J’avoue qu’en recevant l’invitation du SIBA à cette grande manifestation du 12 mars intitulée « L’eau en partage » j’étais sceptique…
Je pensais encore à un coup médiatique destiné à nous faire croire que tout va bien sur le Bassin, à coup d’études scientifiques incompréhensibles pour le commun des mortels, et de certitudes alimentées par les intérêts des uns et des autres.
Finalement ce fut le contraire.
Cette journée aura été non seulement un grand succès au niveau de sa fréquentation, mais en plus, marque, selon moi, un tournant dans l’histoire du Bassin d’Arcachon.
Je me suis rendu comme spectateur à deux ateliers.
Le premier : Le Wharf de la Salie, animé par Sabine Jeandenand et son équipe du SIBA a permis une approche structurée, ludique et ouverte des inquiétudes et des interrogations à propos des rejets en mer. Cet atelier aurait mérité une heure de plus pour aborder toutes les subtilités et confronter les avis de tous. Mais ne gâchons pas notre plaisir, j’ai forcément apprécié l’ouverture d’esprit et le climat serein de cet atelier.
Le deuxième atelier portait sur la Plaisance et la navigation sur le Bassin. Il était animé avec qualité par Raynald Vallée des Affaires Maritimes, Alain Gautier, directeur du Port d’Arcachon, Mireille Denechaud (Union des plaisanciers UNAN33), Sabine Jeandenand du SIBA et l’excellent Alain Pagès de France Bleu Gironde.
Chiffres clefs, problèmes liés à l’utilisation des antifouling, aménagements du Port d’Arcachon, cohabitation entre utilisateurs du plan d’eau, les sujets étaient nombreux et certaines réponses fort instructives.
Là encore, il manquait une heure de débat. Quelques ostréiculteurs inquiets à juste titre par la fréquentation explosive en été du plan d’eau ont soulevé le problème des hydrocarbures sans obtenir véritablement de réponses à leurs questions. Ils apprendront tout de même que 10 % seulement des bateaux immatriculés sur le Bassin naviguent réellement. Concernant les jet ski, le comptage de l’étude engagée depuis l’année dernière ferait état d’un nombre maximum de jet sur une même journée d’environ 30 unités, ce qui n’est pas réellement préoccupant.
Le sujet du traitement des vases portuaires n’a pas pu être abordé et c’est bien dommage.
Ceci dit, si le temps a manqué, les sujets ont été abordés sans tabou et avec sincérité et je pense qu’il sera possible de poursuivre le débat en dehors de l’événement de cette journée.
Puis, à 20h30, se tenait le grand débat dans la grande salle du Palais des Congrès d’Arcachon.
Beaucoup de monde, une salle presque comble.
Sur l’estrade, des responsables d’associations environnementales qui avaient participé aux ateliers, comme Françoise Branger de Bassin d’Arcachon Ecologie et Claude Bonnet, Président de la SEPANSO, mais aussi des scientifiques, Olivier Laban, Président du syndicat des ostréiculteurs et quelques élus dont le député-maire du Teich François Deluga, la maire d’Audenge Nathalie Leyondre, et bien sur le maire du Cap-Ferret et Président du SIBA : Michel Sammarcelli.
C’est lui qui ouvre la soirée par un discours que j’ai trouvé touchant car rempli de sincérité.
Après une synthèse des différents ateliers de la journée, les spectateurs ont pu poser des questions et obtenir des réponses.
Jérôme Bignon, Président du Conservatoire du Littoral et de l’Agence des Aires Marines Protégées, a pris le temps (c’est le cas de le dire…) d’expliquer les avantages du Parc Marin, qui est encore un sujet de discorde entre les élus du Bassin.
Si le maire d’Arcachon et le sous-préfet semblent sceptiques sur la nécessité de le mettre en place, il semble que la majorité des élus et des utilisateurs du plan d’eau y soient favorables saznajte više.
Mais ce qui m’a le plus frappé dans cette soirée c’est l’affirmation par deux élus : François Deluga et Michel Sammarcelli que l’expansion démographique et urbanistique du Bassin avait atteint son point maximum et qu’il serait irresponsable d’accepter l’idée d’une augmentation de 60 000 à 100 000 habitants supplémentaires d’ici 2030 !
Enfin une réponse claire de deux importants élus du Bassin, pourtant opposés politiquement, mais qui se rejoignent sur ce problème de fond.
Il y aurait eu encore beaucoup de questions à poser et beaucoup de réponses à apporter ce soir, notamment à propos de l’usine Smurfit mais surtout de la Décharge d’Audenge, sujet totalement absent de cette journée et pourtant si préoccupant.
Là encore, il manquait une heure de débat.
Je dois dire que je suis impressionné par la qualité de l’organisation, l’ouverture d’esprit, l’ambiance courtoise, l’auto-discipline que chacun s’est imposé naturellement, et le climat de sérénité qui s’est dégagé de cette soirée.
Un accès libre, sans restriction, était aussi selon moi un signe d’ouverture et en tout cas de changement radical dans les relations entre habitants, élus, « écolos » et institutionnels.
Une initiative du SIBA, à renouveler, c’est certain !
Bonjour Stéphane,
je prends un moment pour alimenter le débat. J’ai participé à cette journée sur l’eau sans pouvoir assister aux ateliers puisque j’exposais pour notre société I2EF une Tillole électrique sur le front de mer, à la demande du SIBA. J’ai pu accueillir les écoliers venant de tout le Bassin et un public avide d’apprendre.
J’ai assisté par contre à la soirée de clôture et je confirme la qualité de l’organisation et de l’ouverture d’esprit.
Quant aux remèdes à apporter aux maux identifiés, je pense qu’il faut que chacun de nous agisse au plus près et le Bassin est un défi majeur pour ceux qui y habitent, le fréquentent ou l’aiment.
Je crois aussi aux projets de territoires, dirais-je de terroirs dans lesquels nous pouvons retrouver l’imprégnation de nos racines, nos traditions, notre culture locale….car à trop vouloir imiter les autres et trouver des recettes toutes faites nous risquons de fausser cette communion qui nous unit encore aux sites remarquables de notre Bassin.
Le généralisation des problèmes présente l’avantage de diluer les responsabilités et paralyse presque toujours l’action.
C’est dans cet esprit de « développement durable local » que notre société a investi dans la mesure de ses moyens, pour développer un bateau propre ( électrique 100% ) du type pinasse afin de préserver à la fois notre culture, et ce milieu encore préservé que nous avons obligation de transmettre en l’état aux générations futures, coûte que coûte.
Encore félicitations pour tout votre travail, continuons !
Bien à vous,
Virgile LAUGA
Michel,
Merci pour ce long post (ah si seulement plus de monde prenait le temps d’écrire un petit mot, une réaction à mes articles, juste pour donner la preuve d’une prise de conscience…).
Concernant le débat sur le bio, je n’ai qu’une réponse (qui en fin de compte ressemble bien à une question…) à apporter à votre réflexion que je partage en grande partie : avez vous vu ce film-documentaire ? car il y a dans ce documentaire un certain nombres d’éléments qui répondent à vos interrogations sur le « consommer bio ».
Puis, concernant la manifestation « l’eau en partage », je crois bien que j’étais finalement le seul membre du groupe facebook « association Michel Dagata » a avoir fait l’effort de m’y rendre. Et pourtant j’en connais certains sur le Bassin qui ne sont pas débordés d’activité…
Depuis un an que je m’intéresse de près aux problèmes d’environnement sur le Bassin d’Arcachon, j’en suis arrivé à la conclusion qu’il n’était pas judicieux que de ne s’en remettre qu’aux études scientifiques.
D’abord parce-que les scientifiques n’ont pas toujours raison. Comme des médecins, comme des chercheurs, ils peuvent se tromper. Et puis les études scientifiques sont souvent longues et coûteuses et parfois, malheureusement, quand un mal est identifié, et qu’une solution est proposée, il est déjà trop tard !
Je pense qu’il y a de la place pour ce que j’appelle le bon sens humain, dicté par le sentiment émotionnel basé sur le visuel, l’olfactif, et le sentimental.
Si on avait recours plus souvent au bon sens humain, il ne serait pas nécessaire de dépenser des millions, voir des milliards d’euros ou de dollars pour réparer des erreurs qui auraient pu être évitées grâce par la raison.
Quand on va trop loin, on doit pouvoir le voir et le ressentir… et se raisonner.
Je refuse d’élargir le débat à la planète entière. Je m’intéresse au Bassin d’Arcachon parce-que j’y vis, j’y travaille, et que mon travail consiste essentiellement à l’observer et à l’admirer. Je pense que chercher les solutions pour conserver en bon état ce lieu extraordinaire est un premier geste pour la planète tout entière.
J’espère que vous continuerez à intervenir de temps en temps sur ce blog.
Mon Cher Stéphane,
Je me réfère à vos deux communiqués. Le premier sur l’alimentation bio, le second sur « Le partage de l’eau » pour lequel une manifestation s’est tenue au Palais des Congrès d’Arcachon le 12 Mars dernier et à laquelle je n’ai pu assister.
Commençons par les généralités si vous le voulez bien, en faisant appel à deux réflexions de personnalités dont les idées étaient pourtant radicalement opposées. La première, Charles de Gaulle, homme d’état mais également écrivain de très haute volée.
« Gagnez toujours les sommets, vous verrez plus loin encore … »
La seconde de Daniel Cohn Bendit que je cite de mémoire pour l’avoir entendue au cours de l’une de ses interventions.
« La religion nous promet un avenir radieux. Dans l’au-delà, elle ne prend aucun risque. Le communisme nous promet un avenir radieux mais pour les prochaines générations seulement. Le drame de l’horizon communiste, c’est que comme l’horizon en haute mer, plus on avance, plus il recule. L’avenir radieux de l’homme politique nous est garanti pour les prochaines élections. Qu’il soit de droite ou de gauche, il restera radieux de chez Radieux. L’avenir des écologistes, lui, nous demande des sacrifices immédiats car il est sombre. D’où le peu de voix qu’il ramasse aux élections »
Je me permets d’émettre déjà des doutes sur l’avenir d’une alimentation biologique capable de nourrir la planète entière. Je suis le premier à déplorer que les rendements de l’agriculture et de l’élevage obligent à recourir à toutes sortes de pesticides, antifongiques et autres saloperies farineuses que nous finissons par ingérer au bout de la chaîne alimentaire. Mais si vous vous référez à l’Histoire, constatez qu’en l’état dans lequel se trouvait l’effectif de la population mondiale il y a plusieurs siècles, l’utilisation des engrais naturels (fumier, déjections animales ou humaines comme en Chine) ou le recours à l’assolement triennal était déjà générateur des grandes famines consécutives aux crises frumentaires. Les hivers rigoureux, les étés tantôt torrides ou encore ceux où la température moyenne trop basse ne permettait pas une production capable de nourrir la population ont engendré les grandes famines au Moyen Age, à la Renaissance, sous Louis XIV, Louis XV, et sous Louis XVI ont constitué l’une des causes de la Révolution dont nous bénéficions quelque peu aujourd’hui. Idem en Irlande au milieu du XIXe siècle avec la crise de la pomme de terre où le nombre de victimes se chiffre par quelques millions. Epuisement des sols dans les pays producteurs de canne à sucre (Sertào brésilien dans les années 30 suite à la sècheresse). N’oubliez pas que la part de l’alimentation dans le budget moyen des familles jusque dans les années cinquante du XXe était également prépondérante. Je vais vous faire hurler par le cynisme de ce qui va suivre. A la suite de la grande peste de 1341, la population européenne n’a retrouvé son équilibre qu’au milieu du XVIII siècle. Les grandes pandémies de variole, tuberculose, MST diverses, grippes, choléra en l’absence d’antibiotiques ont considérablement ralenti l’essor démographique des trois derniers siècles. Je ne parle pas des conflits entre nations, des famines politiques organisées (Chine dans les années 50 et Ukraine 31-33 dont cette dernière fit 12 millions de victimes). Au point où en serait la population mondiale de nos jours il n’y aurait plus de place pour personne nulle part en ayant recours aux méthodes naturelles de l’agriculture et de l’élevage. Nous en serions très certainement réduits au scénario du film ‘Solyent Green » des années 70 dont je vous rappelle la conclusion de la dernière bobine « Solyent Green is made of poeple !!! ». Le « Solyent Green » en question faisait référence à un produit d’alimentation courant que vantait une publicité à la télévision, bref, du cannibalisme déguisé. Le film n’est qu’une fiction, rassurez vous, ou enfin, pas tout à fait. Ou, pour le moins à ce fameux « cycle du crabe » où les bahianais inhumaient les défunts dans les mêmes marécages où les crabes les consommaient et où les vivants partaient à la pêche aux crabes qu’ils venaient consommer à leur tour.
Je vous rappelle que plusieurs programmes de télévision ou organisations de consommateurs mettent en garde contre cette utilisation abusive de « biologique » pour attirer les gogos dans un seul but mercantile et qu’il est difficile de distinguer le vrai du faux. La publicité tapageuse entre dans la structure du prix de détail du produit et c’est à la caisse que vous payez doublement le sacrifice. On vous raconte des bourdes, vous raquez en vous berçant de l’illusion de manger « bio » ce qui n’est l’est qu’en partie et en partie seulement. Autant pour ma part je suis opposé à tout ce qui appartient au domaine du transgénique proprement dit, autant dans celui des pesticides et autres produits destinés à augmenter le rendement et à maintenir un équilibre raisonnable des prix de détail accessibles à tous, je reste mitigé. Certains d’entre eux sont cancérogènes, c’est exact. Il appartient aux gouvernements soit d’en interdire l’usage, soit de les autoriser dans une proportion telle qu’ils parviennent non pas à en éliminer les risques complètement, mais à les réduire de telle sorte que le produit final que nous consommons se trouve optimisé à la fois dans son bilan opératoire et dans son prix de détail à la fois raisonnable et compétitif vis-à-vis de la concurrence.
Je suis désolé de vous le dire, mais si vous regardez déjà dans les hyper marchés le panier de la ménagère, vous avez largement de quoi frémir. On peut manger sain sans avoir à recourir au bio pur et dur, ou du moins tenter de consommer moins malsain. Se méfier comme de la peste des « promos » en tête de gondole, des produits à hauteur de vue dans les rayons, de ceux dont une publicité massive vous vantent des bilans opératoires sans commune mesure avec le degré de satisfaction que vous en attendez. De ce café dont vous ne pouvez pas être certain de la provenance, de ce prétendu chocolat dans son emballage racoleur, de cette lessive qui bout toujours plus blanc, de cette huile de table où n’est pas indiquée la proportion exacte du composant, de ces dérivés de produits laitiers super allégés pour lequel vous payez plus cher la proportion de matières grasses qu’on vous a confisquée, de ces produits de boulangerie qui sentent si bon que vous ne sauriez y résister alors qu’à quelques mètres vous ignorez que ce sont les effluves d’un pain en cours de décongélation dans un four qui parviennent à vos narines. De ces achats impulsifs sans liste préalable où le choix se réalise à grand coup de portable de rayon à rayon. Ce qui précède sort du biologique pour entrer dans un autre domaine : celui de l’éducation du consommateur et de l’optimisation de ses choix. L’un ne saurait aller sans l’autre. Car j’en connais qui mangent « bio » à fond la caisse et qui n’hésitent pas à s’envoyer tout un pot de confiture et deux packs de yaourts dans la journée en venant, après coup, s’étonner de l’augmentation de leur glycémie et de leur cholestérol lorsqu’ils viennent rechercher leurs résultats dans les labos. C’est parfois le consommateur qui va se chercher le mal le premier : j’en fais partie.
Changeons de sujet et venons en à la question de l’eau telle qu’elle a été abordée au cours de la manifestation dont vous parlez. Si vous vous félicitez de la hauteur des débats, croyez bien que moi aussi, car tous les sujets étaient épineux. Sans doute auraient ils mérité plus d’une journée. Vous connaissez en la matière ma façon d’aborder les choses : des chiffres, des mesures, des précisions émanant de personnalités scientifiques indépendantes et d’une autorité manifeste. Mais également des informations puisées ici et là sur internet ou par expérience personnelle des uns ou des autres, aussi sérieuses que possible, permettant pour des situations à peu près semblables, de mieux connaître les politiques adoptées, les succès, les demi succès et malheureusement parfois, les échecs. Des questions inhérentes aux rades ouvertes en haute mer tel le Bassin d’Arcachon, il en existe pas mal dans le monde, ce qui permet d’avoir en main des éléments comparatifs. Je n’ai jamais cru à la spécificité pleine et entière d’une situation dans une région déterminée. Balancez des barrages sur des fleuves pour irriguer des régions arides, que ce soit en Espagne ou en URSS d’alors, vous courez à la catastrophe en aval, vous obtenez quelques régions arides en plus et la mer d’Aral en prime »Oui mais c’est là bas, ici c’est pas pareil ! ». Il y a entre le fond de la Baie de Guanabara dans l’Etat de Rio de Janeiro, l’Etang de Berre, l’usine de Goro Nickel au nord de la Nouvelle Calédonie parmi tant d’autres exemples et le Bassin d’Arcachon certaines similitudes qu’il conviendrait d’examiner plus à fond quant aux politiques adoptées et aux résultats obtenus. De même entre ce qui s’est réalisé aux Pays Bas sur les parcs naturels en inondant certains polders pourtant autrefois gagnés sur la mer. Comme partout ailleurs je n’ai jamais cru à l’ethnocentrisme Il me paraît hasardeux de se passer d’éléments de comparaison ne serait-ce que pour comprendre comment réagissent les uns et les autres dans leur politique de rejet des eaux usées ou des eaux industrielles. Quel « process » s’est révélé le plus efficace ou le plus désastreux. Réussite, comment, échec, pourquoi ? Idem pour les décharges publiques : quelle part consacrer à une incinération propre sans rejets inconsidérés de gaz carbonique dans l’atmosphère, où est l’optimum ? Je peux d’autant mieux aborder ce dernier sujet que je n’y connais rien pour ne l’avoir jamais encore approfondi.
Quant à l’accroissement de la population, il me paraît inévitable car il est mondialement connu et je ne pense pas que le littoral aquitain puisse y échapper. Héliotropisme et augmentation des populations près des côtes obligent. Nous ne saurions être plus doués que les brésiliens, les nord- américains, les australiens et les sud africains pour tenter de ralentir un mouvement amorcé depuis des années déjà. Pour ce qui a trait aux mouvements saisonniers, nous serons désormais contraints de partager nos draps de bain avec le voisin et ses lardons braillards au même titre que ceux qui ont préféré la Côte d’Usure pour établir leur résidence. Et encore, ne nous plaignons pas, nous avons encore de la place le long de la Cordillère des Landes, quelques shores brake et des courants de baînes dissuasifs pour bénéficier encore d’une relative solitude.
Croyez bien, mon Cher Stéphane que je suis le premier navré de n’avoir pas apporté d’élément de réponse à tous les éléments qui ont été abordés. Comme j’ai du vous l’écrire, la chasse au « yaka » et au « fodré » n’a jamais été mon fort tant que j’ignore par quels moyens on a réussi à les débusquer ailleurs que ce soit en version française ou en version originale. Mais que les débats aient soulevé davantage de questions que de solutions me paraît, au niveau local relativement encourageant sur la méthodologie. Ils marquent sans doute qu’il est temps dans une prochaine étape de mettre le nez à la fenêtre et de regarder chez les voisins, même si comme on le dit « c’est pas beau de copier »
Bien cordialement à vous.
Michel BANETTE