Joshua Tree, California.
Au départ le projet était de partir en mode road trip sur les routes de Californie pendant deux mois. Je devais traverser et photographier différents parcs nationaux tels que Joshua Tree, Death Valley, Sequoïa Park et Yosemite. Je devais aussi passer un peu de temps à San Francisco et redescendre sur L.A. par la mythique route de la côte pacifique. De ce voyage je n’avais programmé que la première semaine à Joshua Tree. J’avais loué un 4×4 confortable car je savais que j’allais rencontrer des conditions hivernales difficiles et j’avais réservé un logement atypique dans un van des années 80 dans le désert de Yuccas Valley. La suite du voyage devait se faire selon mon inspiration en totale improvisation. Je partais sur les traces de Raymond Depardon, en « errance ». Ce voyage c’était le rêve de toute une vie.
Mais c’était sans compter sur ce putain de virus qui m’a finalement rattrapé là-bas dans le désert. Non pas que je sois tombé malade, mais plutôt que dès mon arrivée en Californie le 9 mars, le covid-19 se propagea très rapidement sur le territoire américain, m’obligeant à prendre la décision de rentrer au bout de quelques jours pour rejoindre mes compatriotes dans l’expérience du confinement national.
J’ai heureusement pu mettre à profit ces 10 jours pour explorer le parc national de Joshua Tree, de fond en comble. Je n’allais pas bénéficier des conditions climatiques que l’on attendrait d’un désert situé dans le sud de la Californie. Au contraire, le froid, le brouillard, le vent et des pluies torrentielles furent de la partie. Mais ce n’était pas sans me déplaire car j’ai pu réaliser des images un peu différentes. Je vous laisse découvrir les photos disponibles en tirages grands formats en cliquant ici.
Il ne me reste plus qu’à attendre que ce virus nous laisse tranquille pour ré-envisager ce voyage. Peut-être bientôt, qui sait…?
Ci-dessous voici quelques photos prises façon « carnet de voyage » avec mon petit Fuji XT2 :