’est beaucoup plus pratique et les photographies sont bien alignées.
Bien sûr il n’a pas été possible de pousser les murs pour agrandir !!! donc je serais toujours confronté au même problème : pas assez de place pour exposer confortablement toutes mes créations. C’est pourquoi si vous appréciez le côté un peu « bordellique » qui régnait depuis 10 ans dans ce magasin, vous devriez toujours vous y sentir bien ! 🙂
Il reste désormais à régler LE PROBLEME : à savoir la prise de territoire illégale de mes voisins magasin de fringues sur l’espace public, qui me porte un énorme préjudice depuis plus d’un an. Mais cela fera l’objet d’un article dès demain soir et vous découvrirez alors la face cachée des personnes qui dirigent la municipalité d’Arcachon…
Magali et moi même vous accueilleront tous les jours de 10:00 à 12:30 et de 14:30 à 19:00 jusqu’au 31 août.
Une inauguration sera très prochainement organisée et vous y serez invités.
Plus de deux semaines de retard…
C’est bien difficile à accepter mais je suis contraint de m’y résigner.
Les causes : une serrure pour la vitrine qui n’était pas disponible et qui a retardé tout le chantier. Au final la serrure est arrivé mais elle n’était pas compatible !
Une semaine perdue pour rien…
Puis, ce fut le tour d’autres petits détails à régler. Chaque jour un nouvel imprévu, un nouveau soucis à régler dans la journée pour que le chantier puisse avancer.
Il faut jongler avec les artisans qui ne sont pas toujours disponibles en même temps, les matériaux qui ne sont pas toujours en stock, etc, etc…
Aujourd’hui j’en suis à régler le problème du sol.
Mais il reste encore beaucoup de travail. Tout l’aménagement intérieur à faire, le stock de photo à rapatrier, le module-comptoir à fabriquer !
Je ne suis pas encore sorti de l’auberge…
Je suis pourtant bien décidé à vous ouvrir à nouveau les portes de la galerie mercredi prochain, le 21, jour de la fête de la musique.
Mais l’inauguration se fera plus tard. Tout simplement parce-que je n’ai plus d’énergie pour l’organiser.
J’espère que le nouveau concept, imaginé par mon ami architecte Jean-Jacques MARVIELLE, vous séduira.
A très bientôt donc.
Depuis hier les travaux de rénovation ont démarré à la galerie.
Il n’aura suffit que de deux jours pour jeter à la benne 10 ans de ma présence dans ce magasin de l’avenue Gambetta.
En effet, je sentais qu’il était temps de redonner un coup de jeune à cette petite galerie qui, avouons-le, ressemblait plus à un « bouclard » qu’à une véritable galerie de photos.
Quand j’ai créé la galerie il y a dix ans, je ne savais pas du tout si cela allait marcher et j’avais donc réduit au minimum l’investissement en matière de déco.
Et puis ensuite vous savez bien… on s’habitue à travailler dans cet environnement et on ne voit même plus les défauts. Sans compter le découragement car il en faut du courage et de l’énergie pour lancer une rénovation totale de magasin !
Je sais que certains parmi vous appréciaient le côté un peu « bordellique » qui régnait en permanence dans cette petite échoppe mais moi je ne pouvais plus supporter de travailler dans ces conditions. Il n’y avait plus d’évolution possible.
Bien sûr l’idéal aurait été de déménager dans un local plus spacieux mais après quelques mois hivernaux de recherches j’ai bien dû me rendre à l’évidence… en Arcachon, seules les franchises et les boutiques de « fringues » peuvent se permettre de payer des loyers aussi exorbitants que ceux réclamés par les heureux propriétaires des murs…
Résigné à rester dans le même local, j’ai demandé à mon ami architecte-designer Jean-Jacques MARVIELLE d’étudier un nouveau concept de galerie, plus fonctionnelle et surtout plus adaptée à l’évolution que je souhaite donner à mon travail dans les années futures.
Tout à été repensé du sol au plafond et jusqu’à la façade, en passant par l’éclairage et les supports de présentation des photos.
Même le comptoir a été dessiné par l’architecte dans un style très original.
Dans ce nouvel univers, vous allez re-découvrir mon travail !
Un des éléments déclencheurs aura également été l’aide financière mise en place par la Mairie d’Arcachon, le Conseil Général et l’Etat via le fond FISAC pour encourager les commerçants de la ville à rénover leurs boutiques. Le diagnostique réalisé par l’expert envoyé par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bordeaux était d’ailleurs sans appel : il fallait tout changer !
Je ne vais pas vous dévoiler tout de suite le nouveau concept, je préfère vous laisser la surprise dans quelques jours.
Si tout se passe bien l’inauguration est prévue entre le 10 et le 15 juin.
A suivre…
Comme vous le savez, l’essentiel de mon travail photographique sur le Bassin je le fais en automne.
Une lumière plus douce, des couleurs à la limite de l’irréel et peu de monde sur les sites naturels, contribuent à mon inspiration.
Cette année, j’éprouve le besoin de faire mon travail de photographe beaucoup plus tôt.
Je vais donc m’atteler à réaliser une collection Printemps 2010 qui me permettra de vous proposer de nouvelles images lors de l’ouverture de la Galerie après les travaux de rénovation importants que j’ai programmé pour la fin du mois (cela fera l’objet d’un prochain article).
Mercredi dernier il faisait un temps de rêve. Ciel bleu, 28 °c à l’ombre, et un très fort coefficient de marée (100).
Mon bateau « Cape Cod 1 » étant révisé et remis à l’eau, pourquoi ne pas larguer les amarres direction le Banc d’Arguin et voir de près les transformations radicales que j’ai pu constater lors de mon vol en ulm avec Michel Boudigues il y a deux semaines…
Départ du ponton à 9h00, navigation à petite allure, et 1h30 plus tard me voici à l’entrée de la conche sud du Banc. Des ostréiculteurs sont déjà là, au travail sur leurs parcs. D’autres ont mis les gaz à fond pour rejoindre leurs parcs avant qu’il n’y ait plus assez d’eau pour passer.
Car cette année, les forts coefficients de marrée et les tempêtes successives ont donné au Banc d’Arguin un tout autre visage et il est bien moins évident de se mettre à l’abris dans une conche. Il faudra être beaucoup plus attentif aux horaires et apprendre à vivre avec les caprices de l’Atlantique.
Pour ma part je suis ravi de ce changement. Il est fort à parier qu’il y aura moins de monde au même endroit cet été, ce qui permettra au lieu de retrouver un semblant de calme en juillet-août…
J’avais repéré dans mes vues aériennes un petit estey permettant de passer d’une conche à l’autre. Une plate d’ostréiculteur vient de s’y engager juste devant moi. Je la suis à distance. Elle passe avec difficulté. Je me lance à mon tour mais je me retrouve dans 30 cm de tirant d’eau (mon bateau fait 40 cm de tirant d’eau). Obligé de couper le moteur et de tirer le bateau à la main. Comme je suis suivit par un autre ostréiculteur, je décide de le laisser passer devant moi. Je ne veux pas prendre le risque de lui boucher le passage.
Malheureusement pour moi il mettra du temps à passer et le petit estey continue à se vider.
Quand c’est enfin à mon tour de passer, il n’y a plus que 20 cm… j’ai beau tirer le navire de toutes mes forces, le courant est trop fort, je ne peux lutter contre. Je décide donc d’abandonner et de me mettre au mouillage juste là, dans l’estey.
Une chose est sûre: personne ne viendra me déranger ici.
Pas une minute à perdre, je sors le matériel, le trépied et me mets au travail.
Tout est beau. Je pourrai tenter de vous décrire ce paysage mais je ne saurai faire mieux que de me contenter de vous le montrer en photos…
Je n’ai désormais qu’une envie : y retourner !
Il fallait que je photographie des terrains dans la zone industrielle en urgence samedi.
Pensant ne faire qu’un petit vol, j’emmène le strict nécessaire pour ce genre de photos, à savoir mon boitier numérique Canon EOS 5 D avec un zoom standard adapté à la situation.
J’ai rendez-vous avec mon ami pilote Michel Boudigues à 13h00 à l’aérodrome.
J’avais pris soin d’imprimer une vue satellite de la ZI de la Teste et de marquer le bâtiment et les trois terrains à photographier.
Petit briefing avec Michel qui est fier de me montrer son nouveau tableau de bord électronique digne d’un avion de ligne !
Nous décollons et sommes très vite au dessus de la voie rapide dans le secteur de la Hume afin de raliser des vues permettant d’identifier le bâtiment avec la Dune du Pilat au loin.
Nous sommes un peu surpris par les effets de « pompe » qui chahutent pas mal l’ULM. » Ca tabasse fort » comme dit souvent Michel.
En un peu plus de trente minutes les photos sont dans la boite et Michel amorce son approche pour atterrir par « Whisky » ( il s’agit du nom de la piste côté Dune du Pilat ).
Là j’aperçois le Banc d’Arguin et constate des changements radicaux.
Je demande à Michel de renoncer à atterrir et de foncer vers le Banc afin d’aller voir ça de plus près.
Incroyable !!! je n’en crois pas mes yeux !
C’est vrai que chaque année, le Banc d’Arguin évolue, des nouvelles conches apparaissent ou disparaissent mais là la transformation est impressionnante !
Nous décidons donc de faire le tour complet et je réalise donc une dizaine de photos.
Quel dommage que je n’ai pas pris le boîtier moyen format Mamiya 7 !…
Dans sa nouvelle mouture 2010, le Banc d’Arguin est en tout cas plus esthétique. Les plaisanciers vont aussi, je pense apprécier, les nouvelles petites conches qui se sont formées au Sud et les petits esteys qui serpentes en plein milieu de cette bande de sable vierge. Mais pour profiter du plaisir de se sentir sur un lagon, il faudra aussi redoubler de vigilance quand aux marées car l’accès est devenu plus subtil…
J’ai hâte que mon bateau Cape Cod 1 soit vite remit à l’eau afin d’aller voir ça de plus près…