Après trois jours de ciel gris et de pluie ininterrompue, le soleil s’est enfin invité pour de nouvelles séquences photographiques sur Cape Cod.
Me voilà donc parti pour remonter la route 6A en direction de Provincetown.
J’ai décidé d’utiliser ma technique habituelle, c’est à dire passer le GPS en mode 2D et faire régulièrement des zooms arrières pour repérer la côte et tenter de s’en rapprocher le plus possible en recherchant les quelques routes qui ne sont pas encore privées.
Parfois, je parcours un ou deux miles pour rien car au bout de la route je me retrouve face à des maisons qui se sont appropriées tout le front de mer et je ne peux donc y accéder. C’est très frustrant car je me dis que là, derrière cette maison de millionnaire, se trouve peut-être un paysage sublime, et je ne peux pas le photographier…
Je m’arrête pour photographier une maison décorée pour Halloween…
Plus loin, je suis attiré par un moulin et une petite grange. Je m’arrête et pars à la rencontre de son occupant. Il s’agit en fait d’un forgeron travaillant à l’ancienne.
Je vous présente quelques photos mais un petite séquence vidéo suivra dès que j’aurais le temps de la monter.
Puis, j’arrive à Brewster, où par hasard, je trouve un accès à une plage sauvage, petit refuge pour les oiseaux : Paines Creek.
Je reprends ma route et j’arrive bientôt à Orleans.
Je m’arrête à un petit port dont le chenal d’accès est balisé par des arbres sur lesquels ont été accrochés des panneaux signalétiques qui n’ont rien à voir avec le code maritime !
L’américain est farceur et encore une fois il le prouve 🙂
A cet endroit précis, un panneau explique qu’ici, en 1830, s’est déroulé une importante bataille contre les anglais qui furent repoussés vers le large.
Il est déjà 17h30, le soleil amorce sa descente et il me faut trouver un autre paysage. Vite, rentrer le matériel dans le mini-van et reprendre la route sans perdre de temps ! Il ne me reste que 30 minutes avant la tombée de la nuit.
La chance sera de mon côté puisque je parviens à une autre plage sauvage qui m’offre un panorama comme je les affectionne.
Dans le ciel, une bande nuageuse s’est posée là, à basse altitude, comme pour me donner juste un peu de matière.
Cela aurait fait le bonheur d’un peintre.
Franchement à voir les photos, au niveau du paysage, il y a vraiment des points communs avec celui du bassin. Tu dois vraiment prendre ton pied, avec une nature si belle.
Hello Stéphane,
A voir tes commentaires et les images que tu nous captures quelques chose me dit que tu as bien fait de t’éloigner un peu du bassin ;-).
Tout ça respire la liberté, l’envie, le plaisir…c’est un voyage en couleurs et en douceur.
Merci;-)
Céline.