La fatigue s’étant accumulée, je ne pourrais pas respecter l’horaire que je m’étais fixé.
Je me présente donc avec une heure de retard à l’agence de location Hertz sur Greenwhich Village où devrait m’attendre une Toyota Prius. Là on m’annonce qu’il n’y en a plus et que je vais devoir me contenter d’un modèle japonais bas de gamme.
J’explique que je suis photographe de paysages marins et qu’il m’est indispensable de louer une voiture hybride pour limiter au mieux le bilan carbone de mon reportage.
Coup de théatre, on m’amène 8 minutes plus tard une Prius toute propre.
J’installe mon GPS et je commence a explorer ce véhicule hors du commun.
Je suis vite séduit par le confort de conduite de ce véhicule qui roule à l’électrique de 0 à 30 km/h et passe à l’essence au delà.
En France on en voit assez peu mais je suis surpris d’en voir autant ici, particulièrement à NY. Dans certaines rues on peut en compter jusqu’à 5 ou 6 garées le long d’un même trottoir. Certaines administrations ont doté tout leur parc automobile avec des Prius. Et on m’a rapporté que les taxis voudraient en acquérir mais qu’il y avait pénurie…
J’ai tout de même eu beaucoup de mal à comprendre comment démarrer cette voiture ! Pas de notice à bord et le personnel de l’agence Hertz de Norton Street est si désagréable que je n’ai pas insisté.
Il me faudra pas moins d’une heure pour quitter NY. Des travaux sur la chaussée ont créé un embouteillage. Galère…
Au bout de deux heures de route, dans le Conecticut, le spectacle est magifique. Les feuilles des arbres sont jaunes, rouges, pourpres, fushias. Le ciel est bleu avec de gros nuages bas.
C’est étourdissant.
La route est longue. Même en roulant 10 miles au dessus de la vitesse autorisée, il m’aura fallu 6 heures pour arriver à Cape Cod alors que le GPS annonçait 4H20…
Il faut dire que je n’ai pas pu m’empêcher de m’arrêter sur la route afin de manger une… PIZZA !
Je traverse enfin le pont de Providence, signe que je ne suis plus très loin du Massachussets et de Cape Cod.
Je retrouve le même hotel que l’an passé. Le personnel se souvenait de moi et l’accueil est chaleureux. Comme l’année dernière je dispose d’une chambre spacieuse et confortable avec wifi, tv, frigo, micro-onde, cafetière, coffre fort, etc
Il fait très froid. Un vent glacial souffle à 60 km/h. Je comptais aller photographier les baleines demain mais avec ce vent je ne pense pas que les bateaux pourront prendre la mer.
Je pars dîner au Roobar sur Main street. Ce soir il y a un match de Baseball très important : les Red Sox de Boston contre l’équipe de Tampa (Floride). Un petit orchestre de jazz est venu mettre de l’animation mais il n’y a personne dans le bar. Les gens se sont tous regroupés dans un grand pub qui a installé un écran géant pour le match.
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Je m’avale un 12 oz New York Strip Steack avec french fries et je discute avec Stéphanie, la serveuse qui était déjà là l’année dernière et qui me donne pas mal d’infos sur la vie à Cape Cod. On discute un peu de la crise. Elle m’explique que les habitants de Cpe Cod ne sont pas très fortunés et que ce sont les Bostoniens et les New Yorkais qui ont leur résidence secondaire ici qui donnent à cette presqu’ile son côté huppé. Je me dis que le phénomène est exactement le même que sur le Bassin.
La fatigue commence à se faire sentir alors je rentre à l’hôtel pour une bonne nuit de sommeil.
Salut Stéphane…
Me voilà rentrée de mon week-end landais et je me délecte de tes récits… c’est dingue l’envie que j’ai, à chaque fois que je lis ce que tu racontes, d’aller à new-york, aux états-unis…. En fait concernant l’usage des prius, ça ne m’étonne pas qu’il y en ait autant car les américains sont des gens qui peuvent souffler le mauvais comme le bon de manière excessive et qui maintenant prennent conscience de leur impact sur la nature et donc jouent acutellement un rôle d’avant-garde dans une certaine mesure…
Bises
A bientôt