Ce matin il faisait toujours aussi froid mais il était clair que le soleil avait l’intention de percer les nuages.
J’ai donc décidé de partir assez tôt pour la petite ville de Chatham qui se situe à mi-chemin entre Hyannis et Provincetown.
Au bout de 40 minutes de trajet, j’arrive aux abords de Chatham. C’est un village très chic ou les écarts architecturaux ne doivent pas être tolérés si l’on en croit l’homogénéité des rues et des maisons.
Je décide d’explorer une petite plage située au fond d’une crique.
Là j’aperçois un shell fisher man (un pêcheur de coquillage). Il est dans l’eau jusqu’à la taille et est en train de travailler.
Il faut savoir qu’à Cape Cod, les shell fisher men ramassent des clams, des huîtres et des « scalops » (coquilles saint Jacques).
Le vent souffle vraiment fort et je suis couvert comme un esquimaux. Mais le soleil commence à s’imposer et peu à peu le ciel se découvre.
Sur le sable, je découvre une étrange carapace à peu près de la taille d’un ballon de basket.
Je ne connais pas cette espèce mais si un lecteur du blog peut nous éclairer qu’il n’hésites pas.
Je reprends la voiture en direction du phare de Chatham.
J’arrive à un parking qui surplombe l’océan.
Deux bateaux des Coast Gards sont en train de rentrer au port. Ils passent devant un grand banc de sable, parfait refuge pour des milliers de phoques et d’oiseaux.
Je descend au port un peu plus bas pour voir les bateaux des coast gards d’un peu plus près. Ils sont impressionnants.
Un homme vient me parler. Ici les gens ont le contact facile. Je lui explique d’où je viens et ce que je suis venu faire. Il connait Bordeaux pour y être allé plusieurs fois. En fait il est lui même osréiculteur et possède une affaire assez importante de vente et d’exportation de « scalops » (coquilles saint jacques), poissons et lobsters (homards). Je lui montre le Bassin avec mon livre. Evidemment il est fasciné par nos paysages. On discute un peu d’environnement.
J’apprends que les test souris sont également pratiqués à Cape Cod y compris avec les scalops.
J’apprends aussi que les pesticides constituent ici un gros problème pour la qualité des eaux.
Après quelques photos, je me met en quête d’un resto pour déjeuner et me réchauffer.
Je trouve un endroit typiquement américain où je m’avale une bonne bière locale et un hamburger au poulet grillé au feu de bois.
Puis, petite visite des boutiques très chics de Chatham. Principalement des bijoutiers, des magasins de déco et des antiquaires. Il y aussi beaucoup de galeries de peintures.
Je rentre dans un espèce de bazard qui vend un peu de tout et je découvre cette étrange robinet suspendu à … de l’eau qui coule… il y a un truc bien sur… mais lequel ?
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Un photographe local propose ses photos de Cape Cod sous forme de tirages jets d’encre, encadrés avec un passe partout dans des cadres somme toute assez ordinaires. Compter tout de même 450 $ pour un 40×50 encadré, sans numérotation… je crois que je n’ai pas à rougir des prix que je pratique pour mes photos dans ma galerie d’Arcachon.
Je me remet en route avec la voiture hybride que j’ai loué depuis New York. Je fait le plein d’essence avec… 24 $.
A côté de la station il y a une vente de citrouilles devant une église. Le ciel est bien bleu, et les citrouilles oranges sont saturées comme j’aime.
Quelques kilomètres plus loin, je tombe par hazard sur un étang servant à cultiver les cranberries. Je m’arrête pour faire quelques photos. Le soleil commence à se coucher doucement.
Sur le chemin du retour, je croise quelques petits panneaux de supporters de Obama ou de Mc Cain plantés dans l’herbe devant leur maisons. Pour le moment je n’entends pas du tout parler de politique excepté à la télévision, entre deux publicités pour des hamburgers, des pizzas ou des nachos à emporter !
Tiens justement, il est 18h00 et je ferais mieux de me trouver mon repas du soir. Je rentre dans l’immense centre commercial « Cape Cod Mall » qui se trouve juste à côté de mon hotel. Il y a là une sorte de place intérieure encerclée de fast foods. il y en a pour tous les goûts : américain, mexicain, italien, japonais, indien, cajun, et même français.
Je tente le japonais. Bof…
Demain, je pense partir explorer le National Seashore.
à suivre…
La limule c’est le « horseshoe crab », il mue et laisse sa carapace derrière lui, très belle carapace d’ailleur
toujours aussi agréable a lire…vivement demain 🙂 !!!
Par contre, pas tres equilibré tout ca: biere, burger….et la ligne dans tout ca?????
Pour compléter le commentaire de Sanji, il y a toutes les explications sur cet étrange animal qu’est le limule ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Limule
Bonjour ! Merci pour vos images, qui nous offrent un beau voyage, derrière notre écran, et au chaud ! ! ! Pour votre petite bête, c’est un Limulus Polyphémus, qui ne vit qu’en Amérique du Nord, souvent appelé « crabe au sang bleu », mais ce n’est pas un crabe. Il vit dans des eaux peu profonde, entre 5 et 10mètres. Faites comme moi passez voir Google et Wikipédia…je n’ai pas de mérite! Par Contre, une belle image des étoiles… la nuit…si vous aviez une insomnie, me serait agréable, je suis astronome de profession, et Vous allez voir la Polaire au-dessus de votre tête ! ! ! j’aime Andernos ! ! ! Bon Vent , et Bonnes rencontres à Vous, astronomiquement Vôtre Patrick.
Ta carapace est celle d’un limule, hérité de la préhistoire… Une espèce de crabe, mais je ne suis pas très calé.