Pour son numéro du mois d’août, le magazine Terre Sauvage publie un portfolio consacré à mes photographies aériennes du Bassin.
Sur 7 pages, le magazine a sélectionné 10 photographies extraites de mon dernier livre « ORGANIC ».
Depuis quelques années, j’ai revu ma façon d’aborder le Bassin comme sujet de mes photographies.
Plutôt que de produire chaque année des dizaines, voir des centaines, de nouvelles photos, je préfère aujourd’hui me contenter de quelques nouveautés.
Cette année, et pour le moment, je ne propose que deux nouvelles photos.
Je les ai prises au printemps, en ULM et au dessus du Banc d’Arguin.
La première s’appelle « E V O L U T I O N ». Le titre m’est venu très naturellement puisqu’il s’agit justement de l’évolution de la conche Sud d’Arguin, qui cette année a beaucoup changé.
En tournant autour de cette conche, j’ai très vite eu la vision d’un visage, celui d’un personnage fantastique. J’ai donc eu l’idée de l’appeler « M A R V E L »
Ces deux nouveautés sont disponibles à la galerie et sur mon site dans les différents formats et supports.
Mais le mieux si vous le pouvez, est bien sûr de venir les découvrir à la galerie.
La chaîne locale TVBA m’a proposé de réaliser un petit sujet afin de présenter mon travail.
Bien que le format soit très court et très dense (réseaux sociaux obliges…), je trouve que le réalisateur a parfaitement réussi ce reportage, évoquant tous les aspects de mon activité: prises de vues aériennes artistiques, la galerie et les livres.
Cette année j’ai participé à trois concours photos dont celui organisé en marge du Festival Gravity qui se tenait à la Fondationn Good Planet de Yann Arthus Bertrand.
J’ai choisi la photo aérienne de la Réserve Naturelle de Petite Terre en Guadeloupe, que j’avais réalisé en 2017 et intitulé « 3 Colors ».
Cette photo avait déjà attiré National Geographic qui l’avait sélectionné à l’époque pour illustrer la Journée de la Terre.
Malheureusement pour moi, elle n’a terminé qu’à la cinquième place.
La photographie aérienne s’est considérablement démocratisé avec la diffusion des drones, de plus en plus performants et de moins en moins chers. Associé aux progrès de la retouche photo, les images aériennes époustouflantes inondent les réseaux sociaux et finissent par être banalisées.
Celle-ci en tous cas a été prise à bord d’un autogire et n’a pas été retouchée avec exagération. Le résultat final est conforme à la réalité.
A l’occasion du Salon Nautique d’Arcachon, El Galèon, réplique d’un galion espagnol, est venu d’Andalousie nous rendre une petite visite.
Comme il se doit, j’ai tenu à immortaliser cet évènement, mais contrairement à l’année dernière avec le Bellem, j’ai choisi de ne pas réaliser de prises de vues aériennes, et de me contenter de le photographier depuis le Tir au Vol à Pereire, et depuis le Belvédère d’Arcachon.
La lumière était plus que moyenne, mais ce galion m’a tellement rappelé mon bateau de pirates de Playmobil que cela valait le coup ! 😉
J’ai toujours aimé la montagne en hiver.
Cette sensation d’immensité, de danger imprévisible. Comme en mer, la montagne dicte ses règles et gare à celui qui tente de les défier.
J’ai eu la chance de pouvoir apprendre à skier très jeune. A peine je savais marcher que mes grands parents m’emmenaient dans leur caravane « à la neige », comme on disait à l’époque, quelque part en Savoie. Puis, grâce aux colonies de vacances, classes de neige et stages UCPA, je pu accéder tous les hivers aux sommets des Alpes, où à force j’acquis un très bon niveau de ski.
J’aimais tellement la montagne que pour mon service militaire, je me portais volontaire pour rejoindre les Chasseurs Alpins. Malheureusement, ma forte myopie m’empêcha d’y accéder et c’est ainsi que je partais finalement sous contrat de deux ans comme photographe dans l’Armée de l’Air à Dakar au Sénégal, où finalement je restais 6 ans.
Cette coupure avec la montagne et la neige fut fatale puisque par la suite, installé sur le Bassin d’Arcachon, et bien que relativement proche des Pyrénées, je ne ressenti plus l’envie de me confronter au froid, plus attiré par les eaux chaudes et turquoises de la Caraïbe, ou par la découverte des grands espaces américains.
Ce n’est qu’en février 2022, de part les difficultés et incertitudes pour voyager à cause du Covid, que je décidais de tenter de me remettre au ski et de renouer avec la montagne. Etant encré et attaché au Sud Ouest, j’ai pensé que cela avait du sens de me concentrer sur les Pyrénées, une chaîne de montagne qu’il m’est arrivé de photographier depuis… la Dune du Pilat !
C’est avec une certaine appréhension, que trente ans plus tard, je rechaussais des chaussures de ski. On me disait toujours : « tu verras, le ski c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas »
… et bien vous savez quoi ? c’est vrai !
Il ne m’aura suffi que de quelques descentes pour retrouver mes marques, et quelques semaines pour m’adapter au nouveau style et au nouveau matériel. Et… redevenir accroc !
Au delà des sensations qu’il me procure, le ski de piste est un moyen de déplacement intéressant pour accéder aux altitudes les plus élevées et transporter sans trop de difficulté mon matériel moyen format. Avec un téléobjectif puissant, je peux capter des détails et des paysages situés loin, très loin, et surtout inaccessibles.
Mais je pars aussi en randonnées en raquettes, ce qui permet de varier les ambiances et de s’éloigner de la civilisation pour une relation plus intime avec la montagne.
Bien sûr, comme pour tous les décors naturels, c’est la lumière qui procure la magie d’une photographie. Il faut donc aussi pouvoir séjourner longtemps sur place pour avoir plus de chance de faire cette rencontre.
Je me suis rendu compte, qu’en hiver, le noir et blanc s’imposait de façon assez systématique. Le ciel bleu intense devient noir et les nuances de gris rocailleuses contrastent avec les courbes douces et rassurantes de la neige immaculée.
Mais parfois, quand le ciel est blanc ou gris, il n’est pas nécessaire de faire du N&B pour obtenir une photographie quasiment monochrome. C’est d’ailleurs cette ambiance que j’apprécie le plus. Il y a un côté féérique qui se dégage.
Mes premières photographies des Pyrénées rassemblent mes découvertes des hivers 2022 et 2023, sur les territoires de Cauterets, Saint-Lary, Piau Engaly et Loudenvielle. Cliquez ici pour les découvrir.
Les tirages, sont disponibles du 30×40 au 90×120, et plus grand pour certaines, notamment les panoramiques qui peuvent atteindre 2m de longueur.
Le photographe Julien Gérard m’a fait l’honneur de m’interviewer pendant plus d’une heure dans son podcast « parlons livres photos ».
Nous avons évoqué mon parcours professionnel, mes expériences, mon matériel et bien sûr nous avons parlé de mon dernier livre « ORGANIC ».
C’est à écouter ici:
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Pour ce numéro du mois de novembre, le magazine Terre Sauvage publie un dossier consacré au Parc Régional des Landes de Gascogne, illustré par quelques unes de mes photographies, terrestres et aériennes.
L’article, initialement bouclé en juin, a dû être modifié en raison des incendies qui ont ravagé une grande partie des forêts situées dans le Parc Régional. Une de mes photos aériennes réalisée le 8 août alors que les fumeroles étaient encore actives a donc été ajoutée.
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Je ne participe pas souvent à des festivals photo ou à des expositions pour la raison simple que ma galerie à la Hume me prend beaucoup de temps et d’énergie, et qu’il m’en reste peu pour démarcher et m’organiser en vue d’exposer ailleurs.
Une fois n’est pas coutume c’est à la demande du talentueux photographe Didier Jallais, que j’ai accepté avec plaisir de participer au 42 ème Festival de Cholet, en compagnie des photographes et ami-e-s Gregory Pol et Jeanne Taris (avec lesquels j’avais déjà exposé au Festival de Bellème).
Douze de mes photographies aériennes de ma collection « Une Autre Planète » ont ainsi été présentées au public pendant trois mois dans le parc de la ville.
Je remercie toute l’équipe des bénévoles de ce Festival pour l’excellent accueil et pour l’organisation.
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