Deux minutes d’instants magiques pour terminer l’année 2019 et démarrer 2020 dans la sérénité. Où que vous soyez sur la planète, je vous souhaites une très belle année 2020 !
Le moins que l’on puisse dire c’est que ce couple du Nord Bassin apprécie vraiment mon travail sur le Bassin d’Arcachon.
Installés depuis peu dans leur nouvelle maison très contemporaine, ils sont venus à la Galerie me rencontrer et choisir les oeuvres qui allaient mettre de la couleur sur leurs murs et marquer leur ancrage au territoire.
Dans le salon c’est « Trajectoire Orbitale » qui domine avec une magnifique caisse américaine en chêne massif parfaitement en accord avec leur bibliothèque. La salle à manger accueille « La Colère du Phénix » avec caisse américaine en chêne et « Waves » dans une caisse américaine en pin noire.
Dans la chambre : « Ancre de Chine » et « Fracture Hydraulique » présentées en diptique avec caisses américaines en pin blanches. En face, au dessus d’un magnifique bureau en chêne massif : « A l’Est d’Eden » dans une caisse américaine en noyer.
Merci à ce couple pour sa confiance et surtout pour sa patience car il a fallu du temps pour tout fabriquer.
Mis à part le reportage d’une journée au Meeting aérien de Cazaux fin juin, je n’avais pas fait une seule photo depuis le… 17 octobre 2018 !!!
Mon Pentax 645 Z, enfermé dans son coffre depuis presque un an va peut-être me faire la gueule…
Il est assez surprenant de constater qu’un photographe professionnel aussi expérimenté que moi fasse aussi peu de photos. Et pourtant cela s’explique par la manière, assez rare dans la profession, dont je gère mes affaires.
Alors que la plupart des photographes travaillent sur commande ou participent à différentes expositions, j’ai fait le choix il y a vingt ans de proposer mes photographies au public dans ma propre galerie. A une époque j’ai eu une collaboratrice pour tenir la boutique. Cela me permettait de me libérer un peu de la partie commerciale et de me concentrer d’avantage sur mes prises de vues et d’avancer plus rapidement sur mes projets de livres. Pour l’aider à vendre au mieux mes photos je lui confiais tous mes secrets, ma technique de prise de vue, mes endroits favoris, les bons moments pour capter les bonnes lumières. Je lui ai accordé ma confiance pendant trois ans et tout se passait merveilleusement bien. Et puis un jour, elle m’a annoncé qu’elle souhaitait partir, ce qu’elle a fait. Ce n’est que quelques semaines plus tard que j’appris que son fiancé que je connaissais comme employé municipal préposé à l’état civil, venait de se former au métier de photographe derrière mon dos et qu’ils allaient se lancer dans la commercialisation de… photos du Bassin !… Ils profitaient ainsi de toute mon expérience et de ma connaissance du territoire et allaient réaliser des photos quasi identiques aux miennes qu’ils commercialiseraient à bas prix en grandes surfaces et sur les marchés, participant ainsi à inonder le public d’images du Bassin tout en pratiquant le nivellement par le bas. Depuis, ce gugus pratique allègrement le plagiat et j’ai commencé à monter un dossier juridique dans la perspective de l’attaquer pour parasitisme. Je n’ai jamais prétendu avoir le monopole des photos du Bassin d’Arcachon mais en revanche je ne peux pas accepter d’être plagié jusqu’à mes codes vestimentaires ! Trop c’est trop.
Cette trahison je l’ai mal vécu et je ne suis plus du tout motivé pour recruter qui que ce soit. Je préfère me débrouiller seul désormais. Souvenez-vous de cette phrase de Raymond Depardon : « il faut aimer la solitude pour être photographe ». Cela semble se vérifier jusque dans la partie commerciale.
En conséquence je ne peut qu’alterner des périodes où je me consacre à tenir la galerie pour rencontrer le public et vendre mes oeuvres et des périodes de prises de vues durant lesquelles la galerie n’est plus dans mes priorités.
Je viens de passer presque une année complète en « mode commerçant » et je me sens saturé. Surtout, je me sens terriblement frustré de ne plus être en contact avec la nature et avec mon matériel photo. J’ai ressenti la perte d’inspiration, la perte de l’envie de me laisser surprendre par les lumières magiques du Bassin. Il est donc temps de repasser en « mode photographe ».
Dès ce samedi 31 août au soir, la Galerie de la Hume ne sera ouverte que sur rendez-vous. Il vous suffira tout simplement de me contacter, même quelques minutes avant de venir car j’habite à 400 mètres et si je ne suis pas en prises de vues, je viendrai à votre rencontre.
La ré-ouverture aux horaires fixes ne se fera qu’à l’approche des fêtes de Noël, avec, je l’espère, quelques nouveautés.
Bien sûr, vous pouvez aussi commander mes photos et mes livres directement sur mon site. Le paiement en ligne est sécurisé et c’est moi personnellement qui gère vos commandes.
Pour celles et ceux qui me suivent sur ma page fb et mon compte instagram, je vais vous faire partager mes nouvelles aventures photographiques, parfois en direct 😉
Bonne rentrée et bon été indien !
Dernièrement j’ai relevé un défis pour des nouveaux clients. Ils souhaitaient en effet un tirage d’une photo Noir et Blanc qu’ils avaient repéré sur mon site avec un encadrement en caisse américaine de… 2m x2m, soit 4 m2 ! Ce ne fut pas facile mais j’y suis parvenu et cette photo des parcs ostréicoles du Mimbeau trône désormais dans la salle à manger de cette superbe villa du Cap Ferret aux volumes impressionnants.
Voilà, nous sommes en plein dans l’été et il est caniculaire. Heureusement à la Galerie de la Hume il y a la clim ! 😉
Cette année, je n’ai pas fait de nouvelle photo du Bassin. J’ai un principe depuis vingt ans : je ne me force pas à faire des photos du Bassin si je n’ai pas une nouvelle idée ou un nouveau thème. Mon boitier moyen format n’a pas déclenché depuis le vol en ULM du 15 octobre 2018. Et c’est très bien comme ça. Pour moi, le Bassin n’est pas un produit de consommation, même si certains ont cru bon d’en faire une « marque territoriale » avec une soit disante « charte » et des soit disantes « valeurs » et un logo « B’A » qui a envahi nos nombreux ronds points. Je pense que le meilleur moyen de respecter le Bassin c’est de ne pas forcer les choses, de ne pas aller vite, et surtout de ne pas exploiter son image de manière primitive.
Des photos j’en ai des centaines qui n’ont pas pris une ride. D’ailleurs depuis quelques temps je m’amuse à ressortir des photos qui datent de presque dix ans et qui n’avaient pas encore atteint la limite des 30 exemplaires. C’est le cas de « Les Cabanes dans la Savane » et de « Arizona Dream » que je propose à nouveau mais en tirages très TRES grands formats.
Certes, je suis bien conscient que pour le plupart des acquéreurs, la motivation est purement décorative, mais il serait dommage de ne pas prendre en considération l’aspect patrimonial. Ces photos sont aussi le témoignage d’une époque. Le Bassin change constamment, pour des raisons naturelles et malheureusement de plus en plus aussi par l’urbanisation et l’artificialisation des lieux. Mais un autre phénomène est venu perturber mon travail : les restrictions et interdictions d’accès à des sites emblématiques et fragiles devenus trop fréquentés.
Ceci me complique la tâche et il va me falloir redoubler d’imagination pour trouver de nouveaux axes de prises de vues.
En attendant, je vous invite à venir découvrir la version en tirage subligraphie de l’Arbre Généalogique, encadré en caisse américaine en noyer massif, des très grands panoramiques de « The Pink Lady », « Les Culs Nus », « Les Cabanes dans la Savane », « Le Domaine des Dieux », « Arizona Dream », « Piraillan », « Horizon », « Gaillouneys, heure bleue » et bien d’autres…
Il reste encore quelques exemplaires disponibles de « Ancre de Chine » désormais proposée uniquement en subligraphie 90×120 (ou plus grand) et de « La Colère du Phénix ».
Pour les adeptes de la finition laminage sur bois, j’ai un choix importants de tirages en formats 60×60, 80×80, 60×80 et panoramiques 60×130, dont 3 exemplaires de l’Arbre Généalogique disponibles en 60×80 à 189 €.
Concernant les livres, il ne reste que 300 exemplaires de « Une Autre Planète » et à peine une vingtaine de « J’ai Rêvé du Bassin ». Mon prochain livre est en gestation mais cela reste encore assez vague dans mon esprit. Là aussi, je prend mon temps, comme si je devais attendre la marée pour partir. C’est cela le Bassin !
Je vous attend donc à la Galerie tout l’été du mardi au samedi de 10h00 à 12h30 et de 16h00 à 19h30 (et sur rendez-vous en dehors de ces horaires si vous le souhaitez). Passez un bel été et surtout… prenez le temps, rien ne presse ici 😉
Samedi 25 mai, j’étais l’invité de Marie-Corine Cailleteau dans l’émission « Au Fil de l’Eau » sur France Bleu Gironde. Une heure d’entretien pour parler de mon parcours, de mon dernier livre, de mon attachement au Bassin d’Arcachon mais surtout de ma sélection en finale du concours des Photographies de l’Année et de ma participation au Festival Photo de Bellême sur le thème : « L’eau, la Mer, l’Océan ».
L’émission est à écouter en intégralité en cliquant ici (vous pouvez zapper les pub et intermèdes musicaux avec le lecteur).
Le journaliste Jean-François Géa de la nouvelle chaine NoA de France 3 Aquitaine a interviewé Dominique Audinet de la la Maison de la Presse du Cap Ferret à propos de mon dernier livre « Une Autre Planète ».
Je suis très touché par ce choix et par toute la bienveillance exprimée par ce libraire qui a pris le temps de découvrir cet ouvrage haut de gamme dans les moindres détails. Sa lecture d’un passage des très beaux textes de Hervé Hélary est un pur régal.
J’en profite pour signaler qu’il ne reste que 300 exemplaires disponibles à la Galerie de la Hume, sur mon site, et dans les librairies et points de vente suivants :
Arcachon : Librairie Générale, Comptoir de la Mer (Port d’Arcachon)
Le Moulleau : boutique concept store Elle & Lui
La Teste : Cultura, Comptoir de la Mer (Port de la Teste)
La Hume : Galerie de Stéphane Scotto
Gujan-Mestras : Maison de l’Huître
Andernos : Librairie Le Jardin des Lettres
Claouey : Hedonic (Porsches et motos de collection)
Cap Ferret : Maison de la Presse du Cap Ferret
Bordeaux : Mollat
pour la troisième année consécutive me revoici en finale du Concours des Photographies de l’Année avec une photo aérienne du Bassin dans la catégorie « Paysage-Nature-Environnement » .
J’avais également présenté « A l’Est d’Eden » et « La Colère du Phénix » mais c’est finalement« Arbre Généalogique » qui a retenu l’attention du jury et nous connaîtrons dans deux mois le résultat final.
Je suis en compétition avec deux autres photos représentant des arbres, pur hasard ou volonté du jury ? 😉
Cette photographie (qui est dans mon dernier livre) a été prise à marée basse lors d’un vol au dessus du Delta de la Leyre et du fond du Bassin. Précisément au large de Gujan-Mestras. Cet « arbre » formé par les multiples minuscules estéous (petits esteys) est une belle représentation symbolique de la fragilité du Bassin.
Mais combien de coeurs dans l’écume et d’arbres formés par les marées faudra t-il pour que nous prenions enfin conscience de la nécessité de protéger ce territoire ?
Le Bassin doit-il rester ce joyau de la nature, au charme authentique et sauvage ou doit-il devenir un Bordeaux-Lac bis, tout urbanisé, saturé de voitures et pollué ?
Où est la limite à ne pas franchir ? si tenté qu’elle n’ait pas déjà été franchie …
J’aurai l’occasion de vous en reparler très prochainement.
J’ai le plaisir de vous annoncer la sortie prochaine de mon nouveau livre consacré au Bassin d’Arcachon.
J’ai eu l’idée de ce livre en réalisant la photo « Une Autre Planète » qui a remporté l’année dernière la deuxième place aux Photographies de l’Année et dont le tirage a presque atteint les 30 exemplaires.
Pour ce cinquième ouvrage, j’ai donc choisi de vous montrer le Bassin comme vous ne l’avez jamais imaginé.
Depuis l’ULM je l’ai photographié à la verticale sous tous les angles en cherchant les formes et les couleurs les plus étonnantes formées par la nature. Parfois à la limite de l’abstrait.
La totalité des photographies de ce livre ont été réalisées en 2017 et 2018 avec mon appareil moyen format* équipé de deux optiques fixes entièrement manuelles : un grand angle 28mm et un téléobjectif 100mm.
Au moment où je vous écrit cet e-mail, il me reste encore trois vols à effectuer pour réaliser des photos complémentaires que je vais ajouter à la maquette de 228 pages avant d’aller chez l’imprimeur dans le Tarn. Autant vous dire que je suis à l’affut de la météo en ce moment 😉
J’ai confié l’écriture des textes à Hervé Hélary, infatigable et talentueux animateur de Radio Cap Ferret, aussi à l’aise avec un stylo qu’avec un micro. Il n’était pas question de faire un énième livre façon « guide touristique » ou « livre de géographie ». Nous adressons ce livre aux amoureux du Bassin, qui auront envie d’aller au delà des clichés habituels. C’est un livre « pour ceux qui savent »… et pour ceux qui ne savent pas encore mais qui sont curieux 😉
C’est pour cela qu’il ne sera tiré qu’à 1200 exemplaires.
Plutôt que de céder à la tendance du nivellement par le bas qui se traduit par une diffusion de masse de « produits » estampillés « Bassin », j’ai fait le choix de monter encore en gamme avec un format exceptionnel 30x30cm, une couverture rigide avec une impression avec effet de relief de la jaquette et une qualité d’impression irréprochable 100% made in France. Ce sera ce que les anglo-saxon appellent un « coffee table book » c’est à dire un livre que l’on pose sur la table basse du salon et qui devient un objet de décoration. Un livre qu’on ouvre au hasard en prenant son café. Un livre dont les photos et les textes peuvent devenir un sujet de conversation avec les amis.
Voici quelques pages :
Comme pour mon précédent livre, j’ai concocté une playlist musicale que vous pourrez écouter pour vous plonger encore plus dans cet univers « cosmique ». Le lien Deezer et le flashcode seront imprimés en premières pages.
Son prix de 69 € est plus élevé que mes livres précédents mais justifié par son format et sa finition et surtout par sa faible diffusion.
Un livre rare donc, qui je l’espère, traversera les décennies et se transmettra de génération en génération.
La date de sortie de Une Autre Planète est prévue pour fin juin/début juillet 2018.
Il sera disponible dans ma Gallerie de la Hume et dans quelques librairies du Bassin et de Bordeaux fidèles à mon travail (je vous fournirai la liste le moment venu).
Comme pour mes livres précédents, je lance dès à présent une souscription afin de pouvoir financer la plus grosse partie de l’impression. En remerciement de votre participation à ce projet, vous recevrez, en plus de l’ouvrage, un très beau calendrier 2019 format 30×30, 14 pages d’une valeur de 15 € (qui sera également disponible à la vente séparément) et pour ceux qui seront présents sur le Bassin à ce moment-là j’aurai le plaisir de vous inviter à la soirée de lancement qui se déroulera à la Galerie.
Pour réserver votre exemplaire c’est très simple, cliquez ici,passez votre commande, choisissez la livraison en colissimo (5€ de participation) ou à la Galerie de la Hume (gratuit), réglez comme vous le souhaitez : CB, virement, Paypal ou chèque, sachant que si vous réglez par chèque celui ci ne sera pas encaissé avant la livraison du livre. N’oubliez pas de me signaler si vous souhaitez une dédicace.
Bien entendu, vous pouvez aussi passer me voir directement à la Galerie.
Dans les semaines à venir je vous tiendrai au courant de l’avancé de la maquette et des vols photos effectués.
A bientôt et merci pour votre fidélité.
Stéphane.
*moyen format : un appareil moyen format est un appareil dont le film (pour les modèles argentiques) ou le capteur (pour les modèles numériques) est plus grand qu’une fenêtre classique 24×36 (2,4 x 3,6cm). J’utilise depuis 3 ans un appareil numérique Pentax 645Z dont le capteur mesure 4,5 x 6 cm pour 52 Millions de pixels. Cet appareil me permet d’obtenir une richesse de détails et une netteté autorisant des agrandissements géants de qualité mais aussi d’obtenir un rendu, une profondeur et une restitution des nuances exceptionnelles. Seules 5 marques au Monde fabriquent des appareils moyen format : Hasselblad, Mamiya, Pentax, Fuji et Leica. Les prix vont de 8000 € à plus de 40 000€ boitier nu. La moindre optique coute entre 2500 et 5000 €. Mais le Bassin le vaut bien 😉