Il paraît que c’est à voir…
J’étais trop proche pour ne pas aller voir de près…
Alors j’y suis allé et j’y ai passé trois nuits, profitant d’un tarif très avantageux au Planet Hollywood.
J’ai donc traversé le désert qui sépare l’Utah du Nevada. Un désert ennuyeux, même pas beau…
Première impression an arrivant en plein après midi dans cette ville plantée au milieu du désert : je me sens oppressé. Du bruit, de la foule, de la pub partout… je sens que cela ne va pas me plaire…
Je finit par trouver, non sans peine, l’entrée du parking du Planet Hollywood, puis, j’essaye de trouver l’accès au Lobby de l’hôtel. Finalement je dois traverser avec mes bagages l’immense galerie commerciale puis le Casino… pas très pratique tout ça. Je découvre par la suite que la seule solution pour accéder directement au lobby de l’hôtel sans traverser tout le complexe et de faire appel au Vallet c’est à dire au voiturier. Moi je ne suis pas habitué à ce genre de chose …
4000 chambres dans cet hôtel (comme dans la plupart des hôtels de Vegas d’ailleurs…) donc il faut faire la queue comme tout le monde pour s’enregistrer.
Une heure après avoir garé la voiture au parking j’arrive enfin dans ma chambre avec vue sur le « strip ».
La chambre est bien, conforme à ce que j’attendais. Néanmoins, les lieux accusent déjà leurs 15 ans d’existence. Concernant l’accès à la piscine aucune information n’est procurée, comme si on ne souhaitais pas vous y voir… préférant certainement vous voir dépenser votre fric dans les machines à sous et les nombreux bars plutôt que de perdre votre temps à vous prélasser au soleil…
Je déballe les bagages, prends une douche et part à la découverte des lieux.
Je traverse la salle des jeux, bruyante, remplie de personnes de tous âges, de toutes races et de tous styles, puis je me promène dans la galerie commerciale. Partout il y a du bruit, de la musique, des messages publicitaires, des rabatteurs… tous les sons se mélangent ce qui est plutôt oppressant après 15 jours dans la nature et le silence.
Je retourne à la chambre, prend une douche, et ressort pour marcher un peu sur le « strip » (la rue principale). Il fait nuit maintenant et la rue est éclairée par les lumières des hôtels et Casinos qui semblent se battre pour récupérer quelques clients par ces temps de crise.
Ici, la consommation d’électricité et d’eau par habitant ruine les efforts consentis par des pays entiers en matière d’environnement. Ce qui m’amène encore une fois à penser que l’avenir ne présage rien de bon, et qu’une fois au pied du mur, il y aura de grandes tensions entre les humains sur la planète Terre.
Pour me changer les idées, je décide de me rendre au Ceasar Palace car il y a là la Galerie du photographe Peter Lik…
Salut Stéphane,
finalement de retour à Montréal, j’ai enfin trouvé le temps de venir jeter un oeil sur ton blog et sur les photos. Il est très clair que je vais devoir passer plus de temps à regarder tout ça. Tes photos -sans surprise- sont magnifiques, et je partage totalement ta préférence pour Zion, et la déprime face à Vegas. Si tu veux jeter un oeil sur ce que j’avais écris, dans un précédent carnet de voyage sur Vegas, c’est par ici : http://sc.c-pp.biz/calivada/?p=977 ; sur ce, je vais continuer de regarder tout ça. Beaucoup de choses intéressantes on dirait bien !
Sébastien