Beau temps aujourd’hui.
J’ai de plus en plus de mal à me lever. Le blog me prends du temps et je ne termine jamais mes articles avant minuit…
J’avale le « continental breakfast » c’est à dire du café au lait, des muffins grillés avec du beurre (enfin cela s’appelle comme ça ici aussi…) et de la confiture.
Ce qui me frappe c’est le recours aux mini doses en permanence. Même le sucre est en petits sachets. Il faut en user trois pour mon café. Pour me faire une tartine il me faut deux petits emballages plastiques de beurre et pour la confiture c’est pareil ! le café, le jus d’orange, sont servis dans des gobelets en plastique. Et tout cela part à la poubelle. Il va falloir changer tout ça.
Je prends tout le matos et je décide de foncer sur Provincetown, tout au bout de la baie, à 1H30 de Hyannis. Mon idée est d’arriver le plus tôt possible à Provincetown pour attraper un bateau qui pourrait m’emmener photographier et filmer les baleines qui sont très nombreuses au large de Cape Cod en cette saison. Malheureusement pour moi, la saison touristique étant terminée, les bateaux sont arrêtés.
Je me ballade dans les ruelles de Provincetown qui regorge de décorations très photogéniques
Une chose est sûre, les gays de Provincetown voteront pour Obama…
Je flane sur le petit port de pêche.
Quelques pêcheurs ramènent leurs casiers de homards (lobsters en anglais). Je repère un vieux flibustier sur un vieux rafiot et je vais à sa rencontre.
Je lui demande si je peux le prendre en photo car il a un look typique de pêcheur. Il me répond qu’il n’est plus pêcheur pour longtemps et que son bateau est à vendre. « Every thing is for sale in USA now » me lance t-il. Et le voilà qui m’explique les problèmes des pêcheurs américains, qui sont les mêmes que nos pêcheurs français : augmentation de pétrole, marges pas assez importantes et restrictions du gouvernement. Lui n’y crois plus et il n’a aucune confiance dans les deux candidats à l’élection à qui il reproche des dépenses de campagnes gigantesques et indécentes comparées à la situation économique et sociale d’un grand nombre d’américains. Je lui montre mon livre sur le Bassin et je le sens dubitatif sur la photo de la Dune du Pilat…
Je repars pour la pointe de Provincetown, sur le National Seashore à la recherche d’une vue interressante de la plage océane. La lumière commence à descendre et il ne me reste qu’une heure pour trouver quelque chose. Je ne trouve rien de vraiment beau. Je pense que les plus beaux coins sont à des endroits inaccessibles en voiture et qu’il me faudra beaucoup de temps pour les trouver.
Je pars donc en direction de Welfleet qui est le village des ostréiculteurs.
Au bout d’une petite route que j’avais repéré sur une carte détaillée, je trouve enfin une vue intéressante. Je me gare derrière la seule voiture en stationnement : une… Prius !!!
Il y en a partout et pas seulement à NY ! En regardant les publicités de bagnoles à la télé je m’aperçois que les américains ont un choix important de véhicules hybrides et plusieurs marques américaines proposent des berlines et des 4X4 hybrides. Nous en France : rien… on a tout misé sur le diesel… mais on a le grenelle de l’environnement pour nous donner bonne conscience.
Je sors le Widepan panoramique et m’applique pour réussir au moins une bonne photo de paysage aujourd’hui.
Le soleil se couche sur cet endroit très calme.
Je rentre à l’hôtel. Pour demain ils annoncent de la pluie. Je n’ai pas de programme.
à suivre…
Salut le voyageur.
Je me régale de suivre ton voyage. Tu ne rédiges pas ton blog en vain 😉 Tu seras content, après, d’avoir fait l’effort.
J’ai vu l’affiche qui dit » Vote Obama »….mais est-ce bien, Obama qui a retenu votre objectif…ou celle qui me semble pulpeuse…qui vous a mis l’eau à la bouche ? J’ai trouvé très belle la première image, avec ce pêcheur qui tire ses casiers, devant sont bateau ! Vraiment belle ! Vous allez avoir un beau carnet de voyage, c’est déjà un délice tous les soirs pour moi, de regarder « les petites vignettes » que j’agrandi au maximun, pour profiter du plaisir de votre voyage ! Merci Andernosien, et n’oubliez pas le parapluie pour demain ! Bon vent, bonne route et merci, Patrick.